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Il y a 164 citations sur l'abattu.
Le grand chêne, foudroyé par l'orage, s'est abattu sur la chaumière, la réduisant en miettes. (Citation fictive)
Et les marteaux continuaient de rouler comme une diligence sur le pavé de la ville. Ah! Nous en avons abattu de l'ouvrage en ce temps. Erckmann-Chatrian — Histoire d'un paysan
L’oncle Gaspard était piqueur, c’est-à-dire qu’au moyen d’un pic, il abattait le charbon dans la mine ; Alexis était son rouleur...; arrivée à ce puits...; dans lequel on entassait le charbon abattu ; arrivée à ce puits.... Hector Malot — Sans famille
Le déluge s'est abattu sur la ville, aiguayant les rues et les maisons, transformant le paysage urbain en un tableau de désolation. (Citation fictive)
Le 11 août 1805, […], si le vent n’avait pas tourné subitement du sud au nord, Napoléon eût dicté la paix à Londres et abattu sans retour l’Angleterre. Au lieu de cela Villeneuve dut relâcher à Cadix, non loin de Trafalgar. Ce petit changement anémométrique, en sauvant l’Angleterre, fut cause de bien des événements. Augustin Cabanès — L’Histoire éclairée par la Clinique
Le célèbre dessinateur, billettiste, chroniqueur et éditorialiste Saïd Mekbel est abattu d’une balle dans la tête. Forte participation des bédéistes algériens — Le Midi libre
Les matériaux nécessaires ont été collectés sur place, à savoir du bois sec déjà abattu et billonné sur place. Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne — info-mag-annonce.com
Ces [bûcherons] cordent le bois qu’ils ont abattu sur des châssis (racks) en fer qui sont tirés avec l’autochenille au chemin de charroyage. Camille Legendre — Le Travailleur forestier québécois
On connaissait l’assereau et on avait même abattu la pointe jusqu’à une chauve ; mais on ne connaissait pas la rembrayure, et le suif placé sur l’assereau ne révéla aucun mouvement avant la chute elle-même ; 2 ouvriers furent tués par ce bloc. Société de l’industrie minérale — Saint-Étienne
Dans les affres de la tension, il a abattu la baste, cet as de trèfle qui, dans le jeu de l'hombre, peut changer le cours d'une partie. (Citation fictive)
Dans le salon où jadis résonnaient les idées progressistes, un silence lourd s'était abattu dès l'entrée des bonaparteux. Gérard Lefort — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. Rosa Moussaoui — Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin
Il fut facile de faire reculer les pinèdes : une équipe de bousquetiers s’en chargea, moyennant la moitié du bois abattu : naturellement, il fallu les surveiller, car pour augmenter leur part de bois, ils auraient rasé les deux coteaux jusqu’à la crête : oui, c’est comme ça les bousquetiers. Marcel Pagnol — Manon des sources
Dans le milieu forestier, le travail de l'homme ne s'arrête pas à l'abattage d'un arbre, il doit ensuite 'corder' soigneusement la récolte, une tâche consistant à mesurer précisément le volume du bois abattu en se servant d'une unité spécifique : la corde. (Citation fictive)
Le débosquage des forêts anciennes révèle souvent les secrets enfouis de la nature, comme si chaque arbre abattu était un chapitre d'histoire qui se referme. Henri Fontalier — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Abattre la cataracte
Abattre du bois. C'est, au jeu de trictrac, abattre des dames pour caser; ... Gattel1797.
Le marbre étant convenablement essuyé, on doit avant d'abattre la forme l'essuyer à son tour ... E. Leclerc — Nouveau manuel complet de typographie historique
Le mouillage d'Hobart-Toron est bon en tout temps, bien qu'il descende parfois de vigoureuses rafales du mont Wellington. Un navire peut y faire toutes les réparations possibles, même y abattre en carène. 1842, IX, p. 46. Dumont d'Urville — Voyage au pôle sud et dans l'Océanie
Arlequin arrive en saluant Cléantis qui sort. Il va tirer Euphrosine par la manche.EuphrosineQue me voulez-vous ?Arlequin, riant.Eh ! eh ! eh ! ne vous a-t-on pas parlé de moi ?EuphrosineLaissez-moi, je vous prie.ArlequinEh ! là, là, regardez-moi dans l’œil pour deviner ma pensée.EuphrosineEh ! pensez ce qu’il vous plaira.ArlequinM’entendez-vous un peu ?EuphrosineNon.ArlequinC’est que je n’ai encore rien dit.Euphrosine, impatiente.Ahi !ArlequinNe mentez point ; on vous a communiqué les sentiments de mon âme ; rien n’est plus obligeant pour vous.EuphrosineQuel état !ArlequinVous me trouvez un peu nigaud, n’est-il pas vrai ? Mais cela se passera ; c’est que je vous aime, et que je ne sais comment vous le dire.EuphrosineVous ?ArlequinEh pardi ! oui ; qu’est-ce qu’on peut faire de mieux ? Vous êtes si belle ! il faut bien vous donner son cœur, aussi bien vous le prendriez de vous-même.EuphrosineVoici le comble de mon infortune.Arlequin, lui regardant les mains.Quelles mains ravissantes ! les jolis petits doigts ! que je serais heureux avec cela ! mon petit cœur en ferait bien son profit. Reine, je suis bien tendre, mais vous ne voyez rien. Si vous aviez la charité d’être tendre aussi, oh ! je deviendrais fou tout à fait.EuphrosineTu ne l’es déjà que trop.ArlequinJe ne le serai jamais tant que vous en êtes digne.EuphrosineJe ne suis digne que de pitié, mon enfant.ArlequinBon, bon ! à qui est-ce que vous contez cela ? vous êtes digne de toutes les dignités imaginables ; un empereur ne vous vaut pas, ni moi non plus ; mais me voilà, moi, et un empereur n’y est pas ; et un rien qu’on voit vaut mieux que quelque chose qu’on ne voit pas. Qu’en dites-vous ?EuphrosineArlequin, il me semble que tu n’as point le cœur mauvais.ArlequinOh ! il ne s’en fait plus de cette pâte-là ; je suis un mouton.EuphrosineRespecte donc le malheur que j’éprouve.ArlequinHélas ! je me mettrais à genoux devant lui.EuphrosineNe persécute point une infortunée, parce que tu peux la persécuter impunément. Vois l’extrémité où je suis réduite ; et si tu n’as point d’égard au rang que je tenais dans le monde, à ma naissance, à mon éducation, du moins que mes disgrâces, que mon esclavage, que ma douleur t’attendrissent. Tu peux ici m’outrager autant que tu le voudras ; je suis sans asile et sans défense ; je n’ai que mon désespoir pour tout secours, j’ai besoin de la compassion de tout le monde, de la tienne même, Arlequin ; voilà l’état où je suis ; ne le trouves-tu pas assez misérable ? Tu es devenu libre et heureux, cela doit-il te rendre méchant ? Je n’ai pas la force de t’en dire davantage : je ne t’ai jamais fait de mal ; n’ajoute rien à celui que je souffre.Arlequin, abattu et les bras abaissés, et comme immobile.J’ai perdu la parole. Marivaux — L'île des esclaves