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Citations sur l'à cette heure
Il y a 33 citations sur l'à cette heure.
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On comprenait peu le rapprochement de deux partis aussi haineux que l’étaient à cette heure le parti protestant et le parti catholique.
Alexandre Dumas — La Reine Margot -
La revue n'est point turcophobe ni chauvine. Elle n'entend nullement sacrifier au patriotisme belliqueux qui est à cette heure le sentiment dominant en Russie
Victor Jaclard — Lettre à Vallès -
Ainsi, les vieux se remémorant à la muette leur jeunesse et les jeunes travaillant au loin dans les campagnes, le village dormait abandonné, avec ses fenêtres closes et ses portes ouvertes, sa rue vide, ses venelles désertes, et ses grandes cours où ne gloussaient pas même les poules, qui à cette heure vagabondent dans l’herbe des pâtures ou s’aponichent dans l’ombre des étables.
Jean Richepin — Miarka -
Bon pas là demain matin mais match qui sera il me semble retélévisé à 15H00 sur Eurosport, donc je le regarderai à cette heure là sans connaissance du score.
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Il y avait le magasin de corsages, où vous pouviez marier n’importe quelle nuance de sari ; le fabricant de guirlandes de fleurs, entouré de fleurs de jasmin, de mogra, de bourgeons de lotus et d’une pile de pétales de roses ; le stand de paan, calme et endormi à cette heure matinale (plus tard, la radio cachée sous les feuilles de bétel cracherait de la musique à plein volume) ; et le vendeur de piques à chignon et de rubans, aux yeux vicieux, qui aimait toucher les mains des femmes quand elles le payaient.
Bulbul Sharma — Mangue amère -
Il y avait le magasin de corsages, où vous pouviez marier n’importe quelle nuance de sari ; le fabricant de guirlandes de fleurs, entouré de fleurs de jasmin, de mogra, de bourgeons de lotus et d’une pile de pétales de roses ; le stand de paan, calme et endormi à cette heure matinale (plus tard, la radio cachée sous les feuilles de bétel cracherait de la musique à plein volume) ; et le vendeur de piques à chignon et de rubans, aux yeux vicieux, qui aimait toucher les mains des femmes quand elles le payaient.
Bulbul Sharma — Mangue amère -
Quant à Juana de Llobregat, cette dentellière mayorquaise dont la vie s’est écoulée en Catalogne, et à qui la Vierge est apparue, paraît-il, au moins trente fois, seule ou accompagnée soit de sainte Thérèse d’Avila, soit de saint Isidore, le Père Séraphin découvrit dans sa vie de telles faiblesses que les évêques espagnols eux-mêmes ont renoncé à la voir déclarer vénérable, et son nom n’est plus invoqué à cette heure que dans certaines maisons de Barcelone, particulièrement mal famées.
Guillaume Apollinaire (1880-1918) — L’Hérésiarque et Cie -
Les politiciens et les courtisans, qui se serraient autour de l’impératrice, à cette heure critique, se croyaient à l’abri. Leur situation personnelle leur apparaissait irrenversable.
Frédéric Loliée — La vie d'une impératrice -
Ils revoyaient, là-bas, quand leurs yeux se troublaient de faiblesse, la cité idéale de leur rêve, mais prochaine à cette heure et comme réelle, avec son peuple de frères, son âge d'or de travail et de repas en commun.
Émile Zola — Germinal -
C’est un soir de juillet, à cette heure après chien et loup où la sueur s’évapore sur la peau et où toute la puissance du jour achève de tomber […] »
Paul Nizan — Le conspirateur -
Il me frictionne brièvement la nuque, me donne l’impression de rêver — Ne te mets donc pas martel en tête. Concentre-toi. Je suis là. Et puis il se tourne vers l’horizon, vigilant. Fin de la communication. Je luis sais gré de ne pas attendre une réponse ou un commentaire de ma part. Il est là, à mes côtés, j’avais remarqué, c’est à cette heure mon plus grand tourment. Que je ne me mette pas martel en tête ; j’aimerais bien. Mais « martel en tête » est en la circonstance une expression sous-dimensionnée. Je fais mine de faire comme Louis, mon père. Je considère le panorama. Silencieux et inquiet.
Michel Drouard — Micron noir -
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire…
Colette — Sido -
Les bus ne circulant plus, elle s’assit sous un abribus un peu désert à cette heure de la nuit pour se protéger contre la petite averse qui continuait de tomber.
Paupol Lukuna Mate — La Petite fille du côté de la gare Montparnasse -
Il se remémorait le symbolisme de ces heures canoniales qui retraçaient, chaque jour, au fidèle, la brièveté de la vie, lui en résumaient l'image, depuis l'enfance jusqu'à la mort. Récitée, dès l'aube, prime figurait l'adolescence; tierce la jeunesse; sexte la pleine vigueur de l'âge; none les approches de la vieillesse et les vêpres allégorisaient la décrépitude. Elles appartenaient d'ailleurs aux nocturnes et elles se psalmodiaient jadis à six heures du soir, à cette heure où, au temps des équinoxes, le soleil se couche dans la cendre rouge des nuées. Quant aux complies, elles retentissaient, alors que, symbole du trépas, la nuit était venue.
Huysmans — En route -
Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien viens-tu encore à cette heure avec ta femme trois fois maudite me narguer jusque dans ce bouge… Isabelle Eberhardt Yasmina
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[…] à cette heure Brigitte se sentait emportée dans un océan de musique et de silence dont jamais plus elle ne se déprendrait.
Robert Brasillach — La Conquérante -
L'auteur [du Mariage de Loti] est un enseigne de vaisseau, très jeune, toujours en mer, à cette heure même sur la côte d'Afrique avec l'escadre d'évolution
Alphonse Daudet — Critique dramatique -
[…] ; on comprenait peu le rapprochement de deux partis aussi haineux que l’étaient à cette heure le parti protestant et le parti catholique : […]
Alexandre Dumas — La Reine Margot -
Les dieux sont sur nous à cette heure penchés
Victor Hugo — Légende -
À quoi bon tous vos calculs à cette heure ? Votre choix est irrévocablement fait.
Walter Scott — Ivanhoé -
Léandre aime à cette heure Héro. Rose aime Albert.La suite au prochain numéro
Victor Hugo — Toute la lyre -
Il est cinq heures du matin. Le jour se lève sur la campagne, d'un vert ardent. Ma fille, naissante, termine sa nuit à cette heure secrète, dans la parenthèse du jour.
Anaïs Barbeau-Lavalette — La femme qui fuit -
Modeste vit et entendit ce petit colloque de sa chambre, où elle se postait toujours à cette heure derrière sa persienne, pour guetter le facteur.
Honoré de Balzac — Modeste Mignon -
« Et il me fit reproche que je n’avais encore point fait ma toilette à cette heure du jour. »
Gaston Leroux — Le Fantôme de l'Opéra -
Il se représenta les spectateurs de tantôt qui à cette heure bouffaient des cigares
Montherl. — Bestiaires -
Ma consolation est qu'à cette heure je suis sûre que quelque part on fait l'amour.
Madame de Fontaine-Martel — Les mots de la fin -
Les insomniaques ont tendance à se trouver. Le monde rétrécit à cette heure de la nuit.
James Ellroy — Perfidia -
Qui pleure là, sinon le vent simple, à cette heure Seule, avec diamants extrêmes ? Mais qui pleure, Si proche de moi-même au moment de pleurer ?
Paul Valéry — La Jeune Parque, Gallimard -
L'heure bleue évoque souvent le parfum d'une célèbre maison parisienne et le nom provient de ce moment entre le jour et la nuit où le ciel présente un bleu plus foncé que celui du jour. Pour les amateurs de fleurs, c'est à cette heure que leur parfum exhale à son paroxysme. Cette période, que l'on appelle également « entre chien et loup » ou « brunante », est souvent mise à profit pour la photographie d'architecture. L'heure bleue a lieu juste avant l'aube et juste après le crépuscule. Si elle est méconnue, en comparaison avec l'heure dorée, elle mérite le détour.
Futura — L'heure bleue et l'heure dorée, les instants heureux du photographe -
Le commandant Villermin, chef des opérations de secours, confirmait : « On a eu beaucoup de chance car, à cette heure, le carrefour est très fréquenté. Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. »
Meurthe-et-Moselle. Frouard : la chute d’un lampadaire en plein centre-ville perturbe la circulation -
Le vieux micocoulier implanté au cœur du marché provençal d'Antibes était fragile. Etait, car à cette heure il n'en reste que le tronc et des souvenirs vieux de 150 ans !
France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur — Un micocoulier âgé de 150 ans du marché provençal d'Antibes en cours d’abattage -
Parution des décrets relatifs à la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE). Le décret annonce le doublement du nombre d’éoliennes terrestres et le quadruplement de la puissance installée du solaire, pour 2028 ! Nous avions pourtant constaté, le mercredi 18 mars dernier, à 20 heures, que TOUT l’éolien français ne fournissait qu’une puissance de 557 MW*, représentant moins de 1% de la puissance appelée pour la consommation nationale normale à une telle époque ; le solaire était bien sûr « absent » à cette heure de nuit…
Club de Mediapart — Politique énergétique de la France : où est la logique | Le Club de Mediapart -
Rapidement alertés, les sapeurs-pompiers et le Smur ont porté secours au pilote du scooter, un Libournais de 28 ans. Sous l’œil des passants et des automobilistes, nombreux à circuler autour du carrefour giratoire à cette heure de la journée, il a été secouru pendant plusieurs minutes au sol avant d’être placé dans l’ambulance des pompiers. La victime a été transportée au centre hospitalier de Libourne avec une suspicion de bras cassé. Quant à la conductrice de la voiture, visiblement en état de choc, elle a été épaulée par plusieurs personnes, dont son compagnon.
SudOuest.fr — Libourne : un accident entre une voiture et un scooter a provoqué des perturbations à l’entrée de la ville