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Il y a 21 citations sur le climat.
De tous les passagers, le plus amusant est sans contredit un bon bourgeois de Glasgow qui cherche dans les voyages un remède au spleen que lui cause le climat pluvieux de son pays. Jules Leclercq — La Terre de glace
Tout sort du climat ; la tête humaine ne fait que reproduire et concentrer la nature qui l’environne. Vous voyez bien que des hommes ainsi entourés ne peuvent pas avoir la même âme que des gens du Nord. Hippolyte Taine — Carnets de voyage : Notes sur la province
Je peux donc choisir pour mon illustration une œuvre où tout soit réuni qui marque la conscience de l’absurde, dont le départ soit clair et le climat lucide. Albert Camus — Le mythe de Sisyphe
Pascal Canfin, ministre du développement de 2012 à 2014 et conseiller climat du think tank américain World Resources Institute (WRI), analyse, dans un livre à paraître jeudi 7 mai, les enjeux de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre. Dans ce « compte à rebours » que constitue le dossier climatique, l’un des objectifs majeurs sera d’honorer la promesse faite en 2009 de rassembler 100 milliards de dollars (88 milliards d’euros) par an d’ici à 2020 en faveur des pays en voie de développement, qui sont les plus touchés par le réchauffement. Simon Roger — Climat : “La question du financement peut faire dérailler la COP21”
Dans cette œuvre, l’auteur imagine le personnage d’Émile, un enfant qu’il aurait à élever. Il expose ainsi les principes qui le guideraient pour lui faire découvrir la vie et le monde. Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ; une carrière, j’examine les minéraux. Partout où je me plais, j’y reste. À l’instant que je m’ennuie, je m’en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n’ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut voir ; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir. Si le mauvais temps m’arrête et que l’ennui me gagne, alors je prends des chevaux. Si je suis las... Mais Émile ne se lasse guère ; il est robuste ; et pourquoi se lasserait-il ? Il n’est point pressé. S’il s’arrête, comment peut-il s’ennuyer ? Il porte partout de quoi s’amuser. Il entre chez un maître, il travaille ; il exerce ses bras pour reposer ses pieds. Voyager à pied, c’est voyager comme Thalès, Platon et Pythagore. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager autrement, et s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu l’agriculture, ne veut pas connaître les productions particulières au climat des lieux qu’il traverse, et la manière de les cultiver ? Qui est-ce qui, ayant un peu de goût pour l’histoire naturelle, peut se résoudre à passer un terrain sans l’examiner, un rocher sans l’écorner, des montagnes sans herboriser, des cailloux sans chercher des fossiles ? Vos philosophes de ruelles étudient l’histoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets ; ils savent des noms, et n’ont aucune idée de la nature. Mais le cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois ; ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y est à sa place : le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre : Daubenton ne ferait pas mieux. Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manière de voyager ! sans compter la santé qui s’affermit, l’humeur qui s’égaye. J’ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes, grondants ou souffrants ; et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit ! Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir en chaise de poste ; mais quand on veut voyager, il faut aller à pied. Jean-Jacques Rousseau — Émile ou de l’éducation
Pour moi, l’auto, et sa manière fourbe de surgir, de s’emballer follement dans une sale histoire avec des effets de chapeaux de roues grinçants, était responsable d’un climat général qui allait se dégrader. Anne de Gasperi — Trois grains de sable dans le Niger
Fort de ses trois ans d’expérience, Franck pense qu’il existe des conducteurs sérieux, même parmi les noirs. A… est aussi de cet avis, bien entendu. Elle s’est abstenue de parler pendant la discussion sur la résistance comparée des machines, mais la question des chauffeurs motive de sa part une intervention assez longue et catégorique. Il se peut d’ailleurs qu’elle ait raison. Dans ce cas, Franck devrait avoir raison aussi. Tous les deux parlent maintenant du roman que A… est en train de lire, dont l’action se déroule en Afrique. L’héroïne ne supporte pas le climat tropical (comme Christiane). La chaleur semble même produire chez elle de véritables crises :“C’est mental, surtout, ces choses-là”, dit Franck. Il fait ensuite une allusion, peu claire pour celui qui n’a pas feuilleté le livre, à la conduite du mari. Sa phrase se termine par “savoir la prendre” ou “savoir l’apprendre”, sans qu’il soit possible de déterminer avec certitude de qui il s’agit, ou de quoi. Franck regarde A…, qui regarde Franck. Elle lui adresse un sourire rapide, vite absorbé par la pénombre. Elle a compris, puisqu’elle connaît l’histoire. Non, ses traits n’ont pas bougé. Leur immobilité n’est pas si récente : les lèvres sont restées figées depuis ses dernières paroles. Le sourire fugitif ne devait être qu’un reflet de la lampe, ou l’ombre d’un papillon. Du reste, elle n’était déjà plus tournée vers Franck, à ce moment-là. Elle venait de ramener la tête dans l’axe de la table et regardait droit devant soi, en direction du mur nu, où une tache noirâtre marque l’emplacement du mille-pattes écrasé la semaine dernière, au début du mois, le mois précédent peut-être, ou plus tard. Le visage de Franck, presque à contre-jour, ne livre pas la moindre expression. Le boy fait son entrée pour ôter les assiettes. A… lui demande, comme d’habitude, de servir le café sur la terrasse. Là, l’obscurité est totale. Personne ne parle plus. Le bruit des criquets a cessé. Alain Robbe-Grillet — La Jalousie
Le climat de l'Angleterre a été le plus puissant des facteurs du colonialisme. Russell Green
C'est d'âme qu'il faut changer, non de climat. Sénèque en latin Lucius Annaeus Seneca, dit Sénèque le Philosophe — Lettres à Lucilius, XXVIII
Le climat est un bien commun, de tous et pour tous. Pape François — Encyclique Laudato si’
La mort est belle. Elle seule donne à l'amour son vrai climat. Jean Anouilh — Eurydice, IV, M. Henry , La Table Ronde
On ne voit rien de juste ou d’injuste qui ne change de qualité en changeant de climat. Blaise Pascal — Pensées
La recherche fondamentale ne peut être pratiquée que dans un climat de liberté intellectuelle. Pierre Joliot — La recherche passionnément
Ce drame au-dedans de nous, qui ne comporte pas de cris, ne crée-t-il pas le climat même de la poésie ? François Mauriac — Mémoires Intérieurs
Les caprices de l'espèce femelle ne sont pas bornés à une seule partie du monde ni à un seul climat, mais sont en tous lieux les mêmes. Jonathan Swift — Les voyages de Gulliver
La fatigue est une affaire d'âme ! Une teinte appliquée sur le corps pour indiquer le climat intérieur. Georges Cartier — Le Poisson pêché
Certes j'aimerais bien le Paradis à cause du climat, mais l'enfer doit être joliment plus agréable à cause de la compagnie. Tristan Bernard
Je choisirai le paradis pour le climat, et l'enfer pour la compagnie. Mark Twain
Le climat c’est ce à quoi on s’attend, la météo c’est ce que nous obtenons. Robert Heinlein — Time enough for love
Courir au-delà des mers, c'est changer de climat, mais non changer de coeur. Horace — Livre I