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Il y a 22 citations sur le berger.
Si l'heure du berger sonne jamais pour quelqu'un, ce doit être par une matinée de cet acabit-là. auteur
Avant la guerre, Costals avait un berger allemand, et souvent le chien, le voyant sortir, l'accompagnait sans en être prié, puis lui témoignait avec peu de discrétion qu'il souhaitait qu'on s'employât à l'amuser. Montherlant — Le Démon du bien
Aux alentours et dans les lointains invisibles, les tintements joyeux des clochettes argentines et les bourdons graves des sonneaux indiquaient à Mimile que les autres petits bergers, ainsi que les bergères de son âge rapatriaient comme lui vers l’abreuvoir et vers l’étable leurs troupeaux repus. Louis Pergaud — Un satyre
Pour Josée, le croquettes de vétérinaire et les holistiques n'ont même pas suffis à stopper les diarrhées sévères et les démangeaisons à s'en arracher les poils de son Berger croisé Husky et Golden. Évelyne Claessens — Les Bienfaits de la viande crue pour soigner la dysplasie de la hanche chez le chien
Rien n'échappe au tout, immense troupeau céleste, gardé par les chiens de la nécessité et par le berger de la loi dans les pâturages sans fin de l'espace et du temps. Il y a, à travers le tout, comme une contagion de l'union et du rassemblement. Il y a, de l'univers à l'atome, une cascade de touts subalternes et successifs. Notre Galaxie est un tout. Notre système solaire est un tout. La Terre est un tout. Jean d'Ormesson — Presque rien sur presque tout
Toutefois, au-delà du village mort, j’aperçus dans le lointain une sorte de brouillard gris qui recouvrait les hauteurs comme un tapis. Depuis la veille, je m’étais remis à penser à ce berger planteur d’arbres. « Dix mille chênes, me disais-je, occupent vraiment un très large espace. » Jean Giono — L’homme qui plantait des arbres
C'était cependant un chien de berger courageux et qui ne prenait pas les vessies pour des lanternes. L'odeur était épouvantable. Jean Giono — Ennemonde et autres caractères
Un mal qui répand la terreur,Mal que le ciel en sa fureurInventa pour punir les crimes de la terre,La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom),Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,Faisait aux animaux la guerre.Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :On n’en voyait point d’occupésÀ chercher le soutien d’une mourante vie ;Nul mets n’excitait leur envie ;Ni loups ni renards n’épiaientLa douce et l’innocente proie ;Les tourterelles se fuyaient :Plus d’amour, partant plus de joie.Le lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,Je crois que le ciel a permisPour nos péchés cette infortune.Que le plus coupable de nousSe sacrifie aux traits du céleste courroux ;Peut-être il obtiendra la guérison commune.L’histoire nous apprend qu’en de tels accidentsOn fait de pareils dévouements.Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgenceL’état de notre conscience.Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons,J’ai dévoré force moutons.Que m’avaient-ils fait ? nulle offense ;Même il m’est arrivé quelquefois de mangerLe berger.Je me dévouerai donc, s’il le faut : mais je penseQu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi ;Car on doit souhaiter, selon toute justice,Que le plus coupable périsse.Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ;Vos scrupules font voir trop de délicatesse.Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce,Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes, seigneur,En les croquant, beaucoup d’honneur ;Et quant au berger, l’on peut direQu’il était digne de tous maux,Étant de ces gens-là qui sur les animauxSe font un chimérique empire.Ainsi dit le renard ; et flatteurs d’applaudir.On n’osa trop approfondirDu tigre, ni de l’ours, ni des autres puissances,Les moins pardonnables offenses :Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,Au dire de chacun, étaient de petits saints.L’âne vint à son tour, et dit : J’ai souvenanceQu’en un pré de moines passant,La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et, je pense,Quelque diable aussi me poussant,Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ;Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.À ces mots, on cria haro sur le baudet.Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangueQu’il fallait dévouer ce maudit animal,Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.Sa peccadille fut jugée un cas pendable.Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !Rien que la mort n’était capableD’expier son forfait. On le lui fit bien voir.Selon que vous serez puissant ou misérable,Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Jean de La Fontaine — Les animaux malades de la peste
Il pleut, il pleut, bergère […]. Philippe Fabre, dit Fabre d'Églantine — L'Hospitalité, romance
J'aurais bien aimé être berger, mais c'est très mal payé. Acteur de cinéma, c'est mieux payé. Jean-Louis Trintignant — France Culture, interview du 26
Dieu est un étrange berger, qui attend de ses agneaux qu'ils soient dévots. Claude Frisoni — Pièces montées
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin. Guillaume Apollinaire de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire — Alcools, Zone , Gallimard
Mieux vaut aimer bergères que princesses. Proverbe français
La vache connaît son berger, mais pas son propriétaire. Proverbe amharique
Cinquante brebis sans un berger ne font pas un troupeau. Proverbe russe
Le berger avec ses moutons a l'air d'une église avec son village. Jules Renard
Le cul du berger sentira toujours le thym. Proverbe provençal
Entre le berger et son chien, il n'y a qu'une différence d'humanité, que sauterait une puce. Jules Renard — Journal 1893 - 1898
Des gouverneurs lui conseillant d'augmenter l'impôt des provinces, il* leur écrivit que le devoir d'un bon berger était de tondre le troupeau, non de l'écorcher. Suétone en latin Caius Suetonius Tranquillus — Vies des douze Césars, Tibère, XXXII
Nous naissons, nous vivons, bergère, Nous mourons sans savoir comment ; Chacun est parti du néant : Où va-t-il ? Dieu le sait, ma chère. Voltaire