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Citations sur le blanc
Il y a 66 citations sur le blanc.
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Au matin, bois le vin blanc. Le rouge au soir, pour faire le sang.
Proverbe bourguignon -
Je ne suis pas raciste, la preuve : je n'hésite pas à écrire noir sur blanc mes pensées.
Francis Blanche -
Le papillon blanc annonce le printemps.
Proverbe français -
Le blanc sonne comme un silence, un rien avant tout commencement.
Vassily Kandinsky -
Le blanc n’oublie pas l’Europe.
Proverbe mongol -
Même le lilas blanc a une ombre.
Proverbe français -
Le savon est gris, mais il lave blanc.
Proverbe russe -
Raciste, moi raciste ? En tout cas ma fille épouse un homme blanc, bien blanc !... Il est riche comme moi et catholique comme tout le monde.
Gérard Oury — Les Aventures de Rabbi Jacob -
[…] Les teintes inimitables du blanc qui fuient à perte de vue dans le blanc.
Henri Bernardin de Saint-Pierre — Études de la nature -
On ne peut pas peindre du blanc sur du blanc, du noir sur du noir. Chacun a besoin de l’autre pour se révéler.
Proverbe africain -
L’alcool est blanc mais rougit le visage, l’or est jaune mais noircit le coeur.
Proverbe chinois -
Même le pain blanc, s'il est rassis, fait des croûtons et perd sa mie.
Anonyme -
Qu’il soit noir, qu’il soit blanc, chaque chèvre aime son chevreau.
Proverbe breton -
Une femme toute de blanc vêtue ne sera jamais trop belle.
Jane Austen -
Ecrire, c'est déjà mettre du noir sur du blanc.
Stéphane Mallarmé -
Quand les Verts voient rouge, ils votent blanc.
Raymond Devos -
Dimanche 1er novembre (Venise).Tiepolo, L’institution du Rosaire. 1737-1739.Venise, les Gesuati. Photo A.G., 15 juin 2014. Manet, Lola de Valence, 1862.7 heures. Gris, puis très bleu.C’est la Toussaint. Messe aux Gesuati à 8 heures. Prêtre très sobre. Vingt personnes sous le plafond de Tiepolo (La Gloire de saint Dominique). « Mistero della fede. » En effet.Je rentre dans ma chambre pour écrire. À droite, dans la fenêtre ouverte, le Redentore, avec, sur la coupole, la statue endiablée du Christ ressuscité, victorieux.Le Christ, pour le Diable, c’est le Diable.Brusquement, tout est rose. « Les dieux sont là. »Heidegger : « Le « temps » n’est pas plus lié au Je que l’espace ne l’est aux choses ; encore moins est-il « objectif ’ et le temps « subjectif ». »Pensée incompréhensible pour l’habitant de la Métaphysique, c’est-à-dire l’esclave de la subjectivité absolue. Mais je vois ce que montre Heidegger. Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe.Dans Le Monde, ceci, sur Malevitch : « Dans ses écrits, Malevitch s’est réclamé de l’art des icônes. Il a aussi constamment revendiqué l’icône comme faisant partie de la culture paysanne. Le rouge, le blanc et le noir, que l’on retrouve associés dans les icônes de Novgorod, plus fortement que dans toutes les autres icônes byzantines, sont aussi les couleurs signalétiques du suprématisme. Il est intéressant de noter que le carré rouge que Malevitch peint en 1915, après son premier carré noir et avant son premier carré blanc, a pour titre Réalisme en deux dimensions d’une paysanne. Pourquoi a-t-il donné ce titre ? Il doit y avoir une part d’humour — Malevitch était d’Ukraine le pays de Gogol. »Promenade dans la gare maritime, soleil sur les quais. Le remorqueur Hercules, de Trieste. Large moment de sérénité, la ville au loin, comme un paquebot de rêve.L’avion du retour a deux heures de retard. Arrivée sous la pluie battante. Une autre planète. À la Closerie, cinq filles d’une vingtaine d’années se sont organisées une fête au champagne. Elles passent de la plus folle gaieté tendre entre elles à la plus lourde mélancolie. Et de nouveau dans l’autre sens. Et ainsi de suite. Tantôt nymphes ravissantes (à la Fragonard), tantôt effondrées à la Goya, sans âge. Jeunesse et vieillesse en même temps. Je les regarde, j’ai l’impression de voir toute leur vie à travers elles (hystérie, fusion, amour, drôlerie, pourrissement, tristesse, vide). Film épatant pendant une heure. Destins.
Philippe Sollers — L’Année du Tigre -
À mi-chemin de la cage au cachot, la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie. Agencé de façon qu’au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu’il enferme. A tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, il luit alors de l’éclat sans vanité du bois blanc.
Francis Ponge — « Le cageot » -
Deux personnes avaient pris place à la table voisine de la nôtre. Un vieux monsieur avec des moustaches gris perle et un feutre blanc, une vieille dame en robe bleu foncé.
Patrick Modiano — La ronde de nuit -
Il n'a pas tant de tort de s'aller marier de but en blanc avec une inconnue
Claudel — Le Ravissement de Scapin -
Le notaire a laisse Des Blanc Dans Le contrat pour y mettre Les noms Des contractants Et La somme dont ils conviendront.
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... cet officier, (...) avait mangé sans le savoir d'un pâté fait avec la chair de son épouse et depuis, ne pouvait plus manger de viande blanche...
Edmond et Jules de Goncourt — Journal -
Il faut dire qu'il y a eu un Blanc Dans son mode D'emploi De La vie.
Annie Ernaux — La Femme gelée -
Les longs blancs dans la conversation ne l'effrayaient pas , car le silence n'est pas vide .
Pierre Assouline — Lutetia -
Les blancs subtils, légèrement colorés, s’annoncent prédominants en véritables leaders des courants émergents.
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Voilà que le blanc regagne la faveur et suscite la ferveur quand il se teinte de tons chauds, de jaunes, de rouges et d’orangés.
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L’Alcazar de Séville et la mosquée de Cordoue, maintenant la cathédrale, étaient couvertes du haut en bas d’arabesques de couleur ; maintenant on a recouvert tout cela d’une couche de plâtre ; c’est l’usage de peindre tout en blanc, c’est la seule propreté d’un pays où l’on mange des mouches dans la soupe dans les meilleures maisons. Par le même amour pour le blanc, ils nettoient avec du sable des statues antiques et les rendent aussi éclatantes que les figures d’albâtre des pendules que vous voyez dans la rue de Richelieu.
Prosper Mérimée — Lettres d’Espagne -
Nous ne sommes pas assez heureux pour mêler dans la même scène la prose aux vers blancs et aux vers rimés; ...
Vigny — Lettre à Lord *** -
Son mari est un petit professeur de français en Angleterre. Elle l'avait quitté pour venir à Pau. Elle était mariée depuis trois mois. Il avait dû se saigner à blanc pour l'envoyer là-bas.
André Gide — Les Faux-monnayeurs -
... et l'on peut se croire au milieu de la guerre, à se voir entouré de ces hommes, (...) faisant à blanc aujourd'hui le simulacre de la fusillade, qu'ils auront à faire demain.
Edmond et Jules de Goncourt — Journal -
Il porta le surnom de Gaspard de Sumontargues, surnom qui devint Gaspard Des Montagnes, quand il fut connu comme le loup blanc par tout le bas pays d'Auvergne.
Pourrat — Gaspard des montagnes, Le Château des sept portes -
Clérical ou franc-maçon, pour moi, c'est bonnet blanc et blanc bonnet
Maupassant — Contes et nouvelles, Mon oncle Sosthène -
[Mme] Hunter […] a donné naissance à une fille ce matin, le premier enfant blanc dans Teslin. Ah ! Pourtant non, pas blanc, car c’est une famille de Noirs, et pourtant on s’obstine ici à dire que c’est la naissance du premier enfant blanc. On veut sans doute dire que c’est le premier enfant né à Teslin de parents civilisés.
17 Eldorado — Journal de Lorenzo Létourneau (1899) -
Le soleil blanc se lève au-dessus de la terre couverte de gelée blanche
Claudel — La jeune fille Violaine,1reversion -
On ne pouvait voir de fille plus fraîche, plus riante ; elle était blonde, avec de beaux yeux bleus, des joues roses et des dents blanches comme du lait ; […].
Erckmann-Chatrian — Histoire d’un conscrit de 1813 -
J'ai fait inviter ma cousine au bal blanc de MmeVandermont
Léon Larchey — Dictionnaire historique d'argot, Nouveau Supplément -
Masques ! O Masques !Masque noir masque rouge, vous masques blanc-et-noirMasques aux quatre points où souffle l’EspritJe vous salue dans le silence !Et pas toi le dernier, Ancêtre à tête de lion. Vous gardez ce lieu forclos à tout rire de femme, à tout sourire qui se fane, Vous distillez cet air d’éternité où je respire l’air de mes Pères.Masques aux visages sans masque, dépouillés de toute fossette comme de toute rideQui avez composé ce portrait, ce visage mien penché sur l’autel de papier blanc A votre image, écoutez-moi !Voici que meurt l’Afrique des empires – c’est l’agonie d’une princesse pitoyable Et aussi l’Europe à qui nous sommes liés par le nombril. […]
Léopold Sédar Senghor — « Masques » -
Voici des hommes noirs debout qui nous regardent et je vous souhaite de ressentir comme moi le saisissement d’être vus. Car le blanc a joui trois mille ans du privilège de voir sans qu’on le voie ; il était regard pur, la lumière de ses yeux tirait toute chose de l’ombre natale, la blancheur de sa peau c’était un regard encore, de la lumière condensée. L’homme blanc, blanc parce qu’il était homme, blanc comme le jour, blanc comme la vérité, blanc comme la vertu, éclairait la création comme une torche, dévoilait l’essence secrète et blanche des êtres. Aujourd’hui ces hommes noirs nous regardent et notre regard rentre dans nos yeux ; des torches noires, à leur tour, éclairent le monde et nos têtes blanches ne sont plus que de petits lampions balancés par le vent…
Jean-Paul Sartre — « Orphée noir » -
Elle dit : « Je pourrais m’en tirer avec un tout petit mensonge, mais je préfère toujours à un mensonge une vérité déguisée. Je vous avouerai donc que j’espère de tout mon coeur, comme probablement je n’ai rien espéré dans ma vie, qu’à Saintes du moins, vous allez faire chou blanc. »
Sébastien Japrisot — Un long dimanche de fiançailles -
Ils se sont mis frénétiquement à me chercher sur Internet. Comme j’ai pris soin d’adopter un pseudonyme, ils ont fait chou blanc. Cet échec a encore exacerbé leur désir de savoir.
Gilles Sebhan — La dette