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Il y a 1110 citations sur l'à voir.
Rien n'est plus triste à voir qu'une ville en abandon, livrée à la désolation et à l'oubli. (Citation fictive)
Il est dangereux d'académifier la pensée. Cela limite notre capacité à innover et à voir les choses sous un angle différent. Pierre Lefèvre — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Dans des univers n’ayant rien à voir avec l’école, on se sert du monde scolaire et de son principe de compétition pour se légitimer dans l’espace social : les concours de meilleurs ouvriers de France, certaines téléréalités, etc. Avec cette académisation de la société, on a une lecture du mérite de plus en plus restrictive. Annabelle Allouch interviewée par Alice Raybaud « Le mérite est un mode de justification des inégalités très commode » — selon la sociologue Annabelle Allouch
Dans l'univers fascinant des télescopes, l'achromat a révolutionné notre façon de regarder les étoiles, en corrigeant l'aberration chromatique qui autrefois limitait notre capacité à voir clairement. François Lemaire — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Comme un peintre qui cherche à achromatiser son tableau pour révéler les formes sans distraction de couleur, je cherche à voir la réalité dans sa forme la plus pure. Marie Dubois — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Dès lors, sortant d’une pénible et longue période de tâtonnements et d’à-coups, le Maroc commençait à voir les conditions mêmes de sa restauration se fixer. Wladimir d’Ormesson — La Question de Tanger in « La Revue de Paris »
Ça! Un aigle! Allons donc!! − Regardez-le ce pauvre oiseau râpé! Ça... Un aigle! Allons donc!! Tout au plus une conscience. Le fait est que le grand aigle était piteux; maigre, battant de l'aile et dépenné, à voir comme il s'acharnait goulûment sur sa douloureuse pitance, le pauvre oiseau semblait n'avoir pas mangé de trois jours. André Gide — Le Prométhée mal enchaîné
Par un argumentaire solide et bien construit, le journaliste a réussi à amener ses lecteurs à voir les choses sous un angle différent. (Citation fictive)
Les enfants apprennent d'abord, dans nos grands établissements d'instruction, à voir l'existence comme elle est. Ils sont là, pêle-mêle avec des camarades appartenant à toutes les classes de la société; ils assistent, sans s'en rendre compte, au petit spectacle, à la comédie des ruses, des vices; ils sont victimes, ils sont trompés, ils sont battus... (...). Je vous dis là les choses comme elles sont et sans vous aligner des phrases; je vous indique l'avantage effectif et inappréciable de la vie des lycées, et vous fais grâce des tirades sur les amitiés d'enfance, sur le mélange heureux des castes différentes, etc., etc., toutes déclamations privées de vérité. auteur
Aujourd’hui, les spécialistes s’accordent pour dire que le traitement de base consiste à empêcher la survenue des règles : c’est la mise en aménorrhée (absence de règles qui n’a rien à voir avec la ménopause artificielle). Asma Kayd — Gynécologie : L’endométriose
L’anglais paie le prix fort de son hégémonie. Car le « globish » disgracieux que l’on ânonne d’un bout à l’autre de notre monde globalisé n’a rien à voir avec la langue abondante, élégante et infiniment plastique qui a fait les riches heures de la littérature d’expression anglaise. Élie Barnavie — « L’Anglais
Cependant les faits exceptionnels observés jusque chez l’homme, peut-être les fables mêmes des anciens, avaient depuis longtemps préparé les naturalistes à voir certains animaux réunir les attributs du mâle et de la femelle. Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau — Les Métamorphoses et la généagénèse
On se met alors à parler des maladies pulmonaires, d’athymhormie, de congestions cérébrales d’origine inconnue, du rhume des foins, de la paix dans le monde, du taux de suicide en hausse dans les pays en développement et plus particulièrement chez les 15-25 ans, de l’incapacité de certains gouvernements à voir la réalité en face. Patrice Pluyette — La traversée du Mozambique par temps calme
Et sait-on précisément à quel endroit est son repaire ? C'est facile à voir en montant sur un rocher qui domine le marais, ses chemins sont tracés au milieu des roseaux brisés, et tous aboutissent à un centre, comme les rayons d'une étoile. Alexandre Dumas — Pauline
Il s’agit de ces singuliers Mémoires de Maigret , où l’écrivain [= Simenon] cède la plume à son personnage majeur et lui permet de raconter comment son créateur a fait de lui une figure de fiction. Inversion savoureuse, mise en abîme imprévue, où l’auteur […] se donne à voir et se trahit à travers sa création. Jacques Dubois — Romanciers du réel de Balzac à Simenon
Comme François Dosse chacun a tendance à voir midi à sa porte et à considérer l'entreprise à l'aune de ses propres recherches, on peut à l'infini écrire sur ce qu'il n'y a pas dans ce travail de plus de mille pages ou refaire le livre que l'on aurait voulu écrire. Revue Le Débat (n° 73) — Gallimard
Mais la vieille futée se sauva dans la rue. Elle n’était pas belle à voir avec sa robe dégrafée par-derrière, ses bas qui retombaient, ses mèches qui flottaient, un œil au beurre noir, le visage flapi et, sans dentier, la bouche flasque. Les gens se retournaient sur son passage. Blaise Cendrars — Emmène-moi au bout du monde
Mais il ne faut pas considérer si légèrement les œuvres des hommes. Car vous-mêmes vous dites que l'habit ne fait pas le moine, et tel est vêtu d'un froc qui au-dedans n'est rien moins que moine, et tel est vêtu d'une cape espagnole qui, dans son courage, n'a rien à voir avec l'Espagne. C'est pourquoi il faut ouvrir le livre et soigneusement peser ce qui y est traité. François Rabelais — Gargantua
Sois pas vache, Jean-Louis. Je suis au bout du rouleau. Il n’y a plus de quoi bouffer à la baraque. J’ai tapé à toutes les portes avant de venir ici. Je sais que tu ne m’aimes pas, d’accord, mais eux, les mômes, ils n’ont rien à voir là-dedans. Didier Daeninckx — Hors limites
Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l'on doit croire que c'était une beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l'éducation de sa fille ; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté ; elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. La plupart des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Madame de Chartres avait une opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour ; elle lui montrait ce qu'il a d'agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux ; elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où plongent les engagements ; et elle lui faisait voir, d'un autre côté, quelle tranquillité suivait la vie d'une honnête femme, et combien la vertu donnait d'éclat et d'élévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance. Mais elle lui faisait voir aussi combien il était difficile de conserver cette vertu, que par une extrême défiance de soi-même, et par un grand soin de s'attacher à ce qui seul peut faire le bonheur d'une femme, qui est d'aimer son mari et d'en être aimée.Cette héritière était alors un des grands partis qu'il y eût en France ; et quoiqu'elle fût dans une extrême jeunesse, l'on avait déjà proposé plusieurs mariages. Madame de Chartres, qui était extrêmement glorieuse, ne trouvait presque rien digne de sa fille ; la voyant dans sa seizième année, elle voulut la mener à la cour. Lorsqu'elle arriva, le vidame alla au-devant d'elle ; il fut surpris de la grande beauté de mademoiselle de Chartres, et il en fut surpris avec raison. La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l'on n'a jamais vu qu'à elle ; tous ses traits étaient réguliers, et son visage et sa personne étaient pleins de grâce et de charmes. Mme de La Fayette — La Princesse de Clèves