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Il y a 514 citations sur le bien.
le petit docteur Epeautre, qui en savait long, mais voulait rester bien avec tout le monde, opinait de la tête, Daniel-Rops — Mort où est ta victoire?
Depuis, à son sens, elle ne fait rien de bien Jean Giono — Colline
« tout est bien qui finit bien » , dit-il, et c' était du fond du cœur ; auteur
Elle avait encore l’air d’une écolière ; son sarrau était repassé avec soin, bien froncé sur les épaules, la coiffure montait très haut, et on était un peu surpris, quand les yeux quittaient ces détails, de voir à la jeune fille un visage si sérieux. Elle tira sa révérence à la cuisinière, puis à Karl, et s’éloigna tandis que le jeune homme adressait involontairement à la cuisinière un regard d’interrogation. Franz Kafka — L’Amérique
Ce n’était pas bien présenté. Je n’ai jamais su taper à la machine, et la secrétaire avait fini par tirer sa révérence. Mais c’était la vérité, bon sang, la vérité claire et nette. Camille Laurens — Index
Bien placés bien choisisquelques mots font une poésieles mots il suffit qu’on les aimepour écrire un poèmeon ne sait pas toujours ce qu’on ditlorsque naît la poésiefaut ensuite rechercher le thèmepour intituler le poèmemais d’autres fois on pleure on riten écrivant la poésieça a toujours kékchose d’extrêmeun poème Raymond Queneau — L’instant fatal
C’est mon po – c’est mon po – mon poèmeQue je veux – que je veux – éditerAh je l’ai – ah je l’ai – ah je l’aimeMon popo – mon popo – mon pommierOui mon po – oui mon po – mon poèmeC’est à pro – à propos – d’un pommierCar je l’ai – car je l’ai – car je l’aimeMon popo – mon popo – mon pommierIl donn’ des – il donn’ des – des poèmesMon popo – mon popo – mon pommierC’est pour ça – c’est pour ça – que je l’aimeLa popo – la popomme – au pommierJe la sucre – et j’y mets – de la crèmeSur la po – la popomme – au pommierEt ça vaut – ça vaut bien – le poèmeQue je vais – que je vais – éditer Raymond Queneau — Le Chien à la mandoline
[…] il peut bien parler d’amour du matin au soir, je t’assure que si un homme marié s’envoie en l’air avec une fille deux fois plus jeune que lui, c’est un coup, point barre. Batya Gour — Meurtre en direct
Il prophétisait vrai : notre maître Mitis,Pour la seconde fois, les trompe et les affine,Blanchit sa robe et s’enfarine ;Et, de la sorte déguisé,Se niche et se blottit dans une huche ouverte.Ce fut à lui bien avisé :La gent trotte-menu s’en vient chercher sa perte.Un rat, sans plus, s’abstient d’aller flairer autour ;C’était un vieux routier, il savait plus d’un tour ;Même il avait perdu sa queue à la bataille.Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille,S’écria-t-il de loin au général des chats :Je soupçonne dessous encor quelque machine :Rien ne te sert d’être farine ;Car, quand tu serais sac, je n’approcherais pas.C’était bien dit à lui : j’approuve sa prudence :Il était expérimenté,Et savait que la méfianceEst mère de la sûreté. Jean de La Fontaine — Fables
Vous connaissez la violence du petit vieux. – Elle ne faiblit pas… Mais si maintenant, tout paraît mieux, quels mauvais jours nous avons passés il y a quelques semaines – J’ai bien cru un moment qu’il ne pourrait plus se secouer du plus profond chagrin. Souvent, je l’ai surpris pleurant et ne s’était-il pas mis en tête qu’il aurait dû s’enrôler pour défendre Anvers. C’était devenu une idée fixe et maladive, presque… Lettre de Marthe Verhaeren à Theo Van Rysselberghe — Londres
C’est une écharpe bleu foncé bien sûr, très longue et très épaisse, je me prends les pieds dedans en marchant, je dois lui faire faire au moins trois tours autour de mon cou, à mon écharpe. Hélène Soulié — À cloche-pied
Je sais bien qu’on m’objectera cette vieille rengaine d’Augier « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » Hé bien, Robert a peut-être l’ivresse, mais il n’a vraiment pas fait preuve de goût dans le choix du flacon ! Marcel Proust — À la recherche du temps perdu
Le Phaéton d’une voiture à foinVit son char embourbé. Le pauvre homme était loinDe tout humain secours. C’était à la campagnePrès d’un certain canton de la basse BretagneAppelé Quimpercorentin.On sait assez que le destinAdresse là les gens quand il veut qu’on enrage.Dieu nous préserve du voyage !Pour venir au Chartier embourbé dans ces lieux,Le voilà qui déteste et jure de son mieux.Pestant en sa fureur extrêmeTantôt contre les trous, puis contre ses chevaux,Contre son char, contre lui-même.Il invoque à la fin le Dieu dont les travauxSont si célèbres dans le monde :Hercule, lui dit-il, aide-moi ; si ton dosA porté la machine ronde,Ton bras peut me tirer d’ici.Sa prière étant faite, il entend dans la nueUne voix qui lui parle ainsi :Hercule veut qu’on se remue,Puis il aide les gens. Regarde d’où provientL’achoppement qui te retient.Ôte d’autour de chaque roueCe malheureux mortier, cette maudite boueQui jusqu’à l’essieu les enduit.Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit.Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? — Oui, dit l’homme.— Or bien je vais t’aider, dit la voix : prends ton fouet.— Je l’ai pris. Qu’est ceci ? mon char marche à souhait.Hercule en soit loué. Lors la voix : Tu vois commeTes chevaux aisément se sont tirés de là.Aide-toi, le Ciel t’aidera. Jean de La Fontaine — Fables
Je fais un ouvrage de clown. Mais qu’est-ce qu’un tour de force prouve, après tout ? N’importe « Aide-toi, le ciel t’aidera. » Pourtant la charrette quelquefois est bien lourde à désembourber. Gustave Flaubert — Correspondance
ROBERT, dans un coin.Ah ! le beau Georges qui ne pouvait pas mettre ses cravates plus de trois fois ! Monsieur était trop délicat, il aimait changer de nuances. Monsieur va les user jusqu’à la corde, ses cravates ! BARBARA C’est un détail, mais cela va t’obliger à en acheter ! ROBERT Je m’en fous ! Je veux bien aller sans col et avec des trous aux fesses pour avoir le plaisir de voir monsieur dans la mouise. Jean Anouilh — Le Rendez-vous de Senlis
Si elle comprend bien, traduit en français moderne, il lui reproche d’enculer les mouches. Lui, lorsqu’il dit « Je n’ai jamais souffert », il déclare qu’il n’a jamais connu de douleur morale. Camille Laurens — L’Avenir
Alors je vais te dire ils vont se pointer dans ton restau un jour où ce sera plein de journalistes et de personnalités qui dégusteront du pinard en enculant les mouches, ou bien au cours d’un banquet d’étudiants en commerce bien propres sur eux, et ils vont commencer à jouer les malpolis, tu sais ? Hervé Le Corre — Du sable dans la bouche
J’allais oublier je suis « infiniment reconnaissante » à mon copain Djordje Djuric, dit le Gros, qui joue à l’éditeur et qui, en ces temps de guerre, encule les mouches et veut bien faire paraître des livres sur la vie amoureuse de nos grand-mères. Slobodan Selenić — Meurtre avec préméditation
Mon père avait, dans sa bibliothèque, le Littré, qui a une si grande importance pour moi, où j’ai trouvé un autre monde, celui des vocables, des mots, mots français bien sûr, un monde aussi réel pour moi, aussi faisant partie du monde extérieur, du monde sensible, aussi physique pour moi que la nature, […]. Francis Ponge — Entretiens de Francis Ponge avec Philippe Sollers
Je suis né le 28 avril 1882, à Tortisambert, petit village bien joli du Calvados, dont on aperçoit le clocher à main gauche quand on va vers Troarn en quittant Livarot. Mes parents tenaient un commerce d’épicerie qui leur laissait, bon an, mal an, cinq mille francs de bénéfice. Sacha Guitry — Mémoires d’un tricheur