Accueil > Citations > Citations sur l'albin
Citations sur l'albin
Il y a 79 citations sur l'albin.
-
[...] ils ont su tirer parti du serment féodal, ce lien personnel, d’homme à homme, qui sur toute l’étendue du territoire unit entre eux grands et petits barons en un réseau de droits et de devoirs réciproques -— vaste filet tressé maille à maille, et pour nous difficilement démêlable tant le résultat diffère de l’État centralisé tel que nous le connaissons. — (Régine Pernoud, Aliénor d'Aquitaine, Éditions Albin Michel, Paris, 1965, page 12)
-
— […]. C'est une vraie propriété de gens fortunés. Il y a plus de quatre mille mètres carrés de terrain, ce qui est beaucoup pour cette partie de la ville, une piscine, un court de bolo et... — Bolo ? — C'est un jeu de raquette à mi-chemin entre le squash et le jokari, je crois, dit Robert avec un haussement d'épaules. — (Robin Cook, Rémission, traduit de l'américain par Pierre Reignier, Éditions Albin Michel, 2011)
-
— Qu’est-ce qu’il vous faut ? Je suis atteint de jérôme-boschisme, appelé aussi paranoïa cathartique. Même Ethel me regarda avec effroi. Ma formule avait porté. — (Amélie Nothomb, Attentat, Éditions Albin Michel, Paris, 1997, p. 72)
-
"— J’ai préparé de la zarzuela, dit-il.— Qu’est-ce que c’est ?— Pour simplifier, c’est de la paella sans le riz. — (Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 102)
-
Il contempla son verre où la lumière de la lampe se réfractait et soupira : — Nul n'y peut rien! — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935)
-
(Figuré) — Elle devait croire à son rôle, mieux en créer un à sa mesure. Il ne fallait pas que le temps la vaccinât, comme ces vieux maîtres flapis qui traînaient autrefois leurs savates dans les couloirs cirés des Instituts. — (Louise-Yveline Féray, La fête des eaux: Une récréation asienne, Éditions Albin Michel, 1966, chap. mi)
-
— À quoi buvons-nous ? — À l’or, bien sûr. — À l’or, reprit don Elemirio d’une voix mystique.La gorgée les transit. — (Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 50)
-
Lorsque tous les nouveaux membres eurent bu, Bendix leva le calice pour porter un toast. — Ils ont goûté au Feu de l'Illumination ! Bienvenue parmi les Péithologiens, nouveaux Poètes et Aventuriers ! — (Melissa de La Cruz, Bloody Valentine, dans la série : Les vampires de Manhattan, traduit de l'anglais (américain) par Valérie Le Plouhinec, Albin Michel (collection Wiz, 2011, chap. 4)
-
Saturnine grimaça et déclara :— Si nous n'étions pas en train de boire le meilleur champagne du monde, je quitterais la pièce face à tant de mauvaise foi.— Emportez donc la bouteille dans vos appartements.— J'ai horreur de boire seule. Je préfère encore la pire des compagnies.— Que vous êtes superlative ! — (Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 76)
-
— Et vous comptez tenir le barbeuc dehors tout à l'heure, aussi ? Retourner les steaks hachés à ma place ? — (Amanda Boyden, En attendant Babylone, Albin Michel, 2010, chap.10)
-
"— Hé Véronique, tu confonds une sonnerie et un interrupteur.— Faut pas nous prendre pour des gogoles, merde ! — (Leïla Bahsaïn, La Théorie des aubergines, Éditions Albin Michel, 2021, chap. 27)
-
[…] mais on voyait assez clair pour découvrir, à l'horizon — […] — la ligne ocre des sables. Elle se silhouettait sur le ciel rose, avec une précision, une netteté de morsure à l’eau-forte, […]. — (Francis Carco, Palace-Égypte, Éditions Albin Michel, Paris, 1933)
-
François la regarda. — Complétement schlass ! dit-il, avec dégoût. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 135)
-
- Rien à boire ni à bouffer. Ils la sautent comme on ne l’a peut-être jamais sautée. - (Roger Vercel Capitaine Conan Albin Michel 1934 réédition Le Livre de Poche page 37)
-
--- Et on entend encore résonner la phrase banale du mari, la phrase étrangère à elle, la phrase blasphématoire dans cette chambre où elle apporte sa nudité. --- (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
-
Il avait endossé pour la circonstance un complet vert — peut-être un peu voyant — et orné sa cravate d’une perle qu’il reluquait sans fausse honte, ni, je dois bien le dire, une ombre de vanité. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
-
(Par analogie) — Un piaf curieux était déjà venu aux nouvelles. Posé sur la rambarde du balcon, il avait jeté un regard exploratoire dans la pièce. — (Denis Humbert, Une saison Caraïbe, Éditions Albin Michel, 2009, chapitre 7)
-
— Non, dit Gabel. Vous avez oublié la perte de mon pucelage à quinze ans et demi avec ma prof de musique et la tache de vin qui me décore la fesse gauche ! — (Jean-François Coatmeur, Narcose, Albin Michel, 1987)
-
— […] Votre pays a une frontière avec l’Allemagne et vous ne pouviez pas savoir ce que nous, qui vivons à l’autre bout de la planète, nous savons ?— […] La Belgique a peut-être une frontière avec l’Allemagne mais le Japon, pendant la dernière guerre, a eu bien plus qu’une frontière en commun avec l’Allemagne ! — (Amélie Nothomb, Stupeur et Tremblements, Éditions Albin Michel, Paris, 1999)
-
On continua à se goinfrer — c'était l'heure des petits fours —, à s’arsouiller bourgeoisement et à pétuner comme si de rien n'était. — (Jean-François Coatmeur, Une écharde au coeur, Albin Michel, 2010)
-
— Dis donc, vieux, moi, ton salut, je m’en fous, mais il y a le commandant, là derrière, qui vient d’en paumer trois et de prendre leurs noms !… — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 45)
-
— Que veux-tu dire ?— La théière. Vous savez bien, quoi : la vespasienne du parc. On appelle ça chez Mme de Monceau. Non ? — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
-
Marigner nous apprend que ces phénomènes se produisent en Russie surtout et nous entretient aussi de palingénésie — idée qui curieusement brillera par sa rareté dans les discours vampirologiques ultérieurs (cf. infra). — (Les vampires, sous la direction d’Antoine Faivre & Jean Marigny, Cahiers de l'Hermétisme, éd. Albin Michel, 1993, p. 47)
-
— Comment est Sandrine ? demanda Anne. — Plutôt jolie, plutôt nunuche, répondit Laura. Elle a peur de nous ; c’est assez pissant. — (Noëlle Loriot, Vera, Albin Michel, 1999, 2016, chapitre VI)
-
— Arrête ! Arrête dis‑je Je ne veux pas saliver pour ce veau alors que tu m'as promisd esno isettesd ’agneau.— (Fanny Deschamps Croqu e‑en‑bouche1976 Albin Michel)
-
De n’pas danser, on mord les autres, n’est-ce pas ? et j’ai justement vu — quand tu m’interrogeais — une connaissance avec qui j’suis en affaire et qui, en douce, m’a fait signe de rappliquer. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
-
Pendant qu’elle était à la cave, j’insultai le chat :— Imbécile. Elle allait enfin m’apprendre son emploi du temps et il a fallu que monsieur vienne réclamer son miaou. — (Amélie Nothomb, Le Fait du prince, Éditions Albin Michel, Paris, 2008)
-
La porte du pullman de queue, fermée à clef, s'ouvrit : superbement, admirablement vide, la voiture offrait à ses visiteurs impromptus le plus admirable décor de marqueterie en bois de rose — jaune citron et carmin pâle — qui se pût imaginer. — (Pierre-Jean Remy, Orient-Express, vol.2, Albin Michel, 1984)
-
Le capuchon, qui recouvre la tige du clitoris, est relié aux petites lèvres situées de part et d'autre du clitoris, et qui entourent l'ouverture vaginale. Durant l'excitation sexuelle les petites lèvres se gonflent grâce à leurs tissus érectiles. Notre corps, nous-mêmes, Paris, Albin Michel
-
Le médecin avait pris mes doigts qui résistaient, il les avait posés doucement sur le ventre plat, et j’avais frissonné en rencontrant un rideau rigide, une chair de bois qui ne céderait qu’à la mort…— Péritonite aiguë généralisée… Une laparotomie serait inutile… — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 110.)
-
— Vous ne voulez pas raconter vos livres, vous ne voulez pas raconter vos amours… Vous ne voulez rien raconter.— Je n’aime pas raconter l’irracontable.— (Amélie Nothomb, Péplum, Éditions Albin Michel, Paris, 1996, page 76 de l’édition 2010)
-
Comme toutes les idées ou les images que nous employons pour tenter de dire notre relation à Dieu, celle de la présence de Dieu dans l'âme est vraie, mais elle ne dit pas tout du mystère. En particulier, il faudrait pouvoir dire que le fait de « demeurer dans » — ce que la théologie appelle l'inhabitation — est réciproque entre Dieu et l'homme. Dieu demeure en l'homme, mais l'homme est appelé à demeurer en Dieu. — (Jean-Marie Gueullette, Petit traité de prière silencieuse, Albin Michel, 2011)
-
(Figuré) — […], et des flocons de neige tremblotaient par instants dans le halo des réverbères au milieu des hachures de l’averse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
-
Lui qui, tous les ans, sitôt débarqué, travaillait à tout ce qu’on voulait, lui qui, comme on disait, n’avait jamais de « non », et que les femmes citaient en exemple à leurs hommes, il n’était bon, maintenant, qu’à gueuser sur le port : — Il est devenu fainéant ! — (Roger Vercel, En dérive, Albin Michel, 1931)
-
— Il est dans le film ? demanda la grimeuse. — (Amélie Nothomb, Attentat, Éditions Albin Michel, Paris, 1997, p. 20)
-
— Les spécialistes vous le diront : aucune aristocratie n’arrive à la cheville de l’espagnole. C’est si vrai que nous avons dû inventer un nouveau mot pour désigner la noblesse de notre pays.— La grandesse. — (Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 26)
-
Un cidre gaillard, moqueur, suave, gouleyant, le cidre de la complainte et de la cantilène, le cidre — pas bu — des vivants, et des morts qui s’esquivent des enclos paroissiaux afin de venir licher dans les caves et les secrets celliers. — (Charles Le Quintrec, Le Château d’amour, Albin Michel, 1977, p. 74)
-
(Absolument) — Oh ! gouailla-t-il, pour ce qui est d’écouter, je ne discute pas. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
-
— Oui : il devra bien mâcher, disait un esprit glossateur. — (Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux, Albin Michel, Paris, 1993, p. 27 de l’éd. 2011)
-
Et si on avait peur d'être libre ? Le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus normatif. Il y a la mode dicte sa loi, et avec le développement des moyens de communication, on est comme englué dans un courant globalisant qui uniformise nos façons d’être au monde. Penser l'obéissance ou la désobéissance c'est questionner notre liberté. C'est tout l'objet de l'essai passionnant, "Désobéir" (éd. Albin Michel), que signe le philsoophe Frédéric Gros. L'auteur ouvre aussi la possibilité de sortir de l'obéissance, quand celle-ci nous déshumanise.
La soumission, pourquoi nous obéissons au conformisme ambiant | RCF