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Il y a 21 citations sur l'abattre.
Jérôme est accablé de soucis : sa femme se dévergonde, sa maîtresse lui joue l'Arlésienne, son patron se méfie de lui et son rival cherche à le torpiller...Loin de se laisser abattre, Jérôme décide de réagir. Première étape : éliminer le rival !Mais au lieu d'engager un tueur professionnel, Jérôme charge un scénariste au chômage de la sale besogne... À vivre dans le monde de la fiction, on finit par perdre le sens de la réalité ! Colin Thibert — Barnum TV
On vient d’abattre à Lyon un platane géant. Cet arbre cubait près de 12 mètres et le tronc seul pesait 19540 kilogr. Bulletin de la Société royale forestière de Belgique — volume 15
Il avait beaucoup de mal à remuer les outils à cause de ses douleurs, mais il réussissait tout de même à abattre sa besogne. Charles-Louis Philippe — Dans la petite ville
En avril 1872, les mouches de la Saint-Marc envahirent Paris et sa région. Elles volaient en abondance et venaient s'abattre sur les passants. L'apparition surprenante en nombre prodigieux de cet insecte fit craindre à certains l'annonce d'un fléau. Vincent Albouy — Des insectes en ville
Abattre la cataracte
Abattre du bois. C'est, au jeu de trictrac, abattre des dames pour caser; ... Gattel1797.
Le marbre étant convenablement essuyé, on doit avant d'abattre la forme l'essuyer à son tour ... E. Leclerc — Nouveau manuel complet de typographie historique
Le mouillage d'Hobart-Toron est bon en tout temps, bien qu'il descende parfois de vigoureuses rafales du mont Wellington. Un navire peut y faire toutes les réparations possibles, même y abattre en carène. 1842, IX, p. 46. Dumont d'Urville — Voyage au pôle sud et dans l'Océanie
En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu’ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds de haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même.Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche comme il tombait.« Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure. »Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique, que pour la perte de son livre qu’il adorait.« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre les noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c’était celui de tous qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène. Stendhal — Le Rouge et le Noir
Vieillir, c'est découvrir la transparence, brûler les frontières, fondre les limites, abattre les paravents... Y-a-t-il plus passionnant voyage que celui de la vie ? Jusqu'à la mort incluse ? Maria Casarès — Résidence privilégiée
Les tarés extrémistes n'ont pas de frontières, ils peuvent frapper partout ! Ce qui est rassurant, c'est qu'ils ne sont pas capables d'abattre un caricaturiste qui est seul chez lui... Ils sont nuls, les caricaturistes sont pourtant des cibles faciles ! Charb — le JDD du 3 janvier 2010
L'acceptation, c'est la mort. Il faut lutter toujours, ne pas se laisser abattre, réinventer la vie. Claudette Picard — L'autre côté du lac
Les difficultés ne sont pas faites pour abattre mais pour être abattues. Charles de Montalembert
Si ce qui bat en nous était vraiment notre coeur, il ne mourrait pas pour nous abattre du même coup. Stanislaw Jerzy Lec — Nouvelles pensées échevelées
Il faut abattre le libéralisme, car il donne des armes à ceux qui veulent lui substituer l'autoritarisme. Georges Wolinski — Giscard n'est pas drôle
Ah ! La volupté d'abattre du travail comme on abat des arbres, de s'attaquer à une montagne de papier comme on escalade le Mont Blanc pour donner, peu à peu, au bureau l'aspect du Sahara. Philippe Bouvard — Journal 1992-1996
Si on parvient à abattre l’arbre, c’est que le manche de la cognée s’est mis de la partie. Proverbe malgache
On considère le chef d'entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu voient en lui le cheval qui tire le char. Winston Churchill
Quiconque tranche avec un couteau la gorge d'un boeuf et reste sourd aux meuglements d'effroi, quiconque est capable d'abattre de sang-froid le chevreau hurlant et mange l'oiseau qu'il a lui-même nourri, est-il encore très éloigné du crime ? Pythagore
Le vrai courage ne se laisse jamais abattre. Fénelon — Télémaque