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Citations sur le courir
Il y a 51 citations sur le courir.
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Un septuagénaire peut toujours courir après les femmes à condition de ne pas les attraper.
Anonyme -
Mieux vaut dormir debout que courir couché.
Ruppert Barnes -
On a tort de courir après un passé enfui.
Claude Lelouch — Itinéraire d'un enfant très gâté -
Il faut bien courir après quelque chose...
Nicolas Rey — Courir à trente ans -
Il faut hurler avec les loups, si l’on veut courir avec eux.
Proverbe français -
Personne ne peut marcher et courir en même temps.
Anonyme -
L'espérance est un risque à courir.
Georges Bernanos -
Mieux vaut tenir que courir.
Esope — Fables -
Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
Jean de La Fontaine — Fables, le Lièvre et la Tortue -
La bonne jument se vend à l'étable. La rosse doit courir les foires.
Proverbe français -
Rarement, à courir le monde, On devient un homme de bien.
François Régnier-Desmarais — Voyage à Munich -
Les petits, on les pend ; les grands on les laisse courir.
Bernhart Herzog -
Rien ne sert de courir, il suffit d'arriver.
Henri Dreyssé -
Rien ne sert de courir On part toujours à temps.
Jean Kerleroux -
Quand on a des opinions courantes, on les laisse courir.
Jules Barbey d’Aurevilly — Pensées détachées -
Courez vite et songez peu.
Benjamin Péret — Le Grand Jeu, le Travail anormal , Gallimard -
Ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s'ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent, et qui s'en éloignent.
René Descartes — Discours de la méthode -
Va, cours, vole et nous venge.
Pierre Corneille — Le Cid, I, 5, Don Diègue -
Courir plus vite que la beauté.
Jean Cocteau — Journal d'un inconnu, Grasset -
On ne gagne pas beaucoup à courir le monde.
Proverbe suisse -
« Ouste, je lui ai dit, mon enfant. On vous a assez eu. ». Le malheur, c’est que ça ne lui entrait pas et qu’il a fallu lui expliquer avec douceur, quoi, qu’il commençait à me courir, qu’on ne l’avait pas fait venir pour entretenir le feu — et si son père l’avait fait faire dans les prisons — comme les noix de coco. Du coup, il a mis son chapeau sur sa tête ; et il est parti, avec votre parapluie, même. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
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Quant à la petite, qui s’appelait Germaine, elle était de tous les bals depuis l’âge de quinze ans et elle avait couru avec tout le monde.
Georges Simenon Les Demoiselles de Concarneau -
Pour un curieux qui ne veut pas courir le monde en quête de documents, Montmartre peut suffire. Il y trouvera toujours à glaner.
Francis Carco — Images cachées -
Un rhume, en apparence bénin peut, s’il est négligé, dégénérer en bronchite ou en pneumonie ; le plus sage serait d’éviter de courir ce risque en prenant des précautions nécessaires pour que vous ne vous enrhumiez pas.
Mieux vaut prévenir que guérir — dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932 -
[…]; or, on conçoit l'affectueuse et haute estime de tout veneur pour la sagacité de son limier, lorsqu'on songe que, selon cette sagacité, on chasse ou on fait buisson creux , en cela que le limier doit d'abord chercher et trouver l'animal destiné à être ensuite couru et forcé par la meute.
Eugène Sue — « La meute des petits chiens du Cabinet » -
Gui, se détournant à peine, entrevit les sourires de Berry et de Bourgogne, la lippe dubitative d'Orléans - qu'on n'avait guère vu car la rumeur courait qu'il fréquentait les bordeaux de la ville -, les lèvres pincées d'Olivier de Clisson.
Pierre Naudin — Les fureurs de l'été -
S'il s'agit d'une location pour une durée déterminée et qu'il reste moins de douze mois à courir à la location, le nouveau locateur ne peut mettre fin au bail et le locataire ne perdra aucun droit.
Bernard Clermont & Benoît Yaccarini — Initiation au droit des affaires du Québec -
C’est sous l’emprise de cette introspection que je me suis abîmé dans la contemplation, habité par l’esprit des temps qui courent. […]
Cornéliu Tocan — Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés -
Les copains coururent quelques bordées à la recherche d’une auberge.
Jules Romains — Les Copains -
Fuis la haute science, et cours après la bonne.
Pierre Corneille — L’imitation de Jésus-Christ traduite en vers français -
Et enfin, vous voudriez que Dieu fît courir le soleil, qui est quatre cent et trente-quatre fois plus grand que la terre, rien que pour pommer nos choux ?
Umberto Eco — L’île du jour d’avant -
Marie arriva bien vite, sa cape jetée à la hâte sur ses épaules, sa calipette de travers d’avoir tant couru, […].
Daniel Cario — Les Moissonneurs de l'Opale -
− Et qu'a répondu ce M. Bloch? demanda distraitement Mmede Guermantes − Ah! je vous assure que M. Bloch n'a pas demandé son reste, il court encore.
Proust — Le Côté de Guermantes 2 -
Excusez cette cacographie; je ne veux pas vous faire attendre et j'écris en courant
André Gide — Correspondance avec Paul Claudel -
L’abracadabrance des nouvelles continue : le bruit court que Lidj Yasou n’a pas été repris ; entre Gondar et le Tana, près de la route que nous avons suivie, il y a eu dans la nuit d’avant-hier à hier une bataille entre soldats et paysans ; des morts, plusieurs blessés (dont une femme et un enfant) qui sont venus au camp se faire soigner par Larget ; hier, deux chifta ont été tués au village arabe de Gondar ; c’est à ce village que se pratique la vente des esclaves.
Michel Leiris — L’Afrique fantôme -
Le patron, qui fait la grasse matinée, s’habille en hâte pour courir chez l’étoile.
Marie Colombier — Les Mémoires de Sarah Barnum -
Éduqué par les jansénistes qui avaient le théâtre en horreur, il s’empressa de courir après la gloire procurée par la poésie dramatique [le théâtre]. Puis, l’ayant obtenue, et avec elle la richesse, il chercha à faire oublier qu’il avait été un poète profession, […].
Georges Forestier — Jean Racine -
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire…
Colette — Sido -
Rien ne sert de courir, il faut partir à point
La Fontaine — Le Lièvre et la Tortue -
Pourtant je connais des tas de Juifs à Belleville qui ont des cartes d'identité et toutes sortes de papiers qui les trahissent mais Madame Rosa ne voulait pas courir le risque d'être couchée en bonne et due forme sur des papiers qui le prouvent, car dès qu'on sait qui vous êtes on est sûr de vous le reprocher.
Romain Gary — La vie devant soi