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Il y a 23 citations sur le comte.
Les rois […] s’endormaient sur le trône, et, me servant sans honte, laissaient le sceptre aux mains ou d’un maire ou d’un comte. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Lutr. II. — cité par Littré)
Le relâchement du lien vassalitique est une des causes de la défaite finale du Midi et de son suzerain, le comte de Toulouse. Paul Gachon — Histoire du Languedoc
La société enrichie la veille par des spéculations, honnêtes ou non, joignait à ses richesses des titres nobiliaires ; chacun s'improvisait comte, marquis ou baron. Général Ambert — Récits militaires : L'invasion (1870
« Si monsieur le comte, avait dit Mme de Reybert en terminant, m'a jugée défavorablement sur la démarche que je me suis permise à l'insu de M. de Reybert, il doit être maintenant convaincu que nous avons obtenu ces renseignements sur son régisseur de la manière la plus naturelle… » Honoré de Balzac — Un Début dans la vie
« Parmi les personnes considérables de l'un et de l'autre sexe mortes depuis peu de temps, nous nommerons dame Marguerite de la Vergne. Elle était veuve de M. le comte de la Fayette, et tellement distinguée par son esprit et son mérite qu'elle s'était acquis l'estime et la considération de tout ce qu'il y avait de plus grand en France. Lorsque sa santé ne lui a plus permis d'aller à la Cour, on peut dire que toute la Cour a été chez elle, de sorte que, sans sortir de sa chambre, elle avait partout un grand crédit dont elle ne faisait usage que pour rendre service à tout le monde. On tient qu'elle a eu part à quelques ouvrages qui ont été lus du public avec plaisir et avec admiration. » Mercure Galant — juin 1693
« Alea jacta est ! » se dit René le Comte, qui avait dû lire César. Il venait d’arracher doucement la petite aiguille et le tuyau plastique qui le rendait tributaire d’un bock. Désormais, il était libre ! Jean Amila — La bonne tisane
LE COMTE, à part. Au moins je suis vengé, cela soulage.FIGARO, à part. Et ce Basile qui devait s'opposer au mariage de Marceline, voyez comme il revient ! — (Au comte qui sort.) Monseigneur, vous nous quittez ?LE COMTE. Tout est jugé.FIGARO, à Brid'oison. C'est ce gros enflé de conseiller. Beaumarchais — Le Mariage de Figaro
Le Comte. — (À part.) Quel homme ! (Haut.) Un mal subit qui le force à garder le lit…Bartholo. — Garder le lit ! Basile ! Il a bien fait d’envoyer : je vais le voir à l’instant.Le Comte. — (À part.) Oh ! diable ! (Haut.) Quand je dis le lit, monsieur, c’est… la chambre que j’entends. Beaumarchais — Le Barbier de Séville
Brid’oison, à Figaro. — Qu’oppo… qu’oppo-osez-vous à cette lecture ?Figaro — Qu’il y a, messieurs, malice, erreur ou distraction dans la manière dont on a lu la pièce, car il n’est pas dit dans l’écrit : laquelle somme je lui rendrai, ET je l’épouserai, mais : laquelle somme je lui rendrai, OU je l’épouserai ; ce qui est bien différent.Le Comte — Y a-t-il et dans l’acte ; ou bien ou ?Bartholo — Il y a et.Figaro — Il y a ou.Brid’oison — Dou-ouble-Main, lisez vous-même.Double-Main (prenant le papier) —Et c’est le plus sûr, car souvent les parties déguisent en lisant. (Il lit.) E. e. e. e. Damoiselle e. e. e. de Verte-Allure e. e. e. Ha ! laquelle somme je lui rendrai à sa réquisition, dans ce château… ET… OU… ET… OU… Le mot est si mal écrit… il y a un pâté. Beaumarchais — Le Mariage de Figaro
LE COMTE - Ce que je méritais, vous l'avez emporté.DON DIÈGUE - Qui l'a gagné sur vous l'avait mieux mérité.LE COMTE - Qui peut mieux l'exercer en est bien le plus digne.DON DIÈGUE - En être refusé n'en est pas un bon signe.LE COMTE - Vous l'avez eu par brigue, étant vieux courtisan.DON DIÈGUE - L'éclat de mes hauts faits fut mon seul partisan.LE COMTE - Parlons-en mieux, le roi fait honneur à votre âge.DON DIÈGUE - Le roi, quand il en fait, le mesure au courage.LE COMTE - Et par là cet honneur n'était dû qu'à mon bras.DON DIÈGUE - Qui n'a pu l'obtenir ne le méritait pas.LE COMTE - Ne le méritait pas ! Moi ?LE COMTE - (Il lui donne un soufflet.)Ton impudence,Téméraire vieillard, aura sa récompense. Le Cid — Acte I
La comtesse Sabine, comme on avait pris l'habitude de nommer Mme Muffat de Beuville, pour la distinguer de la mère du comte, morte l'année précédente, recevait tous les mardis, dans son hôtel de la rue de Miromesnil, au coin de la rue de Penthièvre. Émile Zola — Nana
Roland regarde Olivier au visage : il le voit terni, blêmi, tout pâle, décoloré. Son sang coule clair au long de son corps ; sur la terre tombent les caillots. « Dieu ! » dit le comte, « je ne sais plus quoi faire. Sire compagnon, c’est grand’pitié de votre vaillance ! Jamais nul ne te vaudra. Ah ! France douce, comme tu resteras aujourd’hui dépeuplée de bons vassaux, humiliée et déchue ! L’empereur en aura grand dommage. La Chanson de Roland — Laisse CXLVIII
La bataille est merveilleuse, la bataille est une mêlée,Le comte Roland ne craint pas de s’exposer.Il frappe de la lance tant que le bois lui dure ;Mais voilà que quinze coups l’ont brisée et perdue.Alors Roland tire Durendal, sa bonne épée nue,Eperonne son cheval et va frapper Chernuble.Il met en pièces le heaume du païen où les escarboucles étincellentLui coupe en deux la coiffe et la chevelure,Lui tranche les yeux et le visage,Le blanc haubert aux mailles si fines,Tout le corps jusqu’à l’enfourchureEt jusque sur la selle qui est couverte de lames d’or.L’épée entre dans le corps du cheval,Lui tranche l’échine sans chercher le joint,Et sur l’herbe drue abat morts le cheval et le cavalier. La Chanson de Roland — Laisse CX
Dans quel village me suis-je égaré ? Y a-t-il donc ici un Château ? Mais oui, dit le jeune homme lentement, et quelques-uns des paysans hochèrent la tête, c'est le Château de monsieur le comte Westwest. Franz Kafka — Le Château
Y a-t-il dans les environs de Werst quelque merveille à visiter ? reprit le jeune comte. Jules Verne — Le Château des Carpathes
Henri de Villeneuve était comte d'ores et déjà, serait duc très prochainement et s'en félicitait depuis toujours. Françoise Sagan — Un sang d'aquarelle
Le comte de Camondo n'aurait plus ni d'autre épouse ni d'autres enfants. À croire que celle-ci l'avait définitivement immunisé contre la gent féminine. Pierre Assouline — Le dernier des Camondo
Et vous êtes officier français? dit sévèrement le comte de Sérisy. Vous comptez bien sûr la discrétion de ceux qui vous écoutent. Mais il n'y a pas de mouchards, dit Georges. Honoré de Balzac — Un début dans la vie
Après quelques délibérations, j’ai accepté d’assumer ces fonctions, dont le comte Robert de Passavant m’a jugé digne. André Gide — Les faux-monnayeurs
Ce que cherche le lecteur, dans un livre de Dumas, ce qui en fait tourner les pages, c’est le récit d’une aventure, celle de D’Artagnan et de ses amis, celle d’Edmond Dantès (comte de Monte-Cristo, ndlr) ou de Joseph Hyacinthe Boniface de Lérac de La Môle, le gentilhomme protestant de La Reine Margot. Le grand art de l’auteur est de mêler les événements d’une destinée personnelle à ceux de l’Histoire majuscule en train de se faire. Axel Preiss — Dictionnaire des littératures de la langue française