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Citations sur l'arbre
Il y a 46 citations sur l'arbre.
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Religion sans moralité : arbre sans fruit. Moralité sans religion : arbre sans racines.
Cardinal Spellman -
On juge l’arbre à ses fruits.
Saint Matthieu — La Bible -
L’arbre cache la forêt.
Proverbe français -
L'arbre devient solide sous le vent.
Sénèque -
L’arbre élevé attire le vent.
Proverbe chinois -
[…] Le vent redresse l'arbre après l'avoir penché.
Charles de Gaulle — Le Fil de l'épée, Plon -
La solitude est un arbre sans fruits.
François Chalais -
Pour sauver un arbre, mangez un castor !
Henri Prades -
Constatation : le sapin est un arbre horizontal !
Pierre Doris -
Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut.
Frédéric Mistral — Les Îles d'or Lis Isclo d'or -
Fruits et racines ont même commune mesure qui est l'arbre.
Antoine de Saint-Exupéry — Citadelle, Gallimard -
Le ciel même peut-il réparer les ruines De cet arbre séché jusque dans ses racines !
Jean Racine — Athalie, I, 1, Abner -
Toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la métaphysique ; le tronc est la physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences, qui se réduisent à trois principales, à savoir la médecine, la mécanique et la morale ; j'entends la plus haute et la plus parfaite morale, qui présupposant une entière connaissance des autres sciences est le dernier degré de la sagesse.
René Descartes — Principes de la philosophie -
La parole mauvaise est comme un arbre mauvais ; elle est à fleur de terre et n'a point de stabilité.
Coran, XIV, 31 -
L'arbre endormi profère des oracles verts.
Octavio Paz — Libertad bajo palabra, I, Condición de nube -
Une petite hache coupe un gros arbre.
Proverbe guadeloupéen -
Près d’un grand arbre on échappe au givre.
Proverbe chinois -
On ne coupe l'arbre pour avoir un fruit.
Proverbe français -
Déjà même la cognée se trouve à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu.
Évangile selon saint Luc, III, 9 -
Le fruit est aveugle. C'est l'arbre qui voit.
René Char — Feuillets d'Hypnos, Gallimard -
Est-ce là ce grand arbre qui portait son faîte jusqu'aux nues ? Il n'en reste plus qu'un tronc inutile. Est-ce là ce fleuve impétueux qui semblait devoir inonder toute la terre ? Je n'aperçois plus qu'un peu d'écume.
Jacques Bénigne Bossuet — Sermon sur l'ambition -
L'arbre mort fait encore une bonne charpente.
Paul Claudel — L'Otage, II, 1, Sygne , Gallimard -
Qui aime l'arbre aime la branche.
Proverbe français -
L'arbre est né pour se rompre et non pour se plier.
Pierre Louis, dit Pierre Louÿs — Poèmes, Crès -
Ecouter comme un arbre vaut mieux que tout.
Jean Chalon — Les Petites Solitudes -
Quel arbre humain n'est, par quelques-uns de ses fruits, un mauvais arbre ?
François Mauriac — Vie de Jésus -
L’arbre suit sa racine.
Proverbe berbère -
C'est que parfaitement exacte, du point de vue logique, qui est l'arbre de couche de l'entendement, elle [la doctrine de Maurras] s'appuie à une personnalité d'un désintéressement total...
Léon Daudet — Charles Maurras et son temps -
Un moulin à vent se compose essentiellement d’un arbre porté sur un petit bâtiment en bois, qui est susceptible de tourner autour d’un fort pivot vertical, et qui peut par conséquent être orienté convenablement.
Edmond Nivoit — Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes -
Il n’y a pas jusqu’à ces pâles oliviers dont l’aspect n’ajoute à l’austérité du paysage. La plupart ont éclaté par le milieu, le tronc s’est effondré, l’arbre s’est séparé en morceaux […]
Hippolyte Taine — Voyage en Italie -
Un arbre de Jessé, dans le style de la Renaissance, qui s'élevait du haut en bas de la maison Paillot, (...) avait été jeté par terre avec le reste, mais non détruit. M. de Terremondre, l'ayant retrouvé par la suite dans un chantier, en avait fait l'acquisition pour le musée. Ce monument est d'un bon style. Malheureusement, les prophètes et les patriarches, qui s'épanouissaient sur chaque branche comme des fruits merveilleux, et La Vierge, fleurie au faîte de l'arbre prophétique, furent mutilés par les terroristes en 1793, et l'arbre souffrit de nouveaux dommages en 1860, quand il fut porté au chantier comme bois de chauffage.
Anatole France — L'Orme du mail -
Que n'avez-vous rangé pour la première fois Quand il était encore un fragile arbrisseau L'arbre au double destin, l'arbitre au double sceau, L'arbre de la science et l'arbre de la croix. Que n'avez-vous rangé dans un âge absolu Quand il était encore un arbre jouvenceau, L'arbre au double destin, l'arbitre au double sceau, L'arbre de la potence et l'arbre du salut. Que n'avez-vous rangé dans un ordre absolu Avant qu'il fût entré sous la seconde loi, L'arbre au double destin, l'arbitre de la foi, L'arbre de la créance et l'arbre du salut.
Charles Péguy — Ève -
C'est malin de me faire monter à l'arbre! ... Au fond, je n'en ai pas cru un mot, vous savez.
Colette — Claudine à Paris -
L’un de nos deux marchands de son arbre descend,Court à son compagnon, lui dit que c’est merveilleQu’il n’ait eu seulement que la peur pour tout mal.Eh bien ! ajouta-t-il, la peau de l’animal ?Mais que t’a-t-il dit à l’oreille ?Car il t’approchait de bien près,Te retournant avec sa serre.Il m’a dit qu’il ne faut jamaisVendre la peau de l’ours qu’on ne l’ait mis par terre.
Jean de La Fontaine — L’ours et les deux compagnons -
Il y avait en Vestphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple ; c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu’il était fils de la sœur de monsieur le baron et d’un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu’il n’avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l’injure du temps.Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie, car son château avait une porte et des fenêtres. Sa grande salle même était ornée d’une tapisserie. Tous les chiens de ses basses-cours composaient une meute dans le besoin ; ses palefreniers étaient ses piqueurs ; le vicaire du village était son grand aumônier. Ils l’appelaient tous Monseigneur, et ils riaient quand il faisait des contes.
Voltaire — Candide -
Une fourmi altérée était descendue dans une source pour y boire, et allait s’y noyer. Mais une colombe perchée sur un arbre voisin arracha et laissa tomber une feuille sur laquelle la fourmi put se mettre à l’abri. Là-dessus, un oiseleur s’approcha avec ses gluaux ajustés pour y prendre la colombe ; mais la fourmi débarqua et le mordit au pied. L’oiseleur, en sursautant, fit bouger ses gluaux et alerta la colombe, qui se sauva.Même les petites gens peuvent rendre de grands services à leurs bienfaiteurs.
Ésope — La Fourmi et la Colombe (traductions de Daniel Loayza) -
Une souris trottinait sur le corps d’un lion endormi. Celui-ci s’éveilla, la saisit, et s’apprêta à la croquer. Mais la souris le supplia de la relâcher, lui disant que s’il l’épargnait, elle le payerait de retour ; le lion éclata de rire et la laissa partir. Peu après, il arriva que le lion dut son salut à la reconnaissance de la souris. Il fut en effet capturé par des chasseurs qui l’attachèrent à un arbre avec une corde ; alors, entendant ses gémissements, la souris vint ronger son lien et le détacha. « Naguère, tu t’es ri de moi » dit-elle, « parce que tu ne croyais pas que je m’acquitterais de ma dette : sache désormais qu’on trouve de la gratitude jusque chez les souris ! »La fable montre que dans les revers, les gens les plus puissants ont besoin des plus faibles.
Ésope — Le Lion et la Souris reconnaissante -
Mais il perd du temps une fois changé, chaussé, nourri, ce n'est pas la tâche qui va lui manquer. Besognes faciles de saison : ébrancher un arbre de clôture, tailler une haie, curer les rigoles, balayer les feuilles aux lisières d'un pré.
Jean Blanzat — Le Faussaire -
La fenêtre creusée dans notre chair s’ouvre sur notre cœur. On y voit un immense lac où viennent se poser à midi des libellules mordorées et odorantes comme des pivoines. Vous voyez ce grand arbre où les animaux vont se regarder : il y a des siècles que nous lui versons à boire. Son gosier est plus sec que la paille et la cendre y a des dépôts immenses…
Les Champs magnétiques — Glace sans tain -
[…] Derrière tant de fleurs, l’azur se dissimule,Fileuse de feuillage et de lumière ceinte :Tout le ciel vert se meurt. Le dernier arbre brûle. […]
Paul Valéry — La fileuse