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Il y a 25 citations sur la carrière.
Le plus étonnant dans la carrière « de sosie juste pour le plaisir » de Christian Durand, c’est qu’elle devait plutôt débuter avec une tête d’Eddy Mitchell, dont il conserve de faux airs. « Mais, avec l’âge, je me suis mis à davantage ressembler à Johnny », rembobine l’Ingréen, qui jamais ne passe inaperçu dans la rue, au supermarché… Nul part. Jamais. Jour de deuil pour le sosie loirétain de Johnny Hallyday — larep.fr
Un troisième ami de la maison, le principal du collège d’Arbois, M. Romanet, exerça une influence décisive sur la carrière de Louis Pasteur. René Vallery-Radot — La vie de Pasteur
Son fils Émile fit carrière dans la Carrière. Marguerite Yourcenar — Souvenirs pieux
Ce sarcophage serait un invendu de la carrière voisine. Enfoncé dans le sol tout contre le mur du xiie siècle, il est assez endommagé. Monique Veaux — A la découverte de Mont-de-Marsan et sa région
Décès. — Rouville Delphine, femme Housset, 46 ans, ouvrière carrière, rue de l’Hospice, domiciliée à Saint-Victor-de-Réno. — (Obsèques, dans L’Ouest-Éclair, 30 mars 1934 [texte intégral])
Le Pape […] n’exigea plus le départ des juifs, mais il les obligea à se cantonner dans quatre villes (…) : Avignon, Carpentras, Cavaillon et l’Isle-sur-Sorgue. Dans ces quatre villes, ils étaient tenus d’habiter un quartier spécial appelé « Carrière », ce qui, en provençal signifie rue, […]. Léon Berman — Histoire des Juifs de France des origines à nos jours
J’ai reçu de la carrière des juifs de celle ville, et des mains de Samuel de Béziers, trésorier, la somme de trente-trois livres, grosse monnoye que la communauté paye tous les ans à M. le commandant de la garnison ; […] Avignon, ce 28 juin 1787. Signé BOULOGNE, fourrier de la garnison. Archives israélites de France — T. 4
Dans cette œuvre, l’auteur imagine le personnage d’Émile, un enfant qu’il aurait à élever. Il expose ainsi les principes qui le guideraient pour lui faire découvrir la vie et le monde. Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ; une carrière, j’examine les minéraux. Partout où je me plais, j’y reste. À l’instant que je m’ennuie, je m’en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n’ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut voir ; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir. Si le mauvais temps m’arrête et que l’ennui me gagne, alors je prends des chevaux. Si je suis las... Mais Émile ne se lasse guère ; il est robuste ; et pourquoi se lasserait-il ? Il n’est point pressé. S’il s’arrête, comment peut-il s’ennuyer ? Il porte partout de quoi s’amuser. Il entre chez un maître, il travaille ; il exerce ses bras pour reposer ses pieds. Voyager à pied, c’est voyager comme Thalès, Platon et Pythagore. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager autrement, et s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu l’agriculture, ne veut pas connaître les productions particulières au climat des lieux qu’il traverse, et la manière de les cultiver ? Qui est-ce qui, ayant un peu de goût pour l’histoire naturelle, peut se résoudre à passer un terrain sans l’examiner, un rocher sans l’écorner, des montagnes sans herboriser, des cailloux sans chercher des fossiles ? Vos philosophes de ruelles étudient l’histoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets ; ils savent des noms, et n’ont aucune idée de la nature. Mais le cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois ; ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y est à sa place : le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre : Daubenton ne ferait pas mieux. Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manière de voyager ! sans compter la santé qui s’affermit, l’humeur qui s’égaye. J’ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes, grondants ou souffrants ; et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit ! Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir en chaise de poste ; mais quand on veut voyager, il faut aller à pied. Jean-Jacques Rousseau — Émile ou de l’éducation
Ce qui explique en partie leur attitude à l’égard de la nouvelle grille des salaires et de l’avancement au mérite. Comme dit l’un d’eux: « À trente et un ans, je suis T4. En fait, je suis déjà au taquet jusqu’à la fin de ma carrière. » Le Monde — 28-29 déc. 1986
C’est alors que M. Patrigent, le juge d’instruction, fut le premier, je ne dirai pas à conseiller, mais à laisser entendre qu’on pourrait bien se risquer à confier la clé des champs à un de ces misérables. On suivit son avis, et trois jours plus tard l’évadé était surpris dans une carrière de champignonniste, en train de déterrer le trésor. Émile Gaboriau — Monsieur Lecoq
carnioli [à André] : ... Regarde là-bas ce noble vaisseau (...) il s'en va (...) gagner le libre Océan pour y courir sa carrière magnifique, ... Octave Feuillet — Scènes et comédies
Un amour, une carrière, une révolution : autant d’entreprises que l’on commence en ignorant leur issue. Jean-Paul Sartre
C'est une grande servitude qu'une grande carrière. Sénèque en latin Lucius Annaeus Seneca, dit Sénèque le Philosophe — Consolation à Polybe, 6
Les petites fantaisies font les grandes carrières. Théodore Fraenkel — Le coeur à barbe - Avril 1922
On ne choisit pas sa carrière ; elle s’empare de nous. John Dos Passos — New York Times - 25 Octobre 1959
Pour les Européens, la vie est une carrière ; pour les Américains, c'est un hasard. Mary McCarthy — Amérique la Belle
La vie est la seule carrière qui m'intéresse. Erik Orsenna — Lire - Mai 2000
On mène une carrière selon qui l’on est ou qui l’on aimerait être. Charlotte Rampling — Studio Magazine - Février 2006
Nous entrerons dans la carrière Quand nos aînés n'y seront plus. Claude Joseph Rouget de Lisle — La Marseillaise
Un homme doit souvent sa carrière à sa première femme, et sa deuxième femme à sa carrière. Maurice Horgues