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Citations sur l'amoureux
Il y a 41 citations sur l'amoureux.
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Mieux vaut tomber amoureux que dans un précipice.
Anonyme -
Joueurs et amoureux jouent en réalité pour perdre.
Lawrence Durrell -
Les amoureux rêvent, les époux sont réveillés.
Alexander Pope -
C'est merveilleux quand on est amoureux.
Edith Piaf -
Si Titus est jaloux, Titus est amoureux.
Jean Racine — Bérénice -
On a toujours de l'indulgence pour les amoureux.
Francharme — Tu m'aimeras deux fois -
Les polissons sont amoureux, mais les poètes sont idolâtres.
Charles Baudelaire — Lettre à Mme Sabatier -
L'on est bien faible quand on est amoureux.
Madame de La Fayette — La princesse de Montpensier -
Lorsque vous êtes amoureux l’éternité est encore trop courte.
Anonyme -
L’acte amoureux est castration de l’homme.
Jean-Paul Sartre -
L’amour commence lorsque l’on cesse d’être amoureux.
Eric-Emmanuel Schmitt — Evene.fr - Mars 2008 -
A tous les amoureux, la solitude est dangereuse.
Ovide — Remèdes à l'amour -
Etre amoureux de Socrate, c’est être amoureux de l’amour.
Pierre Hadot — Exercices spirituels et philosophie antique -
On devrait toujours être amoureux. C'est la raison pour laquelle on ne devrait jamais se marier.
Oscar Fingal O'Flahertie Wills Wilde — Une femme sans importance A Woman of No Importance -
Les hommes croient qu'ils sont jaloux de certaines femmes parce qu'ils en sont amoureux ; ce n'est pas vrai ; ils en sont amoureux parce qu'ils en sont jaloux, ce qui est bien différent.
Alexandre Dumas dit Dumas fils — Une visite de noces -
Un homme amoureux est un homme qui veut être plus aimable qu'il ne peut ; et voilà pourquoi tous les amoureux sont ridicules.
Sébastien Roch Nicolas, dit Nicolas de Chamfort — Maximes et pensées -
Il* disait que l'âme d'un homme amoureux vivait dans un corps étranger.
Plutarque — Vies parallèles, Vie de Caton l'Ancien, IX (traduction D. Ricard) -
À cette époque-là, Léonie et moi on était intimes. On dansait ensemble le kékouok à la Boîte à Dix Sous près de la République. On était jeunes, elle plus que moi, et on avait des robes à paillettes courtes au-dessus du genou, avec des bas noirs, aussi les amoureux on n’en manquait pas. Mais on leur tenait la dragée haute. On n’était pas des dévergondées. On savait choisir.
Raymond Queneau — Pierrot mon ami -
Reprenons : le gouvernement se fait régulièrement ridiculiser par les amoureux de la langue française qui, comme A. Genty et bien d'autres, ne ratent pas une occasion de montrer les conséquences, farfelues ou aberrantes, de certains oukases linguistiques, surtout en matière de féminisation (que diriez-vous par exemple de la sapeuse-pompière » ? mignon, non ?).
L'Intermédiaire des chercheurs et curieux — n° 629 à 639 -
Il était la proie de Carmen […]. Et non seulement il la subissait, mais encore il la recherchait, épris de sa chair de grande amoureuse lascive et insatisfaite, parfois ruée dans des débordements insensés, de quoi combler l'imagination la plus follement macérée dans les laves de l'érotisme épuisant.
Victor Méric — Les Compagnons de l’Escopette -
Tout le monde à Saint-Omer, depuis le président du Tribunal jusqu'au roquet de l'allumeur de réverbères, connaissait Gudule et son panier. À la nouvelle que Putois avait séduit Gudule, la ville fut pleine de surprise, d'admiration et de gaîté. Putois fut célébré comme un grand abatteur de quilles et l'amoureux des onze mille vierges. On lui attribua, sur des indices légers, la paternité de cinq ou six autres enfants qui vinrent au monde cette année-là, et qui eussent aussi bien fait de n'y pas venir, pour le plaisir qui les y attendait et la joie qu'ils causaient à leur mère.
Anatole France — Crainquebille, Putois, Riquet -
É « Chère mademoiselle, je suis un vieil homme, n'ayant plus du tout d'amour sur moi, et vous voulez me donner un rôle d'amoureux que je suis incapable de jouer, même auprès de vous, toute charmante que vous êtes. Votre ami. » août
Edmond et Jules de Goncourt — Journal -
Les excès amoureux donnent plus d’entraînement que de lassitude et sont moins difficiles à recommencer le lendemain que la semaine suivante.
Pierre Louÿs — Trois filles de leur mère -
Il ne pouvait croire que je fusse amoureux de ses vers.
André Gide — Journal 1889-1939 -
Modeste n’est pas seulement amoureuse, elle aime quelqu’un ! répondit obstinément la mère.
Honoré de Balzac — Modeste Mignon -
Fête du Sacré-Cœur. − Ce sentiment d'être amoureux de Dieu! Et cette joie sublime que Dieu donne! ... Cette joie d'amour contre laquelle rien ne prévaut, pas même le crime!
Léon Bloy — Journal -
Les jeunes époux menaient donc une charmante vie, toujours plus amoureux l'un de l'autre et n'éprouvant pas cette satiété du bonheur qui gâte les plus belles existences.
Théophile Gautier — Le Capitaine Fracasse -
− Vous souhaitez maintenant un mari amoureux de sa femme, de la femme que vous aimez; vous n'êtes pas raisonnable non plus, dit Madame Chappe. − Sans aimer sa femme, M. Creton pouvait m'en donner des nouvelles; j'aurais demandé la permission d'aller rendre visite à Louise. Je vois souvent passer le mari dans la rue; il est toujours aussi content de lui-même, et il ne se doute pas des souffrances morales de sa femme.
Champfleury — Les Bourgeois de Molinchart -
Amoureux des onze mille vierges. C'est être amoureux de toutes les femmes et croire aussi que toutes les femmes sont dignes d'être aimées. Presque tous les jeunes gens sont au sortir du collège, amoureux des onze mille vierges. Ce chiffre énorme est une allusion au martyre de sainte Ursule qui fut, dit la légende, mise à mort par les Huns au ivesiècle, près de Cologne, avec ses onze mille compagnes!
Henri France — Dictionnaire-Journal; les compléments, vocabulaire de la langue verte -
Tu m’en veux de ne pas plaindre ce garçon ? Mais, Fani, les souffrances d’un amoureux ne sont qu’un miroir aux alouettes, une des éternelles tactiques de la séduction, et la moins noble. Je ne dis pas qu’elles soient feintes, je dis seulement qu’un homme qui ne sait pas les dissimuler n’est pas digne d’être plaint.
Zoé Oldenbourg — Réveillés de la vie -
Oh, elle avait beaucoup parlé (pour noyer le poisson ?) de Bruno, de leur séparation, de l’échec que cela représentait pour elle. Marine avait joué à fond la carte du désespoir amoureux…
Marie Nimier — Sirène -
Thomas buvait Gabriel, s’en emplissait en silence, amoureux décidé à brûler ses vaisseaux, convaincu qu’une telle occasion ne se présenterait jamais plus, qu’il tenait là l’unique chance de passer ses lèvres sur ce grain de peau lumineux qui lui ôtait le sommeil depuis des mois.
Mathieu Riboulet — Le corps des anges -
Ces êtres-là, quand ils sont chastes, c’est généralement par bêtise, et quand ils sont amoureux, ils sont enragés.
Guy de Maupassant — Le Verrou et autres contes grivois -
Ils sont réunis par des ponts rustiques sous lesquels s'embrassent les amoureux et auxquels se superposent de grands ponts citadins qu'enjambent les rues et leur trafic.
Simone de Beauvoir — L'Amérique au jour le jour -
L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d’Assise. On sait de lui peu de choses et c’est tant mieux. Ce qu’on sait de quelqu’un empêche de le connaître. Ce qu’on en dit, en croyant savoir ce qu’on dit, rend difficile de le voir. On dit par exemple : Saint-François-d’Assise. On le dit en somnambule, sans sortir du sommeil de la langue. On ne dit pas, on laisse dire. On laisse les mots venir, ils viennent dans un ordre qui n’est pas le nôtre, qui est l’ordre du mensonge, de la mort, de la vie en société. Très peu de vraie paroles s’échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n’ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière. Dans cette phrase vous ne voyez ni l’ange ni l’enfant. Vous voyez le chien seulement, vous devinez son humeur joyeuse, vous le regardez suivre les deux invisibles : l’enfant – rendu invisible par son insouciance -, l’ange – rendu invisible par sa simplicité. Le chien, oui, on le voit. Derrière. À la traîne. Il suit les deux autres. Il les suit à la trace et parfois il flâne, il s’égare dans un pré, il se fige devant une poule d’eau ou un renard, puis en deux bonds il rejoint les autres, il recolle aux basques de l’enfant et de l’ange. Vagabond, folâtre. L’enfant et l’ange sont sur la même ligne. Peut-être l’enfant tient-il la main de l’ange, pour le conduire, pour que l’ange ne soit pas trop gêné, lui qui va dans le monde visible comme un aveugle en plein jour. Et l’enfant chantonne, raconte ce qui lui passe par la tête, et l’ange sourit, acquiesce – et le chien toujours derrière ces deux-là, tantôt à droite, tantôt à gauche. Ce chien est dans la Bible. Il n’y a pas beaucoup de chiens dans la Bible. Il y a des baleines, des brebis, des oiseaux et des serpents, mais très peu de chiens. Vous ne connaissez même que celui-là, traînant les chemins, suivant ses deux maîtres : l’enfant et l’ange, le rire et le silence, le jeu et la grâce. Chien François d’Assise.
Christian Bobin — Le Très-Bas -
Si le bailli lui eût conté fleurette, elle l’eût été dire au roi ; et si le bon Dieu eût été amoureux d’elle, elle l’eût été dire au curé.
Victor Hugo — Les Travailleurs de la mer -
ROMÉO – Ah ! chère Juliette, pourquoi es-tu si belle encore ? Dois-je croire que le spectre de la Mort est amoureux et que l’affreux monstre décharné te garde ici dans les ténèbres pour te posséder ?... Horreur ! Je veux rester près de toi, et ne plus sortir de ce sinistre palais de la nuit ; ici, ici, je veux rester avec ta chambrière, la vermine ! Oh ! c’est ici que je veux fixer mon éternelle demeure et soustraire au joug des étoiles ennemies cette chair lasse du monde...
William Shakespeare — Roméo et Juliette -
Ces êtres-là, quand ils sont chastes, c'est généralement par bêtise, et quand ils sont amoureux, ils sont enragés.
Guy de Maupassant — Le Verrou et autres contes grivois -
[…] Autant qu’un roi je suis heureux ;L’air est pur, le ciel admirable…Nous avions un été semblableLorsque j’en deviens amoureux !
Charles Baudelaire — Le vin de l’assassin -
Après en avoir tiré tout ce qu’ils pouvaient, les deux reporters l’abandonnèrent à Bournadel, leur photographe de choc, qui, dès qu’il l’avait vue en était tombé totalement amoureux, en tant qu‘homme et en tant que photographe.
René Barjavel — La peau de César