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Il y a 103 citations sur le chaque.
Au midi, les Anglais et les Hollandais refoulent chaque jour davantage vers l’équateur les peuples de la Caffrerie. Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau — L’Altai
Pour de pareils applaudissements, je conçois qu’on risque sa vie à chaque minute ; ils ne sont pas trop payés. Ô chanteurs au gosier d’or, danseuses au pied de fée, comédiens de tous genres, empereurs et poëtes, qui vous imaginez avoir excité l’enthousiasme, vous n’avez pas entendu applaudir Montès ! Théophile Gautier — Voyage en Espagne
La gastronomie n'est pas seulement un art de la subtilité des goûts, mais aussi une science de l'animalisable, cette métamorphose invisible qui s'opère en nous à chaque bouchée savourée. Mireille Dubois-Valette — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Chaque sentier, chaque pont, chaque bosquet, familier pour les poursuivants, lui était inconnu. Ils couraient, couraient, couraient. Hosmany Ramos — Marginalia
Le Phaéton d’une voiture à foinVit son char embourbé. Le pauvre homme était loinDe tout humain secours. C’était à la campagnePrès d’un certain canton de la basse BretagneAppelé Quimpercorentin.On sait assez que le destinAdresse là les gens quand il veut qu’on enrage.Dieu nous préserve du voyage !Pour venir au Chartier embourbé dans ces lieux,Le voilà qui déteste et jure de son mieux.Pestant en sa fureur extrêmeTantôt contre les trous, puis contre ses chevaux,Contre son char, contre lui-même.Il invoque à la fin le Dieu dont les travauxSont si célèbres dans le monde :Hercule, lui dit-il, aide-moi ; si ton dosA porté la machine ronde,Ton bras peut me tirer d’ici.Sa prière étant faite, il entend dans la nueUne voix qui lui parle ainsi :Hercule veut qu’on se remue,Puis il aide les gens. Regarde d’où provientL’achoppement qui te retient.Ôte d’autour de chaque roueCe malheureux mortier, cette maudite boueQui jusqu’à l’essieu les enduit.Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit.Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? — Oui, dit l’homme.— Or bien je vais t’aider, dit la voix : prends ton fouet.— Je l’ai pris. Qu’est ceci ? mon char marche à souhait.Hercule en soit loué. Lors la voix : Tu vois commeTes chevaux aisément se sont tirés de là.Aide-toi, le Ciel t’aidera. Jean de La Fontaine — Fables
Méprisant le nouvel an, mon corps s’était arrêté de vivre au pas des heures. Je restais en suspens pour un temps. Un petit tas s’agitait en battant des bras, le nœud du ventre se déliait. Je me nourrissais à peine, vomissant chaque mets avalé, et retrouvais les saveurs d’autrefois dans un biscuit mouillé. Nina Bouraoui — Poing mort
Chaque jour, devant le café de la rue du petit-musc, je relisais la pancarte sur la porte d’entrée qui souhaitait de bonnes fêtes de fin d’année aux clients. Elena Costa — La vie audacieuse
Les deux amis s’assirent en riant. D’abord et par un regard plus rapide que la parole, chaque convive paya son tribut d’admiration au somptueux coup d’œil qu’offrait une longue table, blanche comme une couche de neige fraîchement tombée, et sur laquelle s’élevaient symétriquement les couverts couronnés de petits pains blonds. Les cristaux répétaient les couleurs de l’iris dans leurs reflets étoilés, les bougies traçaient des feux croisés à l’infini, les mets placés sous des dômes d’argent aiguisaient l’appétit et la curiosité. Les paroles furent assez rares. Les voisins se regardèrent. Le vin de Madère circula. Honoré de Balzac — La peau de chagrin
Son écurie de courses, une des plus célèbres de Paris, lui coûtait un argent fou ; ses pertes au Cercle impérial se chiffraient chaque mois par un nombre de louis inquiétant ses maîtresses lui dévoraient, bon an mal an, une ferme et quelques arpents de terre ou de forêts, tout un lambeau de ses vastes domaines de Picardie. Emile Zola — Nana
Le tout est de tout dire, et je manque de motsEt je manque de temps, et je manque d’audaceJe rêve et je dévide au hasard mes imagesJ’ai mal vécu, et mal appris à parler clair.Tout dire les roches, la route et les pavésLes rues et leurs passants les champs et les bergersLe duvet du printemps la rouille de l’hiverLe froid et la chaleur composant un seul fruitJe veux montrer la foule et chaque homme en détailAvec ce qui l’anime et qui le désespèreEt sous ses saisons d’homme tout ce qui l’éclaireSon espoir et son sang son histoire et sa peineJe veux montrer la foule immense diviséeLa foule cloisonnée comme un cimetièreEt la foule plus forte que son ombre impureAyant rompu ses murs ayant vaincu ses maîtresLa famille des mains, la famille des feuillesEt l’animal errant sans personnalitéLe fleuve et la rosée fécondants et fertilesLa justice debout le pouvoir bien planté. Paul Eluard — Pouvoir tout dire
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrantD’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la mêmeNi tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.Car elle me comprend, et mon coeur transparentPour elle seule, hélas ! cesse d’être un problèmePour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l’ignore.Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore,Comme ceux des aimés que la vie exila.Son regard est pareil au regard des statues,Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle aL’inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine — Poèmes saturniens
Il faut dire qu’il y a vingt-cinq ans qu’ils se battaient contre le contrôle technique, les nortoniens à rouflaquettes. Vingt-cinq ans qu’ils venaient faire des roues arrières en masse dans Paris à chaque fois qu’un obscur délégué à la Prévention routière s’imaginait pouvoir leur faire prendre le même pli qu’aux Anglais, aux Allemands ou aux Italiens, pionniers du genre (mais auxquels l’UE tout entière a fini par emboîter la roue). Atlantico — Contrôle technique : les motards
Ces assassins maintenant morts sont pourtant arrivés jusqu’à moi et chaque fois qu’un de ces astres de deuil tombe dans ma cellule, mon cœur bat fort, mon cœur bat la chamade, si la chamade est le roulement de tambour qui annonce qu’une ville capitule. Jean Genet — Notre-Dame-des-Fleurs
Chaque vers, chaque mot court à l’évènement. Nicolas Boileau — Art poétique
Chaque volonté, chaque dévouement, chaque enthousiasme nous abrège. Jean Anouilh — L'hermine
Chaque saint a un passé et chaque pécheur un avenir. Oscar Wilde
A chaque fou sa marotte. Proverbe français
Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour. Confucius
Le vent change chaque jour, la femme chaque seconde. Proverbe espagnol
A chaque saint sa chandelle. Proverbe français