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Il y a 29 citations sur la corne.
Quant au repas, on l'annonçait au son du cor chez les nobles : cela s'appelait corner l'eau, parce qu'on se lavait les mains avant de se mettre à table. Chateaubriand — Essai sur la littérature anglaise
Sc. Noir ; corcelet avec une corne horizontale, subulée ; tête avec une corne subulée, presque recourbée. « 64. Scarabé disparate » — dans Entomologie
En arrivant à Normée le berger souffle dans sa corne pour annoncer son retour. Les chiens aboient. Par petits groupes, les bêtes, sans se tromper, rentrent dans leur cour respective,[…]. Mariel J.- Brunhes Delamarre — Le berger dans la France des villages
Des marins des officiers en chapeaux a cornes des armes des bottes des boissons. Amin Maalouf — Le rocher de Tanios
Des cornes luisantes bossellent son front dénudé Gautier — Rom. momie
Le samedi, particulièrement jour où de partout accourus, et des villages riverains du fleuve et des hameaux perchés à la crête des monts, les varlets de ferme affluent sur les places et dans les rues, aiguillonnant, ceux-ci, une paire de petits bœufs secs et nerveux, cinglant, ceux-là, une attelée de roussins pileux, et d’autres chassant devant eux, à coups de gaule, des bandes de porcelets, une rumeur inhabituelle, confondant ensemble les hennissements aigres des chevaux, les rauques rudissements des bourriquets ,les abois des chiens ,les meuglements des bêtes à cornes ,le cacardement des oies ,tout l’orchestre familier des écuries ,des basses-cours et des étables s’élève jusque par delà les toits. Camille Lemonnier — La Belgique
C'était la Jungfrau sortant des nuages sa cime en corne, d'un blanc pur de neige amoncelée. Alphonse Daudet — Tartarin sur les Alpes
L'idée est de creuser un trou minuscule dans la corne du rhinocéros pour y glisser un fragment radioactif petit comme un grain de sable. RFI — «Afrique du Sud: la radioactivité pour tenter de sauver les rhinocéros»
La corne de bélier retentit Tharaud — Royaume Dieu
Cette corne d'abondance que dessine le littoral syrien Morand — Route Indes
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire… Colette — Sido
Les grandes cornes qui surmontent la tète du bouc, et la longue barbe qui est suspendue à son menton, lui donnent un air bizarre et équivoque : […]. Georges-Louis Leclerc de Buffon — Œuvres complètes
Le loup attaque de la dent, le taureau de la corne. Horace — Satires
Un mariage est soit une corne d'abondance, soit une abondance de cornes. Frédéric Dard — Les Mots en épingle
Il a du foin aux cornes, fuyez, sauvez-vous. Horace en latin Quintus Horatius Flaccus — Satires, I, 4, 34
On ne doit pas parler de corne dans la maison d'un cocu. Jacques Pater — Le Petit Pater illustré
S'il a de longues cornes, on se méfiera même du plus doux des boeufs. Proverbe malais
Le loup attaque de la dent, le taureau des cornes. Horace en latin Quintus Horatius Flaccus — Satires, I, 1, 52
Le bélier porte des cornes comme son père. Proverbe africain
Plus vieux est le bouc, plus dure est sa corne. Proverbe belge