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Citations sur l'abstrait

Il y a 101 citations sur l'abstrait.

• L’universalisme des Lumières était déjà accusé de couper l’homme de ses racines pour dessiner un être abstrait et désincarné, détourné de l’ordre naturel divin.

• Dans le domaine abstrait de la topologie, le mot 'dense' est utilisé pour décrire une partie d'un espace qui est si profondément et intimement liée à cet espace que son adhérence, ou l'ensemble de ses limites, coïncide parfaitement avec ce dernier.

• Comme un peintre abstrait déconstruit le visible pour en extraire l'essence, la décombinaison est l'acte libérateur qui extrait la pureté cachée au cœur de la matière.

• M. Laporte dit que l’on abstrait lorsqu’on pense à l’état isolé ce qui n’est point fait pour exister isolément. Le concret, par opposition, est une totalité qui peut exister par soi seule.

• Comme un peintre abstrait traduit ses émotions en couleurs et formes, la désoxyribonucléase transcrit le langage de l'ADN en un ballet moléculaire.

• Dans l'art subtil du diagnostic, la kystographie est cette touche finale qui apporte la clarté au tableau souvent abstrait des symptômes.

• Dans le silence de la pièce, l'effilure de la lumière à travers les rideaux dessinait un tableau abstrait sur le parquet vieilli.

• Dans le monde complexe des mathématiques, chaque élément, aussi abstrait soit-il, contribue à la structure intégrale de l'ensemble auquel il appartient, Le Monde des Mathématiques.

• Une classe est un type abstrait qui encapsule données et traitement. C’est une sorte de moule qui permet ensuite de créer autant d’instances qu’on veut. Ces instances seront des objets de la classe auxquels on pourra effectivement envoyer des messages qui activeront les méthodes correspondantes.

• ... saint Thomas pense (...) que notre concept d'être est et reste abstrait du sensible, de sorte que si nous essayons de l'appliquer à un pur intelligible, tel que Dieu, il ne peut lui convenir que par analogie et ne devient utilisable que corrigé par toutes les négations nécessaires. 1932p. 59.

• Dans le ballet abstrait des mathématiques, le foncteur est le maestro invisible, orchestrant l'harmonie entre deux catégories en associant à chaque danseur - objet ou morphisme - de l'une, un partenaire dans l'autre, tout en respectant la chorégraphie intrinsèque de chaque couple.

• Dans les tréfonds d'une mine, l'éclat unique de l'héliotrope, ce jaspe aux veines rouge vif tranchant sur un fond verdâtre, saissait l'œil tel un tableau abstrait naturel.

• L'artiste contemplait son œuvre, un tableau abstrait où les couleurs s'étendaient en taches lenticulées, évoquant une galaxie lointaine.

• Comme un peintre abstrait joue avec les formes et les couleurs, nous linguistes, jouons avec les logatomes pour déchiffrer les mystères de la parole.

• Bébé abstrait le bleu de plusieurs jouets bleus, mais ne lui parlez pas d’abstraire.

• Dans le tumulte de la rédaction, le journaliste s'était abstrait du monde pour mieux se plonger dans l'analyse politique pointue qui monopolisait son esprit.

• Les miracles de la science sont souvent invisibles à nos yeux. Prenez par exemple l'achromaticité : un concept abstrait pour beaucoup, mais une prouesse technologique pour ceux qui comprennent sa vraie nature.

• Dans l'écriture du logiciel, l'assembleur joue le rôle d'une baguette magique, rendant un code source abstrait immédiatement exécutable par le processeur.

• L'art abstrait est l'ultime conversation averbale avec l'âme, où chaque couleur et forme remplace un mot jamais prononcé.

• Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre; il dort peu, et d’un sommeil fort léger; il est  abstrait, rêveur, et il a avec de l’esprit l’air d’un stupide: il oublie de dire ce qu’il sait, ou de parler d’événements qui lui  sont connus; et s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal, il croit peser à ceux à qui il parle, il conte brièvement, mais  froidement; il ne se fait pas écouter, il ne fait point rire. Il applaudit, il sourit à ce que les autres lui disent, il est de leur  avis; il court, il vole pour leur rendre de petits services. Il est complaisant, flatteur, empressé; il est mystérieux sur ses  affaires, quelquefois menteur; il est superstitieux, scrupuleux, timide. Il marche doucement et légèrement, il semble  craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il n’ose les lever sur ceux qui passent. Il n’est jamais du nombre de  ceux qui forment un cercle pour discourir; il se met derrière celui qui parle, recueille furtivement ce qui se dit, et il se  retire si on le regarde. Il n’occupe point de lieu, il ne tient point de place; il va les épaules serrées, le chapeau abaissé sur  ses yeux pour n’être point vu; il se replie et se renferme dans son manteau; il n’y a point de rues ni de galeries si  embarrassées et si remplies de monde, où il ne trouve moyen de passer sans effort, et de se couler sans être aperçu. Si on  le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siège; il parle bas dans la conversation, et il articule mal; libre  néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle, médiocrement prévenu des ministres et du ministère. Il  n’ouvre la bouche que pour répondre; il tousse, il se mouche sous son chapeau, il crache presque sur soi, et il attend qu’il  soit seul pour éternuer, ou, si cela lui arrive, c’est à l’insu de la compagnie: il n’en coûte à personne ni salut ni compliment.  Il est pauvre.