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Il y a 21 citations sur l'attentif.
Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadenceTes flots harmonieux.Tout à coup des accents inconnus à la terreDu rivage charmé frappèrent les échos ;Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chèreLaissa tomber ces mots :« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !Suspendez votre cours :Laissez-nous savourer les rapides délicesDes plus beaux de nos jours ![…] Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,Que les parfums légers de ton air embaumé,Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,Tout dit : Ils ont aimé ! » Alphonse de Lamartine — Le Lac
C'est par l'intention que toute pensée est pensée de ceci ou de cela et toujours à quelque degré conscience attentive ou inattentive, réfléchie ou irréfléchie et, comme nous le dirons plus loin, responsable de soi; ... Ricœur — Philosophie de la volonté
Aristote n'a connu que le bras hectocotylisé des octopus, comme on peut s'en convaincre facilement par la lecture attentive des passages en question, mais il l'a connu fort exactement. Japetus Steenstrup — « La formation des hectocotyles chez les Argonautes et les Tremoctopus expliquée par la découverte d'organes analogues chez les Céphalopodes en général »
La bonne femme s’assit sur les degrés du dais, aux pieds du jeune homme attentif et fixant sur elle un regard plein de bienveillance et de curiosité. Alexandre Dumas — Les Deux Diane
Rien n’est plus charmant que de voir aller et venir par petits groupes les jeunes femmes et les jeunes filles en mantille, nu-bras, des fleurs naturelles dans les cheveux, des souliers de satin aux pieds, l’éventail à la main, suivies à quelque distance par leurs amis et leurs attentifs, car en Espagne l’on n’est pas dans l’usage de donner le bras aux femmes, comme nous l’avons déjà fait remarquer en parlant du Prado de Madrid. Théophile Gautier — Voyage en Espagne
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,Dans la nuit éternelle emporté sans retour,Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âgesJeter l’ancre un seul jour ?Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierreOù tu la vis s’asseoir !Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ;Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ;Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondesSur ses pieds adorés.Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadenceTes flots harmonieux.Tout à coup des accents inconnus à la terreDu rivage charmé frappèrent les échos :Le flot plus attentif, et la voix qui m’est chèreLaissa tomber ces mots :« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,Suspendez votre cours !Laissez-nous savourer les rapides délicesDes plus beaux de nos jours !Assez de malheureux ici-bas vous implorent,Coulez, coulez pour eux ;Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;Oubliez les heureux.Mais je demande en vain quelques moments encore,Le temps m’échappe et fuit ;Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’auroreVa dissiper la nuit.Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,Hâtons-nous, jouissons !L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;Il coule, et nous passons ! »Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,S’envolent loin de nous de la même vitesseQue les jours de malheur ?Hé quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ?Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,Ne nous les rendra plus ?Éternité, néant, passé, sombres abîmes,Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimesQue vous nous ravissez ?Ô lacs ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,Au moins le souvenir !Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvagesQui pendent sur tes eaux !Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surfaceDe ses molles clartés !Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,Que les parfums légers de ton air embaumé,Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,Tout dise : Ils ont aimé ! Alphonse de Lamartine — Méditations poétiques
Adama Diop est attentif, et tout ce qu’il dit fait sens. Son parcours est exemplaire. Mais quelque chose en lui résiste à la tentative de portrait. Libération — Adama Diop
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,Dans la nuit éternelle emportés sans retour,Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âgesJeter l'ancre un seul jour ?Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierreOù tu la vis s'asseoir !(…)Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadenceTes flots harmonieux.(…)Tout à coup des accents inconnus à la terreDu rivage charmé frappèrent les échos,Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chèreLaissa tomber ces mots :« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,Suspendez votre cours !Laissez-nous savourer les rapides délicesDes plus beaux de nos jours ! » Alphonse de Lamartine — « Le Lac »
La mort est un monstre qui chasse du grand théâtre un spectateur attentif, avant qu'une pièce qui l'intéresse infiniment finisse. Giacomo Casanova — Histoire de ma vie
Devenir attentif aux pièges des mots est une précaution philosophique de base. Roger-Pol Droit — Petites expériences de philosophie entre amis
Le poète, c'est l'homme attentif à des riens. Jacques Chardonne — Lettres à Roger Nimier
Au fond, tout le mystère de la poésie est d'être attentif au monde. Hélène Ouvrard — L'herbe et le varech
En général, la mort fait que l'on devient plus attentif à la vie. Paulo Coelho — L'alchimiste
Mozart adorait la voix humaine, il était très attentif à ne jamais la couvrir avec les instruments de l’orchestre. Cecilia Bartoli
L'homme attentif qui lit les grands livres éprouve parfois au milieu de la lecture de certains refroidissements subits suivis d'une sorte d'excès de chaleur. Victor Hugo — William Shakespeare
Habitue-toi à être attentif à ce qu'un autre dit, et autant que possible entre dans l'âme de celui qui parle. Marc-Aurèle
Plus on manifeste un désaccord sur le fond, plus on doit être attentif à la forme. Nicolas Sarkozy — Le Monde - 9 Septembre 2006
Il faut revenir au théâtre pour redevenir attentif à notre destin dans la langue et saisir le grand mouvement de nos vies, que la scène restitue et rend visible. Jean-Pierre Milovanoff
Ce n'est pas à la partie attentive que nous devons faire attention, mais précisément à ce qu'il y a d'inattentif en nous. Samuel Aun Weor
Si un chemin peut conduire au meilleur, il passe par un regard attentif sur le pire. Thomas Hardy