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Il y a 38 citations sur la coupe.
Ton sein est une coupe ronde, pleine d’un vin aromatisé ; ton corps est un monceau de froment entouré de lis. Tes deux seins sont comme les deux jumeaux d’une gazelle. Ton cou est comme une tour d’ivoire ; tes yeux sont les piscines d’Hésébon, situées près de la porte Fille de la foule ; ton nez est droit et fier comme la tour du Liban, qui surveille le côté de Damas. Bible — Cantique des Cantiques
Pour preuve que ce chômage d'hiver est la cause principale de la misère dans les campagnes, il nous suffira de citer les communes qui avoisinent les forêts dans lesquelles il se fait des coupes régulières pendant l'hiver. Les ouvriers ont du travail, et il n'y a pas d'indigents. « Économie et législation rurales : Travaux des sections » — séance du 20 janvier
Les données présentées dans ce paragraphe résultent d’une analyse conduite sur les coupes vendues en forêts publiques en 2003 et 2004 dans l’ensemble des chênaies continentales. Le tri effectué dans les bases de données a fait que tous les arbres d’essence chêne (sessile et pédonculé) vendus dans des coupes de régénération, tous peuplements confondus, ont été extraits. Les chênes isolés ou en minorité au sein d’une coupe ayant une autre essence prédominante sont donc inclus. Thierry Sardin — Chênaies continentales
"Son costume gris foncé à rayures était de la meilleure coupe." Patrick Modiano — Livret de famille
"Tu as une belle coupe de cheveux."
Un écrivain, qui a de l’oreille et assez d’art pour donner à son style le mouvement de la pensée ou du sentiment qu’il exprime, saura bien varier encore la coupe et le rhythme du vers. Jean-François Marmontel — Élém. litt. Œuvres
La coupe, c’est-à-dire une nage énergique, un élan vigoureux, et sans règles fixes, c’est le nec plus ultra : quand un fort de l’école raconte ses nautiques exploits, le mot « Je fis alors ma coupe, » indique le moment où sa narration arrive à l’instant décisif : la coupe, c’est le nœud du drame dont le baigneur se fait le héros. Edmond Texier — Tableau de Paris
Piquez-vous de n'avoir que peu de besoins. Diogène, voyant un enfant boire dans sa main, jeta sa coupe dans la mer en disant : "Encore une chose dont je puis me passer". Alphonse Karr — Menus propos
Le droit de « copponage » ou « couponage » tirait son nom du mot « coupe ». Le Bugey (Belley — Ain
Une immense coupe de cristal remplie entièrement de violettes de Parme ou de marguerites effeuillées dans l'eau Proust — À la recherche du temps perdu
Le roi de Thulé gardait une coupe d’or que son amante lui avait laissée en souvenir. Près de mourir et sentant qu’il avait bu pour la dernière fois, il jeta la coupe à la mer. Je garde ce cahier de souvenirs comme le vieux prince des mers brumeuses gardait sa coupe ciselée et, de même qu’il abîma son joyau d’amour, je brûlerai ce livre de mémoire. Anatole France — Le crime de Sylvestre Bonnard
Ils étaient même en train, tous ensemble, mais chacun pour soi, de couper des branches de genêts qu’ils charriaient ensuite par fagots à leur ombre. Les femmes en écorçaient les grosses tiges et en tressaient des claies. Des enfant, à l’air grave, les sourcils froncés, appointaient des piquets. Jean Giono — Le hussard sur le toit
« ... je vous dirai que je n'aime pas beaucoup chercher la petite bête et m'égarer dans des pointes d'aiguilles; on ne perd pas son temps à couper les cheveux en quatre ici, ce n'est pas le genre de la maison », répondit MmeVerdurin que le docteur Cottard regardait avec une admiration béate et un zèle studieux se jouer au milieu de ce flot d'expressions toutes faites. Proust — Du côté de chez Swann
Au risque de prendre un peu au hasard la liberté de couper court, je reprendrai sans transition le dessein que j'avais en entamant cette page Bousquet — Traduction du silence
Il faut bien sûr imaginer Paul, tout en force, le regard baissé déjouant pour l’instant la description, le menton saillant, la mâchoire prognathe, sa stature excédant la mienne, l’impossibilité dans laquelle il est toujours de faire oublier son corps en dépit des mouvements qui lui traversent l’âme, fréquemment d’ailleurs car Paul est un sensible, un sentimental, même, doublant chez lui le musculaire toujours trahi quelle que soit l’ampleur de la chemise, la coupe du pantalon, la délicatesse de certains gestes, passons sur certains gestes, le visage suscitant chez l’observateur un irrépressible besoin de poncifs, nez épais, lèvres fortes, sourire enfantin, gourmand, la manière dont ses mains battent l’air quand il s’échauffe, le verbe non point tant facile que haut, expéditif et désaccordé souvent, mais sincère, toujours, mieux vaut en rire, maintenant, et d’ailleurs il se tait, il ne répond pas, je dois répéter ma question, il lève enfin les yeux, de beaux yeux, surtout un beau garçon, non pas un beau regard, donc, c’est du reste dommage, avec un beau regard j’aurais compris que Sandra, je n’aurais sans doute rien eu à dire, je n’ai d’ailleurs rien dit, à quoi bon, que dire à une femme qui vous quitte pour un homme dont les yeux sont seulement beaux, on se prend à rêver au contraire d’un amant au charme secret, plus proche de celui qu’on croyait exercer, ou qu’on n’exerce plus, qu’importe, un homme qui puisse prétendre à quelque vraie relève, dont on puisse tirer sinon profit du moins fierté, mais non, c’est cet homme-là que Sandra avait choisi, contre tout attente, ou en réponse à son attente, comment savoir, un homme dont le poids s’aggravait maintenant de celui de son mensonge, peut-être plus pervers au fond que ce qu’on avait pensé, duplique derrière le muscle, noyant des trésors de rouerie dans l’eau bleutée de son regard. Christian Oster — Paul au téléphone – Éditions de Minuit 1996
Je vais vous expliquer pourquoi ce sont les textes que j'ai écrits qui sont les plus beaux.Il était écrit que je viderais la coupe des humiliations et des déboires jusqu'à la lie. A. Daudet — Nabab
À la vérité, il s'agit d'un vers d'Horace. Ce vers est celui qui précède le Carpe diem de l'Ode XI Dum loquimur fugerit invidia aetas. Carpe diem quam minimum credula postero. (Tandis que nous parlons le temps jaloux de toutes les choses du monde a fui. Coupe et tiens dans tes doigts le jour comme on fait d'une fleur. Ne crois jamais que demain viendra.) Pascal Quignard — La Haine de la musique
La bataille est merveilleuse, la bataille est une mêlée,Le comte Roland ne craint pas de s’exposer.Il frappe de la lance tant que le bois lui dure ;Mais voilà que quinze coups l’ont brisée et perdue.Alors Roland tire Durendal, sa bonne épée nue,Eperonne son cheval et va frapper Chernuble.Il met en pièces le heaume du païen où les escarboucles étincellentLui coupe en deux la coiffe et la chevelure,Lui tranche les yeux et le visage,Le blanc haubert aux mailles si fines,Tout le corps jusqu’à l’enfourchureEt jusque sur la selle qui est couverte de lames d’or.L’épée entre dans le corps du cheval,Lui tranche l’échine sans chercher le joint,Et sur l’herbe drue abat morts le cheval et le cavalier. La Chanson de Roland — Laisse CX
En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. "Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l’état horrible où je te vois ? — J’attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. — Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t’a traité ainsi ? — Oui, monsieur, dit le nègre, c’est l’usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe." Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : "Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux, tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par-là la fortune de ton père et de ta mère." Hélas ! je ne sais pas si j'ai fait leur fortune, mais ils n'ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous. Les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible. Voltaire — Candide
Il me fait appeler quand je suis en pleine inspiration, me fixe des audiences à la seizième heure, sans se soucier si une telle heure coupe et désordonne tout mon après-midi de travail. Montherlant — Malatesta