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Il y a 56 citations sur le cent.
J'en aurais, si je m'écoutais, pour cent sept ans de laïus Abellio — Heureux les pacifiques
Français cent pour cent Lhote — Peinture d'abord
Calculer le tant pour cent des vendeurs Émile Zola — Au Bonheur des Dames
Jouer un cent de dominos Flaubert — Bouvard et Pécuchet
Le Glaoui avait amené cinq cents cavaliers, les Rehamma autant et le Goundafi deux cents. Ces douze cents fusils formèrent le noyau de l’armée hafidiste. Frédéric Weisgerber — Au seuil du Maroc Moderne
Le malheureux notaire croyait avaler un cent d’épingles. Prosper Mérimée — Lettres d’Espagne
"CENT. Mesure agraire, autrefois usitée en Belgique, représentant la 16e partie du bonnier. Voyez aussi Ligne.Courtray. Le cent de terre = 100 verges carrées = 10000 pieds carrés = 8398.86 pieds carrés de Paris = 8.8625 ares.Tournay. Le cent..." Horace Doursther — Dictionnaire universel des poids et mesures
J'ai vu trois mille deux cent vingt-sept soirs Je suis née au printemps Au milieu des années soixante-dix Raúl Rivero — Souvenirs oubliés
JULIETTE. – Ô Roméo ! Roméo ! pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père et abdique ton nom ; ou, si tu ne le veux pas, jure de m’aimer, et je ne serai plus une Capulet.ROMÉO, à part. – Dois-je l’écouter encore ou lui répondre ?JULIETTE. – Ton nom seul est mon ennemi. Tu n’es pas un Montague3, tu es toi-même. Qu’est-ce qu’un Montague ? Ce n’est ni une main, ni un pied, ni un bras, ni un visage, ni rien qui fasse partie d’un homme… Oh ! sois quelque autre nom ! Qu’y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. Ainsi, quand Roméo ne s’appellerait plus Roméo, il conserverait encore les chères perfections qu’il possède… Roméo, renonce à ton nom ; et, à la place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prends-moi tout entière.ROMÉO. – Je te prends au mot ! Appelle-moi seulement ton amour et je reçois un nouveau baptême : désormais je ne suis plus Roméo.JULIETTE. – Quel homme es-tu, toi qui, ainsi caché par la nuit, viens de te heurter à mon secret ?ROMÉO. – Je ne sais par quel nom t’indiquer qui je suis. Mon nom, sainte chérie, m’est odieux à moi-même, parce qu’il est pour toi un ennemi : si je l’avais écrit là, j’en déchirerais les lettres.JULIETTE. – Mon oreille n’a pas encore aspiré cent paroles proférées5 par cette voix, et pourtant j’en reconnais le son. N’es-tu pas Roméo et un Montague ?ROMÉO. – Ni l’un ni l’autre, belle vierge, si tu détestes l’un et l’autre.JULIETTE. — Comment es-tu arrivé jusqu’ici, dis-le moi, et qu’y viens-tu faire? Les murs du verger sont élevés et difficiles à escalader. Songe qui tu es; ces lieux sont pour toi la mort si quelqu’un de mes parents vient à t’y rencontrer.ROMÉO. — Des ailes légères de l’amour j’ai volé sur le haut de ces murailles; car des barrières de pierre ne peuvent exclure l’amour; et tout ce que l’amour peut faire, l’amour ose le tenter: tes parents ne sont donc point pour moi un obstacle.JULIETTE. — S’ils te voient, ils te tueront. William Shakespeare — Roméo et Juliette
Tout a commencé il y a environ cent trente ans, dans l’esprit d’un éminent neurologue britannique, Hughlings Jackson, véritable Charcot de la perfide Albion. Lionel Naccache — Le Nouvel Inconscient : Freud
Il n'avait pas pris la voie réservée aux employés qu'il empruntait chaque matin et qui était maintenant fermée par une grille, mais avait tourné à gauche cent mètres après l'hôtel, sur le chemin sableux menant à la plage publique. Catherine Cusset — Amours transversales
À la distance où j'étais, il m'était difficile de distinguer l'attitude de la statue ; je ne pouvais juger que de sa hauteur, qui me parut de six pieds environ. En ce moment, deux polissons de la ville passaient sur le jeu de paume, assez près de la haie, sifflant le joli air du Roussillon : Montagnes régalades. Ils s'arrêtèrent pour regarder la statue ; l'un d'eux l'apostropha même à haute voix. Il parlait catalan ; mais j'étais dans le Roussillon depuis assez longtemps pour pouvoir comprendre à peu près ce qu'il disait. " Te voilà donc, coquine ! (Le terme catalan était plus énergique.) Te voilà ! disait-il. C'est donc toi qui as cassé la jambe à Jean Coll ! Si tu étais à moi, je te casserais le cou. - Bah ! avec quoi ? dit l'autre. Elle est de cuivre, et si dure qu'Étienne a cassé sa lime dessus, essayant de l'entamer. C'est du cuivre du temps des païens ; c'est plus dur que je ne sais quoi. - Si j'avais mon ciseau à froid (il paraît que c'était un apprenti serrurier), je lui ferais bientôt sauter ses grands yeux blancs, comme je tirerais une amande de sa coquille. Il y a pour plus de cent sous d'argent. ". Ils firent quelques pas en s'éloignant. Prosper Mérimée — La Vénus d’Ille
Un jour, dans je ne sais plus quel jardin public, il [Théophile Gautier] donna sur la « tête de Turc » un coup de poing qui marqua cinq cent vingt livres au dynamomètre. Bien souvent je l’ai entendu s’en vanter et dire : « C’est l’action de ma vie dont je suis le plus glorieux. » Maxime Du Camp — Théophile Gautier
[…] Ennemonde n'est pas un poids mort, c'est un poids vivant de ses regards (toujours si beaux !), de sa chaleur, de son intelligence précise, dont elle a donné tout le long du jour des quantités de preuves et qu'on sent en train de s'intéresser au fait qu'ils sont trois hommes, dont deux de ses fils, à la tripoter. Cet ensemble fait beaucoup plus de cent trente-cinq à cent quarante kilos. Enfin ils l'étendent sur le lit de sangles Jean Giono — Ennemonde et autres caractères
La voiture fonce sur la nationale à cent cinquante à l'heure. L'effet du champagne rend toutefois le passager légèrement euphorique. À l'avant, les deux filles fument cigarette sur cigarette et chantent avec la musique «. Et toi François, et toi Sophie, as-tu réussi ton pari ? » Benoît Duteurtre — Drôle de temps
Le soir, j'en étais arrivé à la page cent soixante-huit du manuscrit. Il m'en restait une quarantaine. Mircea Eliade — Les dix-neuf roses
Le Vieillard et ses enfantsToute puissance est faible, à moins que d'être unie :Écoutez là-dessus l'esclave de Phrygie.Si j'ajoute du mien à son invention,C'est pour peindre nos mœurs, et non point par envie ;Je suis trop au-dessous de cette ambition.Phèdre enchérit souvent par un motif de gloire ;Pour moi, de tels pensers me seraient malséants.Mais venons à la fable ou plutôt à l'histoireDe celui qui tâcha d'unir tous ses enfants.Un vieillard prêt d'aller où la mort l'appelait :« Mes chers enfants, dit-il (à ses fils il parlait),Voyez si vous romprez ces dards* liés ensemble ; (*lances, flèches)Je vous expliquerai le nœud qui les assemble. »L'aîné les ayant pris et fait tous ses efforts,Les rendit, en disant : « Je le donne aux plus forts. »Un second lui succède, et se met en posture ;Mais en vain. Un cadet tente aussi l'aventure.Tous perdirent leur temps ; le faisceau résista :De ces dards joints ensemble un seul ne s'éclata.« Faibles gens ! dit le père, il faut que je vous montreCe que ma force peut en semblable rencontre. »On crut qu'il se moquait ; on sourit, mais à tort :Il sépare les dards, et les rompt sans effort.« Vous voyez, reprit-il, l'effet de la concorde :Soyez joints, mes enfants, que l'amour vous accorde. »Tant que dura son mal, il n'eut autre discours.Enfin, se sentant prêt de terminer ses jours :« Mes chers enfants, dit-il, je vais où sont nos pères.Adieu, promettez-moi de vivre comme frères ;Que j'obtienne de vous cette grâce en mourant. »Chacun de ses trois fils l'en assure en pleurant.Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois frèresTrouvent un bien fort grand, mais fort mêlé d'affaires.Un créancier saisit, un voisin fait procès :D'abord notre trio s'en tire avec succès.Leur amitié fut courte autant qu'elle était rare.Le sang les avait joints ; l'intérêt les sépare :L'ambition, l'envie, avec les consultants,Dans la succession entrent en même temps.On en vient au partage, on conteste, on chicane :Le juge sur cent points tour à tour les condamne.Créanciers et voisins reviennent aussitôt,Ceux-là sur une erreur, ceux-ci sur un défaut.Les frères désunis sont tous d'avis contraire :L'un veut s'accommoder, l'autre n'en veut rien faire.Tous perdirent leur bien, et voulurent trop tardProfiter de ces dards unis et pris à part. Jean de La Fontaine — Fables
Cent fois, j'avais expliqué à mon gourou pourquoi je ne voulais pas de connexion haut débit mais le ton de Dominique Delmare m'intimidait davantage. Benoît Duteurtre — Service clientèle
…c'est Laurie qui a le code du coffre, Laurie, la seule héritière du peu que je possède, la seule ayant droit que je me reconnaisse, ainsi que je l'ai en bonne et due forme consigné sur mon testament dont un exemplaire se trouve ici et l'autre chez mon avocat, cette petite Laurie qui est si empêchée et qui les dépasse tous cent fois, sauf Denver. Christian Garcin — Du Bruit dans les arbres
Délicate, légère comme du papier, la qualité d'ombre recouvrait les plans, créait des multiplicités de halos, augmentait singulièrement le pouvoir de la clarté au point qu'une seule étincelle, surgie de verre pilé le long du trottoir, là où le camion-citerne avait frappé, se reflétait quelque chose comme cent ans, sur un espace voisin de l'infini, avec la violence d'environ trois soleils. J. M. G. Le Clézio — Le Déluge