Accueil > Citations > Citations sur la crête
Citations sur la crête
Il y a 17 citations sur la crête.
-
Ce système nous fait économiser trois signes : le circonflexe [ ̂], l’inflexe [ ̌] et la crête [ ̍] ; il nous permet sur une machine à écrire de faire un clavier sango en ne transformant que quatre touches maximum pour [ɛ] [ɔ] [́] et [̀].
Marcel Diki-Kidiri — Le sango s’écrit aussi... : Esquisse linguistique du sango -
C’est comme pour appeauter un tétras, rien de plus simple. Tu tends une feuille de chiendent entre tes deux pouces et tu souffles dans l’intervalle. Tu vois arriver le coq, la crête droite, écarlate et le collet ébouriffé.
Jean Rogissart — Passantes d’Octobre -
Macle en crête de coq
Lapparent — Minér. -
Et leur tête hideuse Dépasse encor son front [de Laocoon] de sa crête orgueilleuse.
Jacques Delille — Énéide -
Une crête de pourpre en relève l’orgueil [du casque].
Jacques Delille — Paradis perdu -
Le pic de Ternetiu élève sa crête parmi les nuages à douze cents mètres d’altitude.
Alain Gerbault — À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti -
Moulezun sur son éperon, aboutissement d'une ligne de crête de quinze kilomètres
Pesquidoux — Livre raison -
Un magasinier au teint bilieux qui inscrivait des chiffres sur un carnet en contrôlant un stock de ballots et de crêtes l'entendit et dressa l'oreille.
Jean Ray — Harry Dickson -
Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois, la peur ne venait chez lui qu’en seconde ligne ; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles. L’escorte prit le galop ; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres.— Les habits rouges ! les habits rouges ! criaient avec joie les hussards de l’escorte, et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une circonstance lui donna un frisson d’horreur : il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ; ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s’arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. L’escorte s’arrêta ; Fabrice, qui ne faisait pas assez d’attention à son devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé.— Veux-tu bien t’arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal-des-logis. Fabrice s’aperçut qu’il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son voisin, général aussi, d’un air d’autorité et presque de réprimande ; il jurait. Fabrice ne put retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin :— Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ?— Pardi, c’est le maréchal !— Quel maréchal ?— Le maréchal Ney, bêta ! Ah ça ! où as-tu servi jusqu’ici ?Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l’injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskowa, le brave des braves.Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui était remuée d’une façon singulière. Le fond des sillons était plein d’eau, et la terre fort humide, qui formait la crête de ces sillons, volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui ; c’étaient deux hussards qui tombaient, atteints par des boulets ; et, lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt pas de l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée en engageant ses pieds dans ses propres entrailles ; il voulait suivre les autres : le sang coulait dans la boue.Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. À ce moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre héros comprit que c’étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d’où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n’y comprenait rien du tout.
Stendhal — La Chartreuse de Parme -
Du tubercule pubien part une crête osseuse vers la symphyse (crête pubienne) ainsi qu’une autre (crête obturatrice), vers l’acetabulum.
Ulrike Bommas-Ebert — Philip Teubner -
Il n'y a pas de crête sans vent.
Ahmadou Kourouma — En attendant le vote des bêtes sauvages -
Le présent n'est que la crête du passé et l'avenir n'existe pas.
Vladimir Nabokov — Partis pris -
La limite entre le mal et le bien est aussi mobile et instable qu'un sentier de crête en craie fondante.
Stefan Zeromski — La nature dans son expérience et sa pensée -
Je préfère "l'amateurisme" au "professionnalisme", savoir rester dans une sorte de crête assez hasardeuse où l'on a l'impression de savoir des choses sans en être tout à fait sûr.
Isabelle Huppert — Vogue - septembre 2012 -
Insolence: arrogante, superbe, courageuse, accrestée [qui lève la crête, comme le coq], fière… Impudence: effrontée, audacieuse, fière, arrogante, mensongère, téméraire, maligne, esvolée [impudente], rogue, perverse, hardie, bordelière [propre aux maisons de prostitution]…
Maurice de la Porte — Les Epithètes -
Le crête-de-coq est une plante polyvalente en termes de hauteur, qui ne mesure parfois que 8 cm, alors que d’autres atteignent 1 m de haut. Les habitudes de croissance irrégulières du crête-de-coq peuvent créer des surprises dans le jardin. Bien qu’il s’agisse d’une fleur annuelle, le dactyle se ressème librement et fournit souvent une multitude de plantes pour l’année suivante.
Home Media — Cockscomb (Amaranthaceae) : Entretien, Culture & conseils - Home Media -
Là, l'expérience des épidémies montre que le repliement est une impasse. Et dans le même temps, cette impasse est l'une des raisons de l'épidémie. [...] Je pense qu'il serait bon d'emprunter cette espèce de chemin de crête qui évite d'avoir à choisir entre les béats du néo-libéralisme globalisateur, et les apôtres du repliement national.
France Culture — Le chercheur n’est pas un être programmable - Ép. 4/4 - Il faut défendre la science