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Il y a 34 citations sur l'à cette heure.
Bon pas là demain matin mais match qui sera il me semble retélévisé à 15H00 sur Eurosport, donc je le regarderai à cette heure là sans connaissance du score.
Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien viens-tu encore à cette heure avec ta femme trois fois maudite me narguer jusque dans ce bouge… Isabelle Eberhardt Yasmina
C’est un soir de juillet, à cette heure après chien et loup où la sueur s’évapore sur la peau et où toute la puissance du jour achève de tomber […] » Paul Nizan — Le conspirateur
Il me frictionne brièvement la nuque, me donne l’impression de rêver — Ne te mets donc pas martel en tête. Concentre-toi. Je suis là. Et puis il se tourne vers l’horizon, vigilant. Fin de la communication. Je luis sais gré de ne pas attendre une réponse ou un commentaire de ma part. Il est là, à mes côtés, j’avais remarqué, c’est à cette heure mon plus grand tourment. Que je ne me mette pas martel en tête ; j’aimerais bien. Mais « martel en tête » est en la circonstance une expression sous-dimensionnée. Je fais mine de faire comme Louis, mon père. Je considère le panorama. Silencieux et inquiet. Michel Drouard — Micron noir
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire… Colette — Sido
[…] à cette heure Brigitte se sentait emportée dans un océan de musique et de silence dont jamais plus elle ne se déprendrait. Robert Brasillach — La Conquérante
À quoi bon tous vos calculs à cette heure ? Votre choix est irrévocablement fait. Walter Scott — Ivanhoé
L'auteur [du Mariage de Loti] est un enseigne de vaisseau, très jeune, toujours en mer, à cette heure même sur la côte d'Afrique avec l'escadre d'évolution Alphonse Daudet — Critique dramatique
[…] ; on comprenait peu le rapprochement de deux partis aussi haineux que l’étaient à cette heure le parti protestant et le parti catholique : […] Alexandre Dumas — La Reine Margot
Les dieux sont sur nous à cette heure penchés Victor Hugo — Légende
Modeste vit et entendit ce petit colloque de sa chambre, où elle se postait toujours à cette heure derrière sa persienne, pour guetter le facteur. Honoré de Balzac — Modeste Mignon
Léandre aime à cette heure Héro. Rose aime Albert.La suite au prochain numéro Victor Hugo — Toute la lyre
Il est cinq heures du matin. Le jour se lève sur la campagne, d'un vert ardent. Ma fille, naissante, termine sa nuit à cette heure secrète, dans la parenthèse du jour. Anaïs Barbeau-Lavalette — La femme qui fuit
La revue n'est point turcophobe ni chauvine. Elle n'entend nullement sacrifier au patriotisme belliqueux qui est à cette heure le sentiment dominant en Russie Victor Jaclard — Lettre à Vallès
Dans l'immense salle de rédaction, il restait peu de journalistes encore à leurs postes à cette heure tardive. (Citation fictive)
« Et il me fit reproche que je n’avais encore point fait ma toilette à cette heure du jour. » Gaston Leroux — Le Fantôme de l'Opéra
Il se représenta les spectateurs de tantôt qui à cette heure bouffaient des cigares Montherl. — Bestiaires
Ainsi, les vieux se remémorant à la muette leur jeunesse et les jeunes travaillant au loin dans les campagnes, le village dormait abandonné, avec ses fenêtres closes et ses portes ouvertes, sa rue vide, ses venelles désertes, et ses grandes cours où ne gloussaient pas même les poules, qui à cette heure vagabondent dans l’herbe des pâtures ou s’aponichent dans l’ombre des étables. Jean Richepin — Miarka
Il se remémorait le symbolisme de ces heures canoniales qui retraçaient, chaque jour, au fidèle, la brièveté de la vie, lui en résumaient l'image, depuis l'enfance jusqu'à la mort. Récitée, dès l'aube, prime figurait l'adolescence; tierce la jeunesse; sexte la pleine vigueur de l'âge; none les approches de la vieillesse et les vêpres allégorisaient la décrépitude. Elles appartenaient d'ailleurs aux nocturnes et elles se psalmodiaient jadis à six heures du soir, à cette heure où, au temps des équinoxes, le soleil se couche dans la cendre rouge des nuées. Quant aux complies, elles retentissaient, alors que, symbole du trépas, la nuit était venue. Huysmans — En route
Les bus ne circulant plus, elle s’assit sous un abribus un peu désert à cette heure de la nuit pour se protéger contre la petite averse qui continuait de tomber. Paupol Lukuna Mate — La Petite fille du côté de la gare Montparnasse