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Citations sur l'avance
Il y a 37 citations sur l'avance.
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C'est être bien avancé dans la science de la vie que de savoir souffrir.
Madame de Maintenon -
Le centre est immobile : la roue avance, son centre ne bouge pas.
Jacques Chaban-Delmas -
Qui écrit pour se sauver est foutu d'avance.
Georges Perros — Echancrures -
La science avance par degrés et non par bonds.
Thomas Macaulay — Essays -
A mesure qu'avance la civilisation, la poésie, presque nécessairement, décline.
Thomas Macaulay — Essais littéraires -
Dans un bateau qui navigue à contre-courant, qui n’avance pas recule.
Proverbe chinois -
L'impossible recule devant celui qui avance.
Anonyme -
L’amour est un combat perdu d’avance.
Frédéric Beigbeder — L’Amour dure trois ans -
Plus on avance, plus on a de doutes.
Pétronille de Saint-Rapt — Evene.fr - Février 2006 -
Dans l’obscurité j’avance au clair de ma plume.
Grand Corps Malade — Midi 20 -
Dire qu'on aime n'avance à rien.
Jean Giraudoux — Tessa -
Foi, semelle inusable pour qui n'avance pas.
Henri Michaux -
La foi, semelle inusable pour qui n’avance pas.
Henri Michaux -
Tout avance et grandit, rien ne s’effondre.
Walt Whitman -
Je m'avance vers celui qui me contredit.
Michel de Montaigne -
La vérité recule, mais le savant avance.
Henri Poincaré -
− Écoute donc, tu les aimes avancées toi! [les femmes] Ce n'est pas mûres, c'est blettes qu'il te les faut.
Zola — Nana -
... à l'époque ... on continuait de bat'le grain au fléau, quant on le foulait pas simp'ment sur l'aire... T'parles d'une avance à l'allumage, alors, comme routine!
M. Stéphane — Ceux du trimard -
Ce méthodique itinéraire tenait ainsi compte de tout, et Mr Fogg savait toujours s'il était en avance ou en retard.
Verne — Le Tour du monde en 80 jours -
Héritier de sa vaste clientèle, le jeune homme repoussa toujours les avances de César, et ne cessa, dans les assemblées, dans les fêtes religieuses, d'animer ses compatriotes contre les Romains.
Jules Michelet — Histoire romaine -
Comme elle se remettait en marche, il lui laissa quelque avance, et la suivit de loin.
Zola — Au Bonheur des dames -
On est en train de déverser des flots de matière vivante dans la cale du navire lorsque Jacques s'aperçoit que Baponot gagne discrètement du terrain. Jacques est curieux de savoir ce que madame Baponot ferait à sa place, compte tenu qu'il n'est pas Baponot. Il avance donc la jambe et rencontre le mollet charnu de la patronne.
Raymond Queneau — Loin de Rueil -
Elle avance encore un peu « Je ne sais pas, moi, c'est peut-être une idée, mais j'étais un peu gênée, je me demande si tu n'as pas eu tort. » Il devient d'un coup brutal « Tort ? Tort avec Martereau ? Qu'est-ce que tu vas chercher ?
Nathalie Sarraute — Martereau -
Au début, il comptait ses allers-retours. Maintenant il oublie, il avance, concentré sur son seul mouvement. L'arrêt est toujours brutal.
Béatrice Commengé — Et il ne pleut jamais -
[...] la rue étroite s'avance en spirale vers le sommet de la montagne des boutiques pauvres, des salles de rez-de-chaussée où les femmes causent ou filent, des bandes d'enfants à la voix rauque, aux traits charmants, courant çà et là ou jouant sur le seuil des masures...
Gérard de Nerval — Voyage en Orient -
Sauf casse, il passera la ligne d'ici 19-20 heures avec au moins trois heure d'avance.
Le Parisien — Vendée Globe : revivez la fin de course de Charlie Dalin -
Si vous avez des imprimés inconvenants dans une bibliothèque de professeur et que vous vous en aperceviez, ne vous gênez pas, mais vite, je vous en prie, on me presse.Cordialement et bien merci d'avance. A. RIMBAUD.
Arthur Rimbaud — Lettres de la vie littéraire -
Je crois que, de cette façon, il ne sera pas trop surpris par notre refus, mais je tiens essentiellement à ce que celui-ci soit fait avec le plus grand souci des formes et d'extrêmes manifestations de regret. Je compte sur toi. Merci d'avance et bon courage.
Jean Garmiers — L'Enregistrement -
Si tu as le livre, tu le laisserais en bas à son nom. C'est pour envoyer à quelqu'un d'intéressé. Merci à l'avance. Et j'espère à bientôt ( ?) Amicalement, Georges Bataille
Georges Bataille — Choix de lettres -
Merci à l'avance pour tout ce que vous allez faire pour moi, et veuillez trouver ici, cher Monsieur, l'expression sympathique de ma vive reconnaissance.
Claude Debussy — Correspondance -
Elle a terminé en priant de bien vouloir adresser également l'article à Mme Gilda Stambouli, hôtel Mondial, 12, rue Geoffroy-Marie, Paris IX', « merci par avance et soyez assurée que je n'oublierai jamais le jour de notre rencontre ».
Paula Jacques — Gilda Stambouli souffre et se plaint… -
Merci par avance et les meilleures salutations de votre fidèle Teddie.
Theodor Adorno — Alban Berg -
Scène premièreLe Public, qui arrive peu à peu. Cavaliers, Bourgeois, Laquais, Pages, Tire-laine, Le Portier, etc., puis les Marquis, CUIGY, BRISSAILLE, La Distributrice, les Violons, etc.(On entend derrière la porte un tumulte de voix, puis un cavalier entre brusquement.)LE PORTIER, le poursuivant. Holà ! vos quinze sols !LE CAVALIER. J’entre gratis !LE PORTIER. Pourquoi ?LE CAVALIER. Je suis chevau-léger de la maison du Roi !LE PORTIER, à un autre cavalier qui vient d’entrer. Vous ?DEUXIÈME CAVALIER. Je ne paye pas !LE PORTIER, Mais…DEUXIÈME CAVALIER. Je suis mousquetaire.PREMIER CAVALIER, au deuxième. On ne commence qu’à deux heures. Le parterre est vide. Exerçons-nous au fleuret. (Ils font des armes avec des fleurets qu’ils ont apportés.)UN LAQUAIS, entrant. Pst… Flanquin…UN AUTRE, déjà arrivé. Champagne ? …LE PREMIER, lui montrant des jeux qu’il sort de son pourpoint. Cartes. Dés.(Il s’assied par terre.) Jouons.LE DEUXIÈME, même jeu. Oui, mon coquin.PREMIER LAQUAIS, tirant de sa poche un bout de chandelle qu’il allume et colle par terre. J’ai soustrait à mon maître un peu de luminaire.UN GARDE, à une bouquetière qui s’avance. C’est gentil de venir avant que l’on n’éclaire !…(Il lui prend la taille.)UN DES BRETTEURS, recevant un coup de fleuret. Touche !UN DES JOUEURS. Trèfle !LE GARDE, poursuivant la fille. Un baiser !LA BOUQUETIÈRE, se dégageant. On voit ! …LE GARDE, l’entraînant dans les coins sombres.Pas de danger !UN HOMME, s’asseyant par terre avec d’autres porteurs de provisions de bouche.Lorsqu’on vient en avance, on est bien pour manger.LE BOURGEOIS, conduisant son fils. Plaçons-nous là, mon fils.UN JOUEUR. Brelan d’as !UN HOMME, tirant une bouteille de sous son manteau et s’asseyant aussi. Un ivrogneDoit boire son bourgogne… (Il boit.) à l’hôtel de Bourgogne !LE BOURGEOIS, à son fils. Ne se croirait-on pas en quelque mauvais lieu ? (Il montre l’ivrogne du bout de sa canne.) Buveurs… (En rompant, un des cavaliers le bouscule.) Bretteurs ! (Il tombe au milieu des joueurs.) Joueurs !LE GARDE, derrière lui, lutinant toujours la femme. Un baiser !LE BOURGEOIS, éloignant vivement son fils. Jour de Dieu !– Et penser que c’est dans une salle pareilleQu’on joua du Rotrou, mon fils !
Cyrano de Bergerac — Acte I -
Connie, comme convenu, se tient planquée au bout du môle; elle sort de l'ombre et s'avance vers le type.
Peter Cheyney — Cet homme est dangereux -
Où étais-je ? Où étais-je ? Je voulais savoir à tout prix, je voulais parler, je voulais arracher la sphère de cuivre qui emprisonnait ma tête. Mais je capitaine Nemo vint à moi et m'arrêta d'un geste. Puis, ramassant un morceau de pierre crayeuse, il s'avance vers un roc de basalte noir et traça ce seul mot : Atlantide.
Jules Verne — Vingt mille lieues sous les mers -
Et loin que la thérapie du serrement indéfini de ma main dans la main du baron me fît approcher, même sans jamais l'atteindre, d'un semblant de guérison (à quoi j'avais d'avance renoncé comme comprenant qu'elle est (ma main) inguérissable, suite à ce sévice ancien dont j'avais oublié le moment, les exactes circonstances)...
Jacques Géraud — Proustites -
Dès quatre heures, la descente des ouvriers commençait. Ils arrivaient de la baraque, pieds nus, la lampe à la main, attendant par petits groupes d'être en nombre suffisant. Sans un bruit, d'un jaillissement doux de bête nocturne, la cage de fer montait du noir, se calait sur les verrous, avec ses quatre étages contenant chacun deux berlines pleines de charbon. Des moulineurs, aux différents paliers, sortaient les berlines, les remplaçaient par d'autres, vides ou chargées à l'avance des bois de taille. Et c'était dans les berlines vides que s'empilaient les ouvriers, cinq par cinq, jusqu'à quarante d'un coup, lorsqu'ils tenaient toutes les cases. Un ordre partait du porte-voix, un beuglement sourd et indistinct, pendant qu'on tirait quatre fois la corde du signal d'en bas, "sonnant à la viande", pour prévenir de ce chargement de chair humaine. Puis, après un léger sursaut, la cage plongeait silencieuse, tombait comme une pierre, ne laissait derrière elle que la fuite vibrante du câble.
Émile Zola — Germinal