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Citations sur le bras
Il y a 123 citations sur le bras.
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Avec les femmes, c’est toujours la même chose ; d’abord au bras, puis dans les bras, puis sur les bras. Avec elles, on va à chaque fois des petits mots aux grands mots et enfin, aux gros mots.
Paul Valéry -
Je donnerais mon bras droit pour être ambidextre.
Anonyme — Graffiti -
Il faut quelquefois se promener au fond de l'abîme. Même si je descends jusqu'en enfer, le bras de Dieu est assez long pour m'en retirer.
Julien Green — Journal -
A un certain âge, les deux bras d'un fauteuil vous attirent plus que les deux bras d'une femme.
Gustave Flaubert -
Long bras, protection courte.
Proverbe français -
Nous venons dans les bras des gens ; nous partons dans les bras des gens.
Proverbe malinké -
Quand on a besoin des bras, les secours en paroles ne servent de rien.
Ésope — Fables, 1161, la Vipère et l'Hydre -
On retire souvent le bras pour mieux frapper.
Pierre Corneille — Théodore -
Il y a tel homme dont tous les désirs se termineraient à avoir deux bras.
Bernard Le Bovier de Fontenelle — Du bonheur -
La pensée des bras vaut bien la force du cerveau.
David Gilbert — Presqu'il -
Une bonne tête vaut mieux que cent bras.
Proverbe français -
Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il n’atteint que les plus proches.
Ignazio Silone — Le Pain et le vin -
On les a dans ses bras - puis un jour sur les bras - et bientôt sur le dos.
Sacha Guitry — N'écoutez pas, mesdames ! -
Si vous tendez les bras, vos amis les couperont.
Francis Picabia — Cannibale - 25 Avril 1920 -
Frappée d'amour, elle tombait dans ses bras.
Raymond Queneau — Les derniers jours -
Ils voulaient des bras et ils eurent des hommes.
Max Frisch -
Deux bras et la santé font le pauvre aisé.
Proverbe français -
Dans les bras de sa mère, tout bébé est beau.
Erno Osvàt — Notes sur la revue Occident -
Lorsque, à seize ans, le jeune Karl Rossmann, que ses pauvres parents envoyaient en exil parce qu’une bonne l’avait séduit et rendu père, entra dans le port de New York sur le bateau déjà plus lent, la statue de la Liberté, qu’il observait depuis longtemps, lui apparut dans un sursaut de lumière. On eût dit que le bras qui brandissait l’épée s’était levé à l’instant même, et l’air libre soufflait autour de ce grand corps.
Kafka — L’Amérique -
C’est vrai qu’il paraissait grand, bien qu’allongé sur un lit d’hôpital, et même s’il avait encore des bras plus épais que le cou d’un homme normal, les tubes qui lui sortaient du corps et sa pâleur indiquaient clairement qu’il n’allait pas faire long feu…
Alex Abella — Le dernier acte -
Méprisant le nouvel an, mon corps s’était arrêté de vivre au pas des heures. Je restais en suspens pour un temps. Un petit tas s’agitait en battant des bras, le nœud du ventre se déliait. Je me nourrissais à peine, vomissant chaque mets avalé, et retrouvais les saveurs d’autrefois dans un biscuit mouillé.
Nina Bouraoui — Poing mort -
Les marins avaient déjà allongé les cadavres dans un coin, par rang de taille. Deux autres rebelles, collés contre un bout de mur, attendaient, les bras levés.
Raymond Queneau — On est toujours trop bon avec les femmes -
Toujours aussi bleu que l’eau le voudra Il est dans vos yeux il est dans vos bras Et c’est le secret de ce vieux mystère Qui dit aide-toi le ciel t’aidera
Louis Aragon — Le nouveau Crève-cœur -
Le Phaéton d’une voiture à foinVit son char embourbé. Le pauvre homme était loinDe tout humain secours. C’était à la campagnePrès d’un certain canton de la basse BretagneAppelé Quimpercorentin.On sait assez que le destinAdresse là les gens quand il veut qu’on enrage.Dieu nous préserve du voyage !Pour venir au Chartier embourbé dans ces lieux,Le voilà qui déteste et jure de son mieux.Pestant en sa fureur extrêmeTantôt contre les trous, puis contre ses chevaux,Contre son char, contre lui-même.Il invoque à la fin le Dieu dont les travauxSont si célèbres dans le monde :Hercule, lui dit-il, aide-moi ; si ton dosA porté la machine ronde,Ton bras peut me tirer d’ici.Sa prière étant faite, il entend dans la nueUne voix qui lui parle ainsi :Hercule veut qu’on se remue,Puis il aide les gens. Regarde d’où provientL’achoppement qui te retient.Ôte d’autour de chaque roueCe malheureux mortier, cette maudite boueQui jusqu’à l’essieu les enduit.Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit.Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? — Oui, dit l’homme.— Or bien je vais t’aider, dit la voix : prends ton fouet.— Je l’ai pris. Qu’est ceci ? mon char marche à souhait.Hercule en soit loué. Lors la voix : Tu vois commeTes chevaux aisément se sont tirés de là.Aide-toi, le Ciel t’aidera.
Jean de La Fontaine — Fables -
Valérie demanda son châle d’une mousseline bleu foncé, elle écarta ses cheveux de dessus son front ; elle mit son châle sur sa tête ; il descendait le long de ses tempes et de ses épaules ; son front se dessina à la manière antique, ses cheveux disparurent, ses paupières se baissèrent, son sourire habituel s’effaça peu à peu sa tête s’inclina, son châle tomba mollement sur ses bras croisés…
Simone de Beauvoir — Le deuxième sexe -
On trouve (...) au rapprochement [des essieux] l'avantage de disposer d'un plus grand bras de levier, pour tourner à force de bras les wagons sur les plaques de croisement.
J.-N. Haton de La Goupillière — Cours d'exploitation des mines -
Tu garniras de bougies les bras de cheminée et les flambeaux
Balzac — Les Chouans -
On s'en allait par les îles, tout un dédale compliqué de terres et de bras de mer, que forment les embouchures réunies de la Meuse, de l'Escaut et du Rhin.
Van der Meersch — L'Empreinte du dieu -
Eau des bras morts et des vifs, nerveuse et coulante ou d'un sommeil plat
Alphonse Arnoux — Rhône, mon fleuve -
... cher et triste objet d'une passion qui me consume jusque dans les bras de la mort
Chateaubriand — Génie du Christianisme -
Aussi, lorsque la réaction cléricale de 1849 se déclara, presque toute la bourgeoisie de Plassans passa-t-elle au parti conservateur. Elle y fut reçue à bras ouverts.
Émile Zola — La Fortune des Rougon -
... la paix de demain ne peut avoir comme base simplement une ou plusieurs déclarations, mais qu'il lui faut une organisation concrète avec le tribunal, la procédure et le bras séculier.
auteur -
... ils [les jésuites] appelèrent à leur aide contre [la théorie de Descartes] le bras de l'Église et celui de l'État. 1847, t.
Cousin — Cours d'histoire de la philosophie moderne -
Parfois, quand tous ces grotesques tapaient à bras raccourcis sur la république, on voyait ses yeux rire sans que ses lèvres perdissent leur moue d'homme grave.
Émile Zola — La Fortune des Rougon -
Fier, mon ami me ramasse à pleins bras comme une gerbe
Colette — La Vagabonde -
Il va falloir verbaliser et verbaliser encore, et verbaliser à tour de bras
Barbusse — Le Feu -
Le berger hausse l'enfant à bout de bras au-dessus de sa tête
Jean Giono — Le Grand troupeau -
Les serments à bras tendu prêtés
Victor Hugo — L'Âne -
Sous une musique, prétexte futil[e], quelques gros bras vaguèrent... deux ou trois tronches ... « La raison du plus fort ... etc. [»].
A.-L. Dussort — Journal -
Oh hisse! les déménageurs! Enlevez-le avec précaution! Un peu d'huile de bras, s'il vous plaît!
Georges Courteline — Un Client sérieux, Le Piano