Accueil > Citations > Citations sur l'absorbé
Il y a 119 citations sur l'absorbé.
Dans le recoin d'une chapelle, l'abbé, le regard absorbé par le mince volume de son bref, s'imprégnait des offices du jour en silence. (Citation fictive)
Le blessé avait absorbé le contenu entier d’un carafon de rhum en guise de cordial et cela l’avait saoulé. Michel Leiris — L’âge d’homme
Le froid cémenteux de cette cave voûtée se fit écho de nos inquiétudes les plus profondes, comme si chaque pierre avait absorbé nos peurs ancestrales. Jacques Belleau — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Dans son reportage, le journaliste écrivit : 'Il était si absorbé par son enquête qu'il n'aperçut pas la banane sur le trottoir, la victime d'un casse-cul pittoresque et impromptu.' (Citation fictive)
Dans le silence de la bibliothèque, un léger chantonnement s'échappait des lèvres du vieil homme absorbé par son livre, ajoutant une note de vie à l'atmosphère studieuse. Marc Dubois — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
On ne voit pas souvent les yeux du charroyeur, absorbé qu'il est par la masse de ce qu'il transporte ; mais lorsqu'on les croise, on y lit toute l'histoire d'une vie laborieuse. Armand Leclair — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
De tout ce vague ravissement, il lui restait, en effet, une griserie légère qui se dissipait assez vite malgré ses efforts pour en retenir quelque chose, car elle était agréable mais un quart d’heure plus tard absorbé par un exercice de grammaire grecque il ne songeait plus qu’à la conjugaison des verbes en μι. Julien Green — Moïra
Dans le silence oppressant de la salle de rédaction, le bruit crapoteux d'un rédacteur absorbé par sa pipe à tabac résonnait comme une provocation. (Citation fictive)
Cette toxicité était induite par la cyclohexylamine, qui est un métabolite du cyclamate produit par fermentation microbiale du cyclamate non absorbé dans l’intestin « grêle ». Béatrice de Reynal — Jean-Louis Multon
Dans la grande fresque de l'histoire humaine, chaque événement individuel perd son isolement pour être absorbé dans l'englobement du récit global. (Citation fictive)
Il ne pouvait suivre aucune carrière, étant absorbé dans les estaminets. Gustave Flaubert — Trois Contes : Un cœur simple
Dans son reportage sur la crise de l'eau en Afrique, le journaliste a décrit le climat aride comme 'un vent dessiccatif qui semble absorbé chaque goutte d'humidité et transforme la terre en une toile craquelée'. (Citation fictive)
(Figuré) Après Lafarge taillé en morceaux par le suisse Holcim, Alcatel absorbé par le finlandais Nokia, Technip fusionné avec l’américain FMC et Alstom Énergie vendu à General Electric, après des semaines de ferraillements avec Arnaud Montebourg, c’est encore un fleuron de l’industrie hexagonale qui disparaît. Allemagne : Macron a « la trouille » — Le Canard Enchaîné
Dans sa soif insatiable de pouvoir, l'entreprise a absorbé toutes les petites structures environnantes, ne laissant derrière elle qu'un paysage économique désolé. (Citation fictive)
Il semble absorbé dans ses pensées,tournant et retournant les faces colorées de son Rubik's Cube , le casse-tête du moment qui envahit les bureaux etles cours d'école. Jean-Marie Pontaut & Eric Pelletier — Qui a tué le juge Michel ?
Dans le café brumeux du coin, j'aperçus un vieux bésiclard absorbé par la lecture d'un journal écorné, comme si les nouvelles du monde pouvaient encore l'étonner. Henri de Clairvaux — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Nous avons vu que la pression est la même dans l’évaporateur et l'absorbeur, mais le mélange de gaz ammoniac-hydrogène dans l’évaporateur a une densité plus forte que celle de l'hydrogène dans l'absorbeur où le gaz ammoniac est absorbé par la solution pauvre. Pierre Rapin — Patrick Jacquard & Serge Sandre
France Observateur écrit: « Ce n'est pas faire de la démagogie antiparlementaire que d'affirmer que le prix du degré-hecto a absorbé davantage de Conseils des ministres que la guerre d'Indochine ou, bien entendu, la question des salaires. » Helga-Jane Scarwell — Du « super-ternaire » aux biocarburants
Le bitume libre qu’on ajoute est évidemment absorbé par celui déjà logé dans les pores du calcaire ; véhiculé par lui, il pénètre jusque dans les plus intimes cavités de l’asphalte, comme une goutte d’huile suit le chemin tracé par une autre goutte ; mais on ne saurait prétendre que le bitume libre apporte avec lui des propriétés nouvelles ; ses fonctions sont purement accessoires ; il aide à la fusion de la roche ; il supplée aux huiles imprégnantes perdues par l’évaporation, il prépare la pâte pour la trituration et la cuisson, comme la salive, si l’on veut nous permettre cette comparaison, humecte les aliments, les dispose pour la mastication et favorise leur transformation. Léon Malo — « N° 4 : Note sur l’asphalte »
Fort de ses trois ans d’expérience, Franck pense qu’il existe des conducteurs sérieux, même parmi les noirs. A… est aussi de cet avis, bien entendu. Elle s’est abstenue de parler pendant la discussion sur la résistance comparée des machines, mais la question des chauffeurs motive de sa part une intervention assez longue et catégorique. Il se peut d’ailleurs qu’elle ait raison. Dans ce cas, Franck devrait avoir raison aussi. Tous les deux parlent maintenant du roman que A… est en train de lire, dont l’action se déroule en Afrique. L’héroïne ne supporte pas le climat tropical (comme Christiane). La chaleur semble même produire chez elle de véritables crises :“C’est mental, surtout, ces choses-là”, dit Franck. Il fait ensuite une allusion, peu claire pour celui qui n’a pas feuilleté le livre, à la conduite du mari. Sa phrase se termine par “savoir la prendre” ou “savoir l’apprendre”, sans qu’il soit possible de déterminer avec certitude de qui il s’agit, ou de quoi. Franck regarde A…, qui regarde Franck. Elle lui adresse un sourire rapide, vite absorbé par la pénombre. Elle a compris, puisqu’elle connaît l’histoire. Non, ses traits n’ont pas bougé. Leur immobilité n’est pas si récente : les lèvres sont restées figées depuis ses dernières paroles. Le sourire fugitif ne devait être qu’un reflet de la lampe, ou l’ombre d’un papillon. Du reste, elle n’était déjà plus tournée vers Franck, à ce moment-là. Elle venait de ramener la tête dans l’axe de la table et regardait droit devant soi, en direction du mur nu, où une tache noirâtre marque l’emplacement du mille-pattes écrasé la semaine dernière, au début du mois, le mois précédent peut-être, ou plus tard. Le visage de Franck, presque à contre-jour, ne livre pas la moindre expression. Le boy fait son entrée pour ôter les assiettes. A… lui demande, comme d’habitude, de servir le café sur la terrasse. Là, l’obscurité est totale. Personne ne parle plus. Le bruit des criquets a cessé. Alain Robbe-Grillet — La Jalousie