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Citations sur le champ
Il y a 45 citations sur le champ.
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Mieux vaut se disputer autour d’une table que sur un champ de bataille.
Jean Monnet -
Le champ du paresseux est plein de mauvaise herbe.
Proverbe français -
Y penser sans cesse ne labourera pas le champ.
Proverbe irlandais -
L'homme adultère laboure le champ d'autrui et laisse le sien inculte.
Plaute — Asimaria -
Le champ du voisin paraît toujours plus beau.
Proverbe québécois -
Fleur de la renommée, fleur de la gloire, fleur qui se fane sur-le-champ.
Herman Melville -
Infini est le champ du roman.
Morgan Sportès — Solitudes -
Même la petite rosée fait prospérer le champ.
Christian Jacq — La Pierre de lumière -
Mon père, ce héros au sourire si doux, […] Parcourait à cheval, le soir d'une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Victor Hugo — La Légende des siècles, Après la bataille -
Une femme sans mari est un champ sans pluie.
Proverbe indien -
Celui qui laboure le champ le mange.
Proverbe français -
Les champs n'étaient point noirs, les cieux n'étaient pas mornes, Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes Sur la terre étendu […].
Victor Hugo — Les Rayons et les Ombres, Tristesse d'Olympio -
Madame cependant a passé* du matin au soir, ainsi que l'herbe des champs ; le matin elle fleurissait ; avec quelles grâces, vous le savez : le soir nous la vîmes séchée
Jacques Bénigne Bossuet — Oraison funèbre d'Henriette-Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans -
Trop heureux les hommes des champs, s'ils connaissaient leurs biens !
Virgile en latin Publius Vergilius Maro — Les Géorgiques, II, 458-459 -
Trop de culture épuise un champ fertile.
Cardinal de Bernis — Poésies diverses -
Au champ de l'univers, tu cueilleras ce que tu sèmes.
Proverbe persan -
Ce que je regrette profondément, c’est cette séparation qui s’opère entre le champ philosophique et le champ littéraire.
Eric Marty — Le Monde des Livres, 23 janvier 2015 -
Faire l'amour dans un champ excite les fleurs.
Proverbe hippie -
Le champ est le maître, l’homme est son invité.
Proverbe chinois -
Se soumettre sur-le-champ et sans délai
Erckmann-Chatrian — Histoire d'un paysan -
Entrer dans le champ de vision
Maurice Merleau-Ponty — Phénoménologie de la perception -
Le rétrécissement du champ de conscience diminue, par contre, le nombre et la disponibilité des éléments mobilisables par l'action, bien qu'il favorise parfois la profondeur de la prise psychologique.
Mounier — Traité du caractère -
Cette dénudation s'accompagnait, comme toujours, d'un écoulement sanguin considérable qui risquait d'obscurcir le champ opératoire.
Paul Bourget — Le Sens de la mort -
Le champ visuel peut être grossièrement apprécié en déplaçant un objet de droite à gauche, en demi-cercle, devant un sujet immobile qui fixe un point droit devant lui et qui signale à quel moment il voit cet objet``
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Le roi a traversé le Champ de Mars pour passer la revue des lignes
Delécluze — Journal -
Enfin après quatre heures de combat, la victoire parut se ranger sous les drapeaux du poète. M. Victor Hugo resta maître du champ de bataille
Alfred de Musset — Revue des Deux Mondes -
Il venait à travers champs, marchant en pleines terres labourées
Émile Zola — Madeleine Férat -
Son esprit court les champs
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Soirée de réveillon à la sauce vaudeville : à la suite d’un concours de circonstances, une bourgeoise et une prolo se retrouvent contraintes à partager la dinde et le champ.
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L’un porte ses rayures noires sur un fond rosé comme le plumagede latourterelle ,l’autre n’est ,des oreilles àl a queue ,que zébrures pain brûlésur champ marron très clair ,comme une fleurdegiroflée .<> ;Colette<> ;Chats
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Appartiennent à ce champ : albâtre, blanc d'argent,argile ,blanchâtre.
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Je jouis du blé vert, et j'en jouis en moisson. En mars, je ne connais rien de beau, de riant, de magnifique, comme un beau champ de blé qui rit sous les premières haleines du printemps.
Chênedollé — Journal -
En proposant le passage, incessant, d'un discours ordinaire au champ de la science, en devenant un « agitateur de mots », le vulgarisateur se donne un joli rôle : celui de l’intermédiaire, du « passeur de mots ».
Sabine Pétillon-Boucheron — Les détours de la langue : étude sur la parenthèse et le tiret double -
Là, un champ labouré n’avait pas été ensemencé ; ici, une pièce de blé était trépignée par les bêtes.
H. G. Wells — La Guerre dans les airs -
Quelques séries de la région étaient également en vedette et les appréciateurs se délectaient à l’idée d’assister à ces grandes luttes, où la science du sport bouliste lyonnais allait se mesurer en champ clos contre les tacticiens hors ligne, tant de Vienne que de Voiron, et, surtout, de Grenoble.
Lowius-Weigel — Grand concours de boules du Lyon républicain des 3 -
Lors de l’accident, le blessé était-il encore en possession de la mallette décrite par le garagiste de Fontenay et, si oui, qui s’est emparé de cette mallette ? Dehors, des policiers fouillent le fossé et le champ en contrebas de la route.
Georges Simenon — Le Rapport du gendarme -
Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois, la peur ne venait chez lui qu’en seconde ligne ; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles. L’escorte prit le galop ; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres.— Les habits rouges ! les habits rouges ! criaient avec joie les hussards de l’escorte, et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une circonstance lui donna un frisson d’horreur : il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ; ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s’arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. L’escorte s’arrêta ; Fabrice, qui ne faisait pas assez d’attention à son devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé.— Veux-tu bien t’arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal-des-logis. Fabrice s’aperçut qu’il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son voisin, général aussi, d’un air d’autorité et presque de réprimande ; il jurait. Fabrice ne put retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin :— Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ?— Pardi, c’est le maréchal !— Quel maréchal ?— Le maréchal Ney, bêta ! Ah ça ! où as-tu servi jusqu’ici ?Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l’injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskowa, le brave des braves.Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui était remuée d’une façon singulière. Le fond des sillons était plein d’eau, et la terre fort humide, qui formait la crête de ces sillons, volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui ; c’étaient deux hussards qui tombaient, atteints par des boulets ; et, lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt pas de l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée en engageant ses pieds dans ses propres entrailles ; il voulait suivre les autres : le sang coulait dans la boue.Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. À ce moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre héros comprit que c’étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d’où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n’y comprenait rien du tout.
Stendhal — La Chartreuse de Parme -
Et ce désir séculaire, cette possession sans cesse reculée, expliquait son amour pour son champ, sa passion de la terre, du plus de terre possible, de la motte grasse, qu'on touche, qu'on pèse au creux de la main.
Zola — La Terre -
Le temps passe. Elle ne sait pas si ce sont encore les chambres qui donnent sur le champ de seigle qu'on loue à l'heure. Ce champ, à quelques mètres d'elle, plonge, plonge de plus en plus dans une ombre verte et laiteuse.
Marcel Proust — Combray -
Sous le règne de Clément VII, la guerre cessa enfin en Italie après l'avoir ravagée pendant trente années. C'est dans ses champs fertiles que l'Espagne et la France avaient trouvé commode de se battre pour la décision de leur querelle. Depuis, ce sont les Pays-Bas qui ont servi de champ de bataille à l'Europe.
Stendhal — Promenades dans Rome