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Il y a 59 citations sur l'abord.
Tumultueux concours de monde aux abords de l’embarcadère, gens qui partent et gens qui regardent partir, recrutés parmi la population cosmopolite de Bakou. Jules Verne — Claudius Bombarnac
Seulement, je me rends compte qu’il n’apparaissait tel que je l’ai retenu que dans l’intimité du foyer, après que le contact avait dissipé les préventions que causaient son aspect et son abord. Joseph Caillaux — Mes Mémoires
L'intérieur de la salle est cependant plus confortable que les abords ne le promettent. Théophile Gautier — O Voyages en Espagne
A neuf ou dix ans, tout est à peu près en ordre s'il ne s'est pas produit d'accident dans l'évolution. Depuis cet âge jusqu'aux abords de la puberté, l'enfant, et surtout le garçon, passe par une phase extrêmement réaliste, la moins accessible généralement à la vie intérieure. Emmanuel Mounier — Traité du caractère
Le taximètre étant simple et léger, on peut en avoir un de chaque côté en abord de la carlingue [de l'avion],... A.-B. Duval, L. Hébrard — Traité pratique de navigation aérienne
Je ne puis dire combien cette enfant me plut tout d'abord. Alphonse France — Le Crime de Sylvestre Bonnard
Abord après (d') loc. adv. Aussitôt après, immédiatement après. Je vais à la poste, et je vous rejoins d'abord après. « Il n'est pas rare de voir d'abord après une bise noire ou un séchard, se lever un vent de midi. » Cette expression, d'abord après, fort usitée chez nous et dans le Midi de la France, n'est pas française. J. Humbert — Nouveau glossaire genevois
... je ne puis pas t'emmener, François. Si je connaissais bien mon chemin, tu m'accompagnerais. Mais il faut d'abord que je le retrouve sur le plan, et je n'y parviens pas. Alain-Fournier — Le Grand Meaulnes
Céluta (...), s'avança vers la grotte des ancêtres. Il étoit plus de minuit lorsqu'elle y arriva : elle ne se put défendre d'une secrète terreur, à l'abord de ce lieu redoutable. auteur
Restons encore un peu sur le plateau, et dans l'abord immédiat. Il y avait, au-dessus, les chênes; en bas, la source. J. de Pesquidoux — Le Livre de raison
Son teint coloré et frais, toutes ses dents bien blanches qu'il avait conservées et que son rire faisait voir, lui donnaient cet air ouvert et facile qui fait dire d'un homme : c'est un bon enfant, et d'un vieillard : c'est un bonhomme. C'était, on s'en souvient, l'effet qu'il avait fait à Napoléon. Au premier abord et pour qui le voyait pour la première fois, ce n'était guère qu'un bonhomme en effet. Mais si l'on restait quelques heures près de lui, et pour peu qu'on le vît pensif, le bonhomme se transfigurait peu à peu et prenait je ne sais quoi d'imposant; ... Victor Hugo — Les Misérables
Un choc agréable et de premier abord : la salle accablée, d'or, de l'Athénée. Colette — Fanal bleu
D'abord il ne put rien lire, mais l'enveloppe était mince, et en la faisant adhérer à la carte dure qui y était incluse, il put à travers sa transparence lire les derniers mots. Marcel Proust — Un amour de Swann
La Bovarette emprunte d'abord des itinéraires de délestage : la lecture, le quiz astrologique, le masque de beauté, la cotisation à Médecins sans frontières, l'acupuncture. Marc Lambron — Carnet de bal
Car peu m'importe à moi que l'homme soit plus ou moins comblé. Ce qui m'importe c'est qu'il soit plus ou moins homme. Je ne demande point d'abord si l'homme, oui ou non, sera heureux, mais quel homme sera heureux. Et peu m'importe l'opulence des sédentaires repus, comme du bétail dans l'étable… Antoine de Saint-Exupéry — Citadelle
Il tomba sur les genoux, d'abord, puis s'abattit, la face en avant. Van der Meersch — Empreinte dieu
Pardonnez, si j'achève en peu de mots un récit qui me tue. Je vous raconte un malheur qui n'eut jamais d'exemple. Toute ma vie est destinée à le pleurer. Mais, quoique je le porte sans cesse dans ma mémoire, mon âme semble reculer d'horreur, chaque fois que j'entreprends de l'exprimer.Nous avions passé tranquillement une partie de la nuit. Je croyais ma chère maîtresse endormie et je n'osais pousser le moindre souffle, dans la crainte de troubler son sommeil. Je m'aperçus dès le point du jour, en touchant ses mains, qu'elle les avait froides et tremblantes. Je les approchai de mon sein, pour les échauffer. Elle sentit ce mouvement, et, faisant un effort pour saisir les miennes, elle me dit, d'une voix faible, qu'elle se croyait à sa dernière heure. Je ne pris d'abord ce discours que pour un langage ordinaire dans l'infortune, et je n'y répondis que par les tendres consolations de l'amour. Mais, ses soupirs fréquents, son silence à mes interrogations, le serrement de ses mains, dans lesquelles elle continuait de tenir les miennes me firent connaître que la fin de ses malheurs approchait. N'exigez point de moi que je vous décrive mes sentiments, ni que je vous rapporte ses dernières expressions. Je la perdis ; je reçus d'elle des marques d'amour, au moment même qu'elle expirait. C'est tout ce que j'ai la force de vous apprendre de ce fatal et déplorable événement.Mon âme ne suivit pas la sienne. Le Ciel ne me trouva point, sans doute, assez rigoureusement puni. Il a voulu que j'aie traîné, depuis, une vie languissante et misérable. Je renonce volontairement à la mener jamais plus heureuse.Je demeurai plus de vingt-quatre heures la bouche attachée sur le visage et sur les mains de ma chère Manon. Abbé Prévost — Manon Lescaut
Nous décidâmes d'abord, par décret du 23 septembre, que les hommes restant sous les armes auraient à contracter un engagement en bonne et due forme pour la durée de la guerre. De ce fait, la situation des maquisards se trouvait légalement réglée. De Gaulle — Mémoires de guerre
La photo, d'abord modeste moyen de diffusion destiné à faire connaître les chefs-d'œuvre incontestés à ceux qui ne pouvaient en acheter la gravure, semblait devoir confirmer les valeurs acquises. André Malraux — Le Musée Imaginaire
Que cette lettre soit une preuve que je vous donne le droit de publier Notre-Dame des Fleurs et le Miracle de la Rose avec cette réserve que le premier cité paraîtra avant le second. Je vous remercie des cinq mille francs que j'ai d'abord reçu de vous en acompte. Jean Genet — Lettres à Olga et Marc Barbezat