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Citations sur le carton
Il y a 14 citations sur le carton.
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Il allait sortir quand, soudain, il vit, dans un coin du salon, sur un piano droit, l’obscur carton à kaolin noirci à l’indian ink sur quoi, suivant Savorgnan, Voyl avait fait blanchir par un artisan hors pair un tanka japonais.
Georges Perec — La disparition -
Cependant Michel-Ange ne peignit presque jamais à l’huile, et ses tableaux sont d’une rareté fabuleuse ; je croirais volontiers que c’est une composition peinte par Sébastien del Piombo d’après un carton et sur un trait de ce sublime artiste.
Théophile Gautier — Voyage en Espagne -
A femme s’est déja arrete plusieurs fois quand il y avait carton, elle est etudiante infirmiere ca aide[sic]
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Après, il y a les petites tables rondes, et, quand on a trouvé son carton, l’inquiétude d’avoir à estimer l’intensité de la contrainte à la lecture des cartons voisins.
Philippe Delerm — Le trottoir au soleil -
Contre la paroi, une paire de skis d’un ancien modèle. Au bas du placard, une valise en carton bouilli. Elle contenait une paire de chaussures de ski et la page arrachée d’un magazine sur laquelle j’ai distingué quelques photos.
Patrick Modiano — Voyage de noces -
Je me rappelle le jour où j’ai compris que j’étais devenu adulte. Je vivais déjà avec Marie, nous avions Agustín depuis deux ou trois ans, je travaillais depuis des années comme je le fais toujours plus ou moins aujourd’hui, charpentier ici et là, bricoleur à droite et à gauche, électricien quand il faut, plombier ou même jardinier si on me le demande, ni trop souvent ni trop peu, juste ce qu’il faut pour maintenir le juste équilibre, rapporter à la maison ma part de revenus et me garder du temps à moi, ne pas me perdre tout entier en chantiers. Marie était déjà traductrice, traduisait déjà Lodoli et d’autres auteurs qu’elle aimait. C’est-à-dire que notre vie était déjà à peu près ce qu’elle est maintenant, et que nous en étions satisfaits, nous songions souvent que nous avions de la chance, nous nous plaisions à V., nous avions des amis, nous sentions que c’était un endroit où nous étions susceptibles de rester un bon moment encore, bref nous allions bien.Et un matin je me suis levé et je me suis dit que ça y est, tu es grand. J’ai réalisé qu’il fallait que j’arrête de me répéter ces mots, plus tard quand je serai grand. Que c’était fait : j’étais grand. Je l’étais devenus à mon insu. Sans que personne vienne me prévenir. J’ai compris qu’il n’y aurait pas d’épreuve. Pas de monstre à vaincre ni de noeud à trancher. Pas de coup de gong solennel. Pas de voix paternelle pour me souffler à l’oreille ces mots, c’est maintenant, t’y voilà. J’ai compris qu’il n’y aurait nulle ligne à franchir. Nul cap à passer. Nul obstacle à surmonter. Qu’être grand simplement désormais ce serait ça : la continuation de ce présent, de cette lente translation, de ce glissement presque imperceptible, seulement décelable à l’érosion de certaines de mes facultés, au grisonnement de mes tempes et de celles de Marie, à notre renoncement de plus en plus fréquent à telle ou telle folie qui autrefois nous aurait semblé le sel même de la vie, à la taille chaque année accrue d’Agustín, à son énergie toujours plus fascinante. À son appétit d’ogre lui aussi décidé à nous dévorer chaque jour un peu plus.J’ai réalisé qu’il ne se passerait rien. Qu’il n’y avait rien à attendre. Que toujours ainsi les semaines continueraient de passer, que le temps continuerait d’être cette lente succession d’années plus ou moins investies de projets, de désirs, d’enthousiasmes, de soirées plus ou moins vécues. De jours tantôt habités avec intensité, imagination, lumière, des jours pour ainsi dire pleins, comme on dit carton plein devant une cible bien truffée de plombs. Tantôt abandonnés de mauvais gré au soir venu trop tôt. Désertés par excès de fatigue ou de tracas. Perdus. Laissés vierges du moindre enthousiasme, De la moindre récréation, du moindre élan véritable. Jours sans souffle, concédés au soir trop tôt venu, à la nuit tombée malgré nos efforts pour différer notre défaite, et résignés alors nous marchons vers votre lit en nous jurant d’être plus rusés le lendemain – plus imaginatifs, plus éveillés, plus vivants.
Sylvain Prudhomme — Par les routes – L’Arbalète -
Des placeurs de cartons verts de loterie
Edmond et Jules de Goncourt — Journal -
Les Chleuhs ont essayé de faire un carton sur nous
Pierre Vialar — La Mort est un commencement, Le Bal des sauvages -
Pécuchet le coiffa d’un bonnet d’âne. Victor se mit à braire avec tant de violence et pendant si longtemps qu’il fallut enlever ses oreilles de carton.
Gustave Flaubert — Bouvard et Pécuchet -
Un compte en banque et quelques canaris à nourrir, un héritage à espérer, une voiture à acquérir, toutes ces bornes de carton qui, de kilomètre en kilomètre, nous mènent fièrement et joyeusement à la tombe.
Jacques Sternberg — Le Coeur froid -
Le théâtre, c'est du carton et c'est du plâtre... Mais c'est tout de même la vie... Comprenez-vous çà ?
Georges Courteline -
L’arbitre de football aimait tellement sa profession que chaque fois que sa femme le trompait, il lui montrait un carton jaune...
Roger Pierre -
Le constructeur de presses d'impression Xeikon et sa maison-mère le fabricant d'encres Flint Group lancent Idera, une plateforme numérique destinée aux transformateurs d'emballage en carton ondulé.
Graphiline.com — Xeikon dévoile Idera sa plate-forme numérique pour l'impression sur carton ondulé -
Blancheur, transparence, couleur, papier photo, les innovations jalonnent l'histoire de la fabrique annonéenne. Le papetier marque aussi les mémoires de générations entières, en créant la fameuse pochette de papier à dessin Canson, et le carton à dessin au motif noir et vert moucheté dit "motif Annonay" .
France Bleu — A Annonay, Canson fabrique du papier pour les beaux arts depuis des siècles