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Citations sur le cornet
Il y a 20 citations sur le cornet.
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Lorsque je lui eus adressé ma question ordinaire, elle mit sa main en cornet derrière son oreille et elle me pria de répéter ce que je venais de lui demander.— J’ai l’ouïe un peu dure, dit-elle à voix basse. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
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[…] une bonne part d’entre eux se moquent du sort des modèles ; les cornets aux Beaux-Arts n’ont jamais été généreux.
Nouvel Obs — 19-12-2008 -
Moi, lui souffla Zazie dans le cornet de l'oreille, je me tire au prochain feu rouge
Queneau — Zazie -
Main gauche arrondie en cornet autour de l'oreille
Alphonse Daudet — 30 ans à Paris -
Loin des fausses glaces à l'italienne, entortillées dans des cornets, que distribuent des machines, la véritable glace à l'italienne, plus ou moins crémeuse, se décline aux fruits de saison, sans colorant ni conservateur.
Annie Perrier-Robert — Dictionnaire de la gourmandise -
Déviation en S de la cloison qui du côté gauche arrive au contact du cornet inférieur et obstrue presque complètement la fosse nasale de ce côté.
Revue internationale de médecine et de chirurgie: revue analytique de bibliographie — 1909 -
"Qu’est-ce que vous voulez que ça fasse s’ils s’en jettent un petit dans le cornet de temps à autre.
Jean Giono — Le hussard sur le toit" -
− Je croyais, dit Guitry, qu'il n'y avait rien de plus sinistre que le bar du journal. Salle tendue de vert, ouverte à tous. Téléphone, timbres électriques, cornet acoustique.
J. Renard — Journal -
Deux armaillis précédaient la troupe [des contrebandiers], porteurs l’un d’une cloche de bétail qu’il avait ordre d’agiter tant que les chemins seraient libres, le second d’un cornet à bouquin, qui devait, le cas échéant, avertir de la présence de l’ennemi.
Toubin — Les Contrebandiers du Noirmont -
Ceux des montagnards qui obéirent à l’appel du chef austrasien vinrent au rendez-vous, les uns à pied, les autres à cheval, avec leur armement habituel, c’est-à-dire, en équipage de chasse, l’épieu à la main et la trompe ou le cornet en bandoulière. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe — Guerre civile — Mort de Sighebert (568-575), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
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La fête foraine (ducasse) est arrivée. Les barakis ont installé les carrousels, les manèges d’autos-tamponneuses, les loteries, les baraques à frites. On mangera ces dernières – les frites, pas les baraques – bien grasses, bien charnues, façon Jacques Brel chez Eugène, avec les doigts, à même le cornet en papier.
Cinq nouvelles injures Haddockiennes (Joe Krapov — 18 février 2017 -
Noz Sauvages font aussi grand labourage de Petun, chose tres pretieuse entr'eux, et parmi tous ces peuples universelement. C'est une plante […] dont ils succent la fumée avec un tuyau […] un calumet ou petunoir, qui est un cornet troué par le côté, et dans le trou ils fichent vn long tuyau duquel ils tirent la fumée du petun qui est dans ledit cornet, après qu'ils l'ont allumé avec du charbon qu'ils mettent dessus.
Marc Lescarbot — Histoire de la Nouvelle-France -
Déviation en S de la cloison qui du côté gauche arrive au contact du cornet inférieur et obstrue presque complètement la fosse nasale de ce côté.
Revue internationale de médecine et de chirurgie: revue analytique de bibliographie — 1909 -
Le cornet à l’oreille, Aïssa, debout près du guéridon où le téléphone communiquant avec la ferme était posé, tapa du pied : — Mais qu'est-ce qu'elle fabrique !... — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 page 147)
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À Bruville, M. Roland Boutrou ajout qu’avec la médaille, les enfants avaient un cornet de dragées.
Daniel Bontemps — Au temps de la soupe au lard -
Faire appel. En termes de justice, demander que l’on remette les dés dans le cornet pour un nouveau lancer.
Ambrose Bierce — Le dictionnaire du Diable -
Le matin, à peine réveillé, je guettais à travers les volets la lumière du soleil sur le point de se lever et je me jetais hors de mon lit pour profiter d'un jour qui ressemblerait à la veille et qui ressemblerait au lendemain. L'été, j'entendais de ma fenêtre le bruit déchirant du râteau manié par l'aide-jardinier sur les graviers de la cour. Sur le palier, au seuil du billard, il y avait un gong venu je ne sais d'où sur lequel ceux qui passaient frappaient d'un air distrait pour annoncer les repas régis par des règles sévères et auxquels aucun d'entre nous n'aurait pris le risque de se présenter en retard ou en tenue négligée. Rien ne m'amusait ni ne me faisait peur autant que le téléphone, composé d'une manivelle et d'un cornet de bois, qui permettait à mon grand-père d'obtenir une demoiselle qu'on entendait très mal et qui ne comprenait jamais rien. Deux fois par mois, M. Machavoine, horloger de son état, venait remonter en silence les horloges du château. Il se glissait dans le billard, dans le petit salon, dans le grand salon, dans la bibliothèque, dans la salle à manger, dans la salle à manger des enfants, dans l'office, dans l'immense cuisine, dans la vingtaine de chambres – aucune n'avait de salle de bains – qui restaient ouvertes toute l'année. Il vérifiait si les pendules, si les horloges, si les cartels donnaient bien l'heure exacte, et il les remontait. Il m'arrivait de le suivre de pièce en pièce dans un état de conscience extrêmement diminué et avec une fascination qui m'étonnait moi-même. Ses gestes de chirurgien, de contrôleur et de mécanicien me jetaient dans une torpeur bienheureuse dont je ne me réveillais qu'à son départ. Dans le soir qui tombait, nous nous promenions à bicyclette autour des étangs mélancoliques ou le long des layons des forêts de la Haute-Sarthe, entre les chevreuils et les sangliers, libres et sauvages comme nous. À mon retour, quand je rentrais de promenade, que je pénétrais dans le vestibule encombré de trophées de chasse et de râteliers chargés de fusils et que je m'apprêtais à gravir quatre à quatre l'escalier de pierre vers les deux salons bourrés de portraits de famille et de fauteuils en tapisserie, l'odeur de bois brûlé, de vieux cuir, de renfermé me prenait à la gorge. Je m'ennuyais beaucoup. J'étais très heureux – et je ne m'en doutais pas. Chez nous ! Chez nous ! Tout cela avait pris longtemps des allures d'éternité. Et tout cela était fini.
Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit -
Le meilleur coup de dés, c'est de les laisser dans le cornet.
Henry Smith — Sermons -
Une heure avant le chant du coq (bref du lever du soleil), le “chiennetier” (terme de l’époque) les rassemblait grâce à un cornet de cuivre. Mais durant la nuit gare à ceux qui croisaient le chemin, ces dogues d’Angleterre puissants et au flair aiguisé pouvaient mordre profondément les rodeurs. Problème, ils ne faisaient pas toujours de différence entre bons malouins et maraudeurs. Beaucoup de marins l’apprirent d’ailleurs à leurs dépens au moment de vérifier leurs haussières, leurs amarrages, lors des tempêtes.
Rennes Info Autrement — REDÉCOUVRONS SAINT-MALO : LES CHIENS DU GUET - Rennes Infos Autrement