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Il y a 21 citations sur le céleste.
Force rubans orange ou bleu céleste Bourges — Le Crépuscule des dieux
Au siècle suivant, les astronomes ont observé une nouvelle classe d'objets célestes qu'ils ont qualifiés d'« astéroïdes », et non de « planétoïdes », en dépit du fait qu'ils orbitaient autour du Soleil comme les planètes. Barry Williams (traduit par Claude Lafleur — L'astrologie confrontée aux progrès de l'astronomie
Mais au moment où l’auguste pardon descendait sur elle, un sourire céleste illumina ses traits innocents : le prêtre pensa qu’elle se sentait sauvée et que d’obscures visions séraphiques transparaissaient pour elle sur les mortelles ténèbres de la dernière heure. Auguste de Villiers de L'Isle-Adam — Les Demoiselles de Bienfilâtre
Rien n'échappe au tout, immense troupeau céleste, gardé par les chiens de la nécessité et par le berger de la loi dans les pâturages sans fin de l'espace et du temps. Il y a, à travers le tout, comme une contagion de l'union et du rassemblement. Il y a, de l'univers à l'atome, une cascade de touts subalternes et successifs. Notre Galaxie est un tout. Notre système solaire est un tout. La Terre est un tout. Jean d'Ormesson — Presque rien sur presque tout
...les fanaux agités des vaisseaux, le phare immobile du couvent, humble, mais certain, et dirigeant sans périls la religieuse à une terre céleste. Chateaubriand — Génie du Christianisme
Sous une pâle robe, Son pied blanc tour à tour se montre et se dérobe, Et son sein agité, mais à peine aperçu, Soulève les contours du céleste tissu. C'est une femme aussi, c'est une Ange charmante ; Car ce peuple d'Esprits, cette famille aimante, Qui, pour nous, près de nous, prie et veille toujours, Unit sa pure essence en de saintes amours. Alfred de Vigny — 1797-1863
13 juillet.Non, je ne me trompe pas ; je lis dans ses yeux noirs un véritable intérêt pour ma personne et pour mon sort. Je le sens, et, là-dessus, j’ose me fier à mon cœur, elle…. Oh ! pourrai-je, oserai-je exprimer en ces mots le bonheur céleste ? … Je sens que je suis aimé.Je suis aimé ! … Et combien je me deviens cher à moi-même, combien…. J’ose te le dire, tu sauras me comprendre. Combien je suis relevé à mes propres yeux depuis que j’ai son amour ! … Est-ce de la présomption ou le sentiment de ce que nous sommes réellement l’un pour l’autre ? … Je ne connais pas d’homme dont je craigne quelque chose dans le cœur de Charlotte, et pourtant, lorsqu’elle parle de son fiancé, qu’elle en parle avec tant de chaleur, tant d’amour... je suis comme le malheureux que l’on dépouille de tous ses honneurs et ses titres, et à qui l’on retire son épée.16 juillet.Ah ! quel frisson court dans toutes mes veines, quand, par mégarde, mes doigts touchent les siens, quand nos pieds se rencontrent sous la table ! Je me retire comme du feu, et une force secrète m’attire de nouveau…. Le vertige s’empare de tous mes sens. Et son innocence, son âme candide, ne sent pas combien ces petites familiarités me font souffrir. Si, dans la conversation, elle pose sa main sur la mienne, et si, dans la chaleur de l’entretien, elle s’approche de moi, en sorte que son haleine divine vienne effleurer mes lèvres... je crois mourir, comme frappé de la foudre…. Wilhelm, et ce ciel, cette confiance, si j’ose jamais... Tu m’entends…. Non, mon cœur n’est pas si corrompu. Faible ! bien faible !... Et n’est-ce pas de la corruption ? Johann Wolfgang von Goethe — Les Souffrances du jeune Werther
Un mal qui répand la terreur,Mal que le ciel en sa fureurInventa pour punir les crimes de la terre,La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom),Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,Faisait aux animaux la guerre.Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :On n’en voyait point d’occupésÀ chercher le soutien d’une mourante vie ;Nul mets n’excitait leur envie ;Ni loups ni renards n’épiaientLa douce et l’innocente proie ;Les tourterelles se fuyaient :Plus d’amour, partant plus de joie.Le lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,Je crois que le ciel a permisPour nos péchés cette infortune.Que le plus coupable de nousSe sacrifie aux traits du céleste courroux ;Peut-être il obtiendra la guérison commune.L’histoire nous apprend qu’en de tels accidentsOn fait de pareils dévouements.Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgenceL’état de notre conscience.Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons,J’ai dévoré force moutons.Que m’avaient-ils fait ? nulle offense ;Même il m’est arrivé quelquefois de mangerLe berger.Je me dévouerai donc, s’il le faut : mais je penseQu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi ;Car on doit souhaiter, selon toute justice,Que le plus coupable périsse.Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ;Vos scrupules font voir trop de délicatesse.Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce,Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes, seigneur,En les croquant, beaucoup d’honneur ;Et quant au berger, l’on peut direQu’il était digne de tous maux,Étant de ces gens-là qui sur les animauxSe font un chimérique empire.Ainsi dit le renard ; et flatteurs d’applaudir.On n’osa trop approfondirDu tigre, ni de l’ours, ni des autres puissances,Les moins pardonnables offenses :Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,Au dire de chacun, étaient de petits saints.L’âne vint à son tour, et dit : J’ai souvenanceQu’en un pré de moines passant,La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et, je pense,Quelque diable aussi me poussant,Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ;Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.À ces mots, on cria haro sur le baudet.Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangueQu’il fallait dévouer ce maudit animal,Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.Sa peccadille fut jugée un cas pendable.Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !Rien que la mort n’était capableD’expier son forfait. On le lui fit bien voir.Selon que vous serez puissant ou misérable,Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Jean de La Fontaine — Les animaux malades de la peste
Si notre Père céleste a inventé l'homme, c'est parce que le singe l'avait déçu. Mark Twain
Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu. Jean-Jacques Rousseau
La beauté est quelque chose d'animal, le beau est quelque chose de céleste. Joseph Joubert — Pensées
La justice est céleste. La terre fournit des bonheurs à qui les lui arrachent, le ciel à qui les mérites. Joseph Pelletier — La Gerbée
Pourquoi, dans ton oeuvre céleste, Tant d'éléments si peu d'accord ? Alfred de Musset — L’Espoir en Dieu
On s'aperçoit qu'on aime quelqu'un quand on trouve à ses ronflements quelque chose de musical, de tendre, de céleste. Jean Chalon — Journal d'Espagne
Qu'on l'imagine céleste ou terrestre, l'immortalité, quand on tient à la vie, ne console pas de la mort. Simone de Beauvoir
Le chocolat est divin, moelleux, sensuel, profond. Noir, somptueux, gratifiant, puissant, dense, crémeux, séducteur, suggestif, riche, excessif, soyeux, doux, luxueux, céleste... Elaine Sherman
Nous sommes des anges déchus qui nous acharnons à remonter vers notre céleste origine. Christian Charrière — Le Maître d’âme
Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d’abord sous des dehors célestes. William Shakespeare — Othello
Le son de la trompette est si délicieux, Dans ces soirs solennels de célestes vendanges, Qu’il s’infiltre comme une extase dans tous ceux Dont elle chante les louanges. Charles Baudelaire — Les Fleurs du mal
Tout art s'apprend par art, la seule poésie est un pur don céleste. Guillaume Du Bartas — L'Uranie