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Il y a 25 citations sur la borne.
Plus loin, ils virent un gamin de quinze ans, en uniforme d'écolier, grimpé sur une borne et qui déclamait avec une voix de jeune coq : "Citoyens! Nous sommes tous frères! L'union fait la force." Des femmes riaient : "Retourne chez ta mère. Descends, polisson !" Henri Troyat — Tant que la terre durera
Une cabane de terre et de pierres crevée, inhabitée, ancien poste de frontière sans doute, en face de la borne internationale, se montre seule, et dit en raccourci la désolation du lieu. Pesquidoux — Le Livre de raison
« Pourquoi ai-je été si long-temps sans vous voir? ... » Il y avoit, dans cette interrogation, toute la finesse, toute l'innocente coquetterie qu'une vierge, pure comme Annette, pouvoit y mettre sans sortir des bornes de la décente tendresse; ... Balzac — Annette et le criminel
Mettre des bornes à une porte
La rêverie devint solennelle et profonde, vague comme le lac brumeux, immense comme le ciel sans bornes. George Sand — Lélia
Près de la borne où chaque État commence, Aucun épi n’est pur de sang humain. Pierre Jean de Béranger — Sainte alliance des peuples.
Dans l’affaire du meurtre de Christina […] la police put […] formuler une hypothèse sur la population à laquelle le coupable appartenait (à savoir les hommes âgés de 18 à 30 ans vivant à Oldenburg et dans ses environs). […] Une manière de traiter cette incertitude consiste à estimer des bornes inférieure et supérieure de la taille du groupe ; autrement dit à commencer par deux cas extrêmes. Par exemple, dans le cas de Christina, on pouvait prendre les 18 000 hommes âgés...
ACTE I - SCENE PREMIEREDORANTE.Ce mage, qui d'un mot renverse la nature,N'a choisi pour palais que cette grotte obscure.La nuit qu'il entretient sur cet affreux séjour,N'ouvrant son voile épais qu'aux rayons d'un faux jour,De leur éclat douteux n'admet en ces lieux sombresQue ce qu'en peut souffrir le commerce des ombres.N'avancez pas : son art au pied de ce rocherA mis de quoi punir qui s'en ose approcher ;Et cette large bouche est un mur invisible,Où l'air en sa faveur devient inaccessible,Et lui fait un rempart, dont les funestes bordsSur un peu de poussière étalent mille morts.Jaloux de son repos plus que de sa défense,Il perd qui l'importune, ainsi que qui l'offense ;Malgré l'empressement d'un curieux désir,Il faut, pour lui parler, attendre son loisir :Chaque jour il se montre, et nous touchons à l'heureOù pour se divertir il sort de sa demeure.PRIDAMANT.J'en attends peu de chose, et brûle de le voir.J'ai de l'impatience, et je manque d'espoir.Ce fils, ce cher objet de mes inquiétudes,Qu'ont éloigné de moi des traitements trop rudes,Et que depuis dix ans je cherche en tant de lieux,A caché pour jamais sa présence à mes yeux.Sous ombre qu'il prenait un peu trop de licence,Contre ses libertés je roidis ma puissance ;Je croyais le dompter à force de punir,Et ma sévérité ne fit que le bannir.Mon âme vit l'erreur dont elle était séduite :Je l'outrageais présent, et je pleurai sa fuite ;Et l'amour paternel me fit bientôt sentirIl l'a fallu chercher : j'ai vu dans mon voyageLe Pô, le Rhin, la Meuse, et la Seine, et le Tage :Toujours le même soin travaille mes esprits ;Et ces longues erreurs ne m'en ont rien appris.Enfin, au désespoir de perdre tant de peine,Et n'attendant plus rien de la prudence humaine,Pour trouver quelque borne à tant de maux soufferts,J'ai déjà sur ce point consulté les enfers.J'ai vu les plus fameux en la haute scienceDont vous dites qu'Alcandre a tant d'expérience :On m'en faisait l'état que vous faites de lui,Et pas un d'eux n'a pu soulager mon ennui.L'enfer devient muet quand il me faut répondre,Ou ne me répond rien qu'afin de me confondre.[…] Corneille — L'illusion comique
Ils s'aimeront toujours.Au moment que je parle, ah ! mortelle pensée !Ils bravent la fureur d'une amante insensée.Malgré ce même exil qui va les écarter,Ils font mille serments de ne se point quitter.Non, je ne puis souffrir un bonheur qui m'outrage,Œnone. Prends pitié de ma jalouse rage.Il faut perdre Aricie. Il faut de mon épouxContre un sang odieux réveiller les courroux.Qu'il ne se borne pas à des peines légères :Le crime de la sœur passe celui des frères.Dans mes jaloux transports je le veux implorer.Que fais-je ? Où ma raison va-t-elle s'égarer ?Moi jalouse ! Et Thésée est celui que j'implore !Mon époux est vivant, et moi je brûle encore !Pour qui ? Quel est le cœur où prétendent mes vœux ?Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux.Mes crimes désormais ont comblé la mesure.Je respire à la fois l'inceste et l'imposture.Mes homicides mains, promptes à me venger,Dans le sang innocent brûlent de se plonger. Jean Racine — Phèdre
Il ne s’agissait point de tendresse invertie mais d’une admiration et d’une affection sans borne qui furent aussitôt utilisées à leur profit par les deux gaillards. Ils me tenaient la dragée haute et je me fis leur valet. Jean-Paul Sartre — Carnets de la drôle de guerre
Un rapport et avis d'experts porte qu'il sera planté des bornes, pour limiter les fonds de Catherine Lambert et ceux des pères Jésuites. Paul Saint-Olive — Notice sur le territoire de la Tête-d'Or
J’ai regardé défiler les champs, en comptant les pylônes, et chaque pylône mettait une borne de plus entre Terminus et moi. Lolita Pille — Bubble gum
Tout homme a vu le mur qui borne son esprit. Alfred de Vigny — Poèmes philosophiques
La jeunesse qui se borne au logis a toujours l’esprit borné. William Shakespeare — Les deux gentilshommes de Vérone
En bornant ses désirs, on borne ses besoins ; Le plus riche est celui qui désire le moins. J. Saintine
Un livre, c'est déjà une borne. Jules Renard — Journal 1893 - 1898
Le sucre ne se borne pas à rendre agréables d’autres aliments qui ne le seraient point sans lui ; il les rend encore plus sains. Pierre-Jean-Georges Cabanis — Rapports du physique et du moral de l'homme
Qui borne ses désirs est toujours assez riche. Jacques Delille
Je considère les gens faibles, esclaves de leurs sens, comme indignes de ma haine; je me borne à mépriser leur manque de volonté. Elizabeth Gaskell — Nord et Sud
Savetier, borne ta critique à la chaussure ! Apelle