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Citations sur le chant
Il y a 44 citations sur le chant.
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Le plus beau chant est celui qui contient le plus grand silence.
Marie Noël — Notes intimes -
Le chant et le silence mon beau pays de joie […].
Tristan Tzara — Terre sur terre, Les Trois Collines, Genève -
Mieux vaut écouter la semonce du sage qu’écouter le chant du fou.
La Bible — L’Ecclésiaste -
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Alfred de Musset — Poésies, la Nuit de mai -
Je chante parce que l'orage n'est pas assez fort pour couvrir mon chant.
Louis Aragon — Les Yeux d'Elsa, Cahiers du Rhône -
La littérature est le chant du cœur du peuple et le peuple est l'âme de la littérature.
Jiang Zilong — La Vie aux mille couleurs -
Même parmi les insectes au chant, il en est d’habiles d’autres, non !
Kobayashi Issa -
Il suffit de chanter un chant de paix avec gesticulations et grimaces pour qu'il devienne un chant de guerre.
Jean Giraudoux — La Guerre de Troie n'aura pas lieu -
Nous portons deux ou trois chants, que notre vie se passe à exprimer.
Marcel Arland — Antarès, Gallimard -
L'homme pense son propre chant, et ne pense rien d'autre.
Émile Chartier, dit Alain — Propos de littérature, Gallimard -
On pourra m'ôter cette vie, mais on n'éteindra pas mon chant.
Louis Aragon — Les Yeux d'Elsa, Cahiers du Rhône -
Les oiseaux ne laissent qu'un chant éphémère ; l'homme passe, mais sa renommée survit.
Proverbe chinois -
Le chant est à la parole ce que la peinture est au dessin.
Duc de Lévis — Pensées détachées -
Le langage de l'amant est son chant du cygne.
Jorge Gaitan Duran — Si demain je m'éveille -
Le poème n'est accompli que s'il se fait chant, parole et musique en même temps.
Léopold Sédar Senghor — Comme les lamantins vont boire à la source -
Juge l’oiseau à la plume et au chant, Et au parler l’homme bon ou méchant.
Proverbe français -
Qui n'aime point le vin, les femmes ni le chant restera sot toute sa vie.
Martin Luther -
On reconnaît un oiseau en écoutant son chant, on reconnaît un homme en écoutant ce qu’il dit.
Proverbe chinois -
Un chant d'amour est comme une caresse mise en musique.
Sigmund Romberg -
Fais de ta plainte un chant d’amour pour ne plus savoir que tu souffres.
Proverbe touareg -
La poésie c'est le chant intérieur.
François René de Chateaubriand -
Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots !
Stéphane Mallarmé — Poésies, Brise marine -
Pas de plus ample chant que le chant qui finit. Pas de plus douce main que la main qui s'enfuit.
Pierre Jean Jouve — Diadème, Mercure de France -
Ce serait une erreur de croire que ces choses Finiront par des chants et des apothéoses […].
Victor Hugo — Les Châtiments, l'Expiation, VII, 10 -
Il suffit de chanter un chant de paix avec grimace et gesticulation pour qu'il devienne un chant de guerre.
Jean Giraudoux — La guerre de Troie n'aura pas lieu, II, 4, Pâris , Grasset -
Chanter ne peut guère valoir Si au-dedans du cœur ne se lève le chant ; Ni le chant ne peut du cœur s'élever Si n'y réside l'amour pur.
Bernard, de Ventadour -
Sunoco,-les lacs de la Ravine, Grandiose et Vert.L’image de la lune.– la Danse des Pléiades,CLINTON, Roc.– la Danse des Ratons Laveurs,La nuit sur les réserves.– la Danse de la Guerre,La rivière de la Mauvaise-Hache, affluent du père des fleuves.L’apparition des premières étoiles.– la Danse du Pow Wow,CLINTON.– la Danse du Broiement du Maïs,Le bleu du ciel qui s’approche du noir.– la fameuse Danse des Dons,MONTICELLO.– «Chant d’Amour indien»,MONTICELLO, Etat du chardonneret oriental.– Cérémonie auprès d’un Chef à P Agonie!… »Ah, dès les premiers débarqués, comme ils attendaient la révolte!..Le lac de l’Épervier-Noir,- ou le costume de Maître-de-la-Lune: « l’hommede demain. Toute d’une pièce, satin de rayonne jaune avec dessins stencilés rouge,noir et gris, capuchon et masque spatial en plastique.
Michel Butor — Mobile -
Si quelqu’un de leurs parents voulait les secourir, on se moquait de lui, on l’en empêchait. Ils préféraient en général être tués solennellement. On donnait une fête, on fumait le calumet de la paix, on chantait un chant de mort, on dansait, on chantait encore, et le fils tuait son père d’un coup de tomahawk.
Simone de Beauvoir — La Vieillesse -
Le maître fait marcher de pair l'enseignement du solfège et les exercices vocaux accompagnés le plus possible au piano ou, à défaut, au guide-chant
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Ah! c'est le chant des chants, Démétrios! C'est le cantique nuptial des filles de mon pays. « J'étais endormie, mais mon cœur veillait, c'est la voix de mon bien-aimé... »
Pierre Louÿs — Aphrodite -
Le pré dégageait une odeur de terreau humide, une marouette sifflait dans les roseaux au sud. Son chant sonnait comme des gouttes d'eau qui tombaient.
Kurt Aust — La confrérie des invisibles -
Je persiste à penser que le poème n’est accompli que s’il se fait chant, parole et musique en même temps. La diction dite expressive à la mode, à la manière du théâtre ou de la rue, est l’anti-poème. Comme si le rythme n’était pas, sous sa variété, monotonie, qui traduit le mouvement substantiel des Forces cosmiques de l’Eternel !… Il est temps d’arrêter le processus de désagrégation du monde moderne, et d’abord de la poésie. Il faut restituer celle-ci à ses origines, au temps qu’elle était chantée – et dansée. Comme en Grèce, en Israël, surtout dans l’Egypte des Pharaons. Comme aujourd’hui en Afrique noire. « Toute maison divisée contre elle-même », tout art ne peut que périr. La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l’espoir du Monde ?
Léopold Sédar Senghor — Comment les lamantins vont boire à la source » -
Femme nue, femme noireVétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beautéJ’ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeuxEt voilà qu’au cœur de l’Eté et de Midi,Je te découvre, Terre promise, du haut d’un haut col calcinéEt ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigleFemme nue, femme obscureFruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma boucheSavane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d’EstTamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueurTa voix grave de contralto est le chant spirituel de l’AiméeFemme noire, femme obscureHuile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l’athlète, aux flancs des princes du MaliGazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau.Délices des jeux de l’Esprit, les reflets de l’or rongent ta peau qui se moireA l’ombre de ta chevelure, s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.Femme nue, femme noireJe chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l’EternelAvant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.
Léopold Sédar Senghor — « Femme noire » -
Femme nue, femme noireVêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté !J’ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeux.Et voilà qu’au cœur de l’Été et de Midi, je te découvre Terre promise, du haut d’un haut col calcinéEt ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigle.Femme nue, femme obscureFruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma boucheSavane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d’EstTam-tam sculpté, tam-tam tendu qui grondes sous les doigts du VainqueurTa voix grave de contralto est le chant spirituel de l’Aimée.Femme nue, femme obscureHuile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l’athlète, aux flancs des princes du MaliGazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peauDélices des jeux de l’esprit, les reflets de l’or rouge sur ta peau qui se moireA l’ombre de ta chevelure, s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.Femme nue, femme noireJe chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l’ÉternelAvant que le Destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.
Léopold Sédar Senghor — Chants d’ombre -
En outre, ses dons en faisaient un compagnon hors pair et nous n’eussions pu concevoir de partie fine ou de scandale nocturne dont il n’eût pas été la principale figure. Musicien avant tout, il jouait en virtuose de plusieurs instruments, variant selon l’occasion le style et les effets, passant des œuvres les plus élaborées au chant populaire accompagné de guitare dans une libre improvisation.
Noël Devaulx — La Dame de Murcie -
Hakuna MatataMais quelle phrase magnifiqueHakuna MatataQuel chant fantastiqueCes mots signifient que tu vivras ta vie Sans aucun souci Philosophie Hakuna Matata
Hakuna Matata — chanson de la bande originale du film Le Roi Lion -
Il pleure dans mon cœurComme il pleut sur la ville,Quelle est cette langueurQui pénètre mon cœur ?Ô bruit doux de la pluiePar terre et sur les toits !Pour un cœur qui s’ennuie,Ô le chant de la pluie !Il pleure sans raisonDans ce cœur qui s’écœure.Quoi ! nulle trahison ?Ce deuil est sans raison.C’est bien la pire peineDe ne savoir pourquoi,Sans amour et sans haine,Mon cœur a tant de peine !
Paul Verlaine — Il pleure dans mon cœur -
Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d’une grive perchée sur la plus haute branche d’un bouleau. À l’instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel ; j’oubliai les catastrophes dont je venais d’être le témoin, et, transporté subitement dans le passé, je revis ces campagnes où j’entendis si souvent siffler la grive. Quand je l’écoutais alors, j’étais triste de même aujourd’hui ; mais cette première tristesse était celle qui naît d’un désir vague de bonheur, lorsqu’on est sans expérience ; la tristesse que j’éprouve actuellement vient de la connaissance des choses appréciées et jugées. Le chant de l’oiseau dans les bois de Combourg m’entretenait d’une félicité que je croyais atteindre ; le même chant dans le parc de Montboissier me rappelait des jours perdus à la poursuite de cette félicité insaisissable. Je n’ai plus rien à apprendre, j’ai marché plus vite qu’un autre, et j’ai fait le tour de la vie.
François René de Chateaubriand — Mémoires d’outre-tombe -
Tu rencontreras d’abord les Sirènes qui charment tous les hommes qui les approchent ; mais il est perdu celui qui, par imprudence, écoute leur chant, et jamais sa femme et ses enfants ne le reverront dans sa demeure, et ne se réjouiront. Les Sirènes le charment par leur chant harmonieux, assises dans une prairie, autour d’un grand amas d’ossements d’hommes et de peaux en putréfaction.
Homère — L’odyssée -
[...] j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine...
Marcel Proust — Du côté de chez Swann