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J’ai fait un voyage sur le plus beau bateau qui ait jamais été construit ; particularité étrange, à bord de ce transatlantique, passagers et hommes d’équipage étaient à cheval !Le capitaine, cavalier émérite, montait un pur-sang de courses, il portait un costume de chasse et sonnait du cor pour diriger la manœuvre, quant à moi, ayant horreur de l’équitation, j’avais pu obtenir de passer mes journées sur le cheval de bois de la salle de gymnastique. Nous débarquâmes sur une terre nouvelle où les chevaux étaient inconnus ; les indigènes prirent pour un animal à deux têtes les passagers montés de notre navire, ils n’osèrent s’en approcher en proie à la terreur ; moi seul, reconnu semblable à ces êtres primitifs, je fus fait prisonnier par eux. C’est de la prison ou l’on m’enferma que j’écrivis les lignes qui vont suivre. Cette prison était une île absolument déserte le jour, mais la nuit, les habitants d’une grande ville continentale ou le mariage et l’union libre étaient également défendus, s’y donnaient rendez-vous pour faire d’amour, j’ai pù ainsi rapporter de mon exil la plus splendide collection de peignes de femmes qui soit au monde, depuis le triste celluloïd jusqu’à l’écaille la plus transparente, couverte de pierres précieuses. J’ai offert cette collection à l’un de mes oncles, conchyliologiste distingué, chez lequel elle fait pendant à une vitrine de coquillages indiens. Francis Picabia — Jésus-Christ Rastaquouère
La rentrée à bord se fit sans encombre, mais donna lieu à nombre d'acrobaties. Jean-Baptiste Charcot — Dans la mer du Groenland
... avec son habit vert, sa grosse tête, son cou épais et court, sa vaste poitrine, ses formes trapues, son air rébarbatif, le perroquet amazone sur son perchoir offre assez le profil de Napoléon à bord du Northumberland. Alphonse France — Le Petit Pierre
Tous ceux qui étaient dans cette maison répétaient en esprit les mêmes mots éternels.– Ceci est pour Yves et Jean Gaos, mes frères, perdus dans la mer d’Islande... Ceci est pour Pierre Gaos, mon fils, naufragé à bord de la Zélie...Puis, quand tous ces Gaos eurent chacun leur prière, il se tourna vers la grand’mère Yvonne :– Ceci, dit-il, est pour Sylvestre Moan.Et il en récita une autre encore. Alors Yann pleura.– ... Sed libera nos a malo, Amen. Loti — Pêcheur d’Islande
Le principal embarras d’un chien à bord est peut-être qu’il est, comme vous, sujet au mal de mer, que l’on peut juguler en lui administrant un antiémétique, voire un calmant. Marie-Haude Arzur — Animaux à bord
Dans les rues de Montréal, il n'est pas rare d'observer une foule de citoyens se déplaçant à bord de leur bicycle, attisant ainsi un rythme urbain dynamique et écologique. (Citation fictive)
La goélette de Riohacha venait d'arriver, et les équipes d'arrimeurs, de l'eau jusqu'à la ceinture, recevaient les passagers à bord et les portaient jusqu'à la rive. Gabriel García Márquez — L’Amour aux temps du choléra
On appelle arrimage l’aménagement et la disposition des marchandises à bord du navire transporteur. Francis Sauvage — Manuel pratique du transport des marchandises par mer
En embarquant à bord de la capsule spatiale, l'astronaute s'apprête à quitter le confort terrestre pour pénétrer les mystères de l'espace extra-atmosphérique. (Citation fictive)
En 1947, au tout début des apparitions d’ovnis, une soucoupe se serait écrasée à Roswell, au Nouveau-Mexique. On aurait trouvé des extraterrestres humanoïdes morts à bord et des médecins militaires les auraient autopsiés. Louis Dubé — Tourisme interstellaire envahissant
Le vieux prêtre, ami des Anglais, était presque constamment à bord : il s'était réduit au plus fâcheux état par l'habitude de boire de l'ava, [...]. Jean-François de La Harpe — Abrégé de l'histoire générale des voyages
– D’autres attentes du côté de ces organisateurs de croisières ? – Oui, leur avitaillement par voie fluviale. On est en train d’étudier la mise en place d’une plate-forme au Port Édouard Herriot qui leur amènerait l’avitaillement à bord par voie d’eau. Lionel Favrot interrogeant Roland Bernard — « Un tourisme apaisé »
Les hommes à bord ne sont sûrement pas des marins car, en voulant éviter la vague, ils se penchent tous deux du même côté - du coup l'annexe chavire, les précipitant à la baille. Jean-Marc Ligny — Exodes
S’il vous reste un rien de respectabilité, remontez à bord de n'importe quelle barcasse et fuyez cet antre de bandits comme la peste ! Sylvio Sereno — Latitude 9°-S
Les amants s'échangent des serments éternels à bord d'une fragile barquerolle, ignorant que leur amour est aussi précaire que cette esquif ballotée par les flots. Louise Drouet — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Le bathomètre a été mis à l’essai dans une double traversée de l’océan Atlantique à bord du bateau à vapeur le Faraday, qui avait pour mission la pose d’un câble sous-marin ; on compara les indications de l’instrument avec les résultats fournis par des sondages directs obtenus à l’aide de la sonde à fil de corde de piano de M. William Thomson ; chaque fois l’accord fut trouvé satisfaisant. Journal des Débats — 26 mai 1876
Il se prétendait le plus fin pêcheur et le plus fin manœuvrier de Bretagne parce qu’il avait été jadis bosco à bord d’un quatre-mâts qui faisait le Chili. Georges Simenon — Les Demoiselles de Concarneau
À peine fûmes-nous à bord que des rafales isolées tombèrent de la montagne ; l’une d’elle fut si violente et soudaine que le bateau raidissant sa chaîne cassa ses bosses; le frein du guindeau se rompit; il fallu mouiller le seconde ancre pour pouvoir le réparer. Jean-Baptiste Charcot — Dans la mer du Groenland
Dans son récit de voyage, l'auteur nous emmène à bord d'un vieux gréement où, sous le regard du capitaine, les marins s'affairent à brasseyer les voiles, manœuvre délicate et essentielle pour dompter le vent et orienter le navire. (Citation fictive)
Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu’il faudrait appeler l’odeur de pension. Elle sent le renfermé, le moisi, le rance ; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d’une salle où l’on a dîné ; elle pue le service, l’office, l’hospice. Peut-être pourrait-elle se décrire si l’on inventait un procédé pour évaluer les quantités élémentaires et nauséabondes qu’y jettent les atmosphères catarrhales et sui generis de chaque pensionnaire, jeune ou vieux. Eh bien, malgré ces plates horreurs, si vous le compariez à la salle à manger, qui lui est contiguë, vous trouveriez ce salon élégant et parfumé comme doit l’être un boudoir. Cette salle, entièrement boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd’hui, qui forme un fond sur lequel la crasse a imprimé ses couches de manière à y dessiner des figures bizarres. Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d’assiettes en porcelaine épaisse, à bord bleus, fabriquées à Tournai. Dans un angle est placée une boîte à cases numérotées qui sert à garder les serviettes, ou tachées ou vineuses de chaque pensionnaires. Il s’y rencontre de ces meubles indestructibles, proscrits partout, mais placés là comme le sont les débris de la civilisation aux Incurables. Vous y verriez un baromètre à capucin qui sort quand il pleut, des gravures exécrables qui ôtent l’appétit, toutes encadrées en bois noir verni à filets dorés ; un cartel en écaille incrustée de cuivre ; un poêle vert, des quinquets d’Argand où la poussière se combine avec l’huile, une longue table couverte en toile cirée assez grasse pour qu’un facétieux externe y écrive son nom en se servant de son doigt comme de style, des chaises estropiées, de petits paillassons piteux en sparterie qui se déroule toujours sans se perdre jamais, puis des chaufferettes misérables à trous cassés, à charnières défaites, dont le bois se carbonise. Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l’intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas. Le carreau rouge est plein de vallées produites par le frottement ou par les mises en couleur. Enfin, là règne la misère sans poésie ; une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n’a pas de fange encore, elle a des taches ; si elle n’a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture. Balzac — Le Père Goriot