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Il y a 542 citations sur le dû.
Dans le cadre difficile de son combat contre le cancer, M. Dupont a dû subir un gavage médical pour compléter sa nutrition, une réalité sombre que certains patients affrontent dans l'ombre de la maladie. (Citation fictive)
Le 16 novembre 1943, comme chaque jour, le train de Paris s’est arrêté à Montargis. Dans la brume avec ta mère vous guettiez depuis longtemps l’arrivée des globes lumineux de L’autocar au gazogène qui amenait les voyageurs De Montargis À Saint-Martin-sur-Ouanne. Pascal Convert — Joseph Epstein
La strate arborescente est constituée essentiellement par Quercus sessiliflora qui y présente le plus souvent un aspect rabougri dû à la gélivure dont l'action se fait sentir vers 350-400 m. Gustave Malcuit — Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne
Le succès des combats de gladiateurs est en grande partie dû à l’idée que les Romains se faisaient de la vie morale plus forte que la mort. Ce qui passionnait la foule était alors d'observer le visage du gladiateur vaincu qui attend la sentence de la clameur publique et en particulier le visage du même homme quand on l’égorgeait. Jean-Pierre Mohen — Les Rites de l’au-delà
La glissade de Bertara était visible sur la terre jaune humide, et, en bas, on voyait distinctement les traînées de ses mains et la trace de ses ongles incrustés dans le sol, dans les efforts qu’il avait dû faire pour arrêter sa chute. Jules Mary — La Marquise Gabrielle
Le gondolage de ces panneaux est généralement dû à des fuites d’air humide de l’intérieur. André Bergeron — La rénovation des bâtiments
Le visage des femmes était dur et cruel, quelques-unes ayant dû recourir aux bons offices du fard et des couleurs artificielles pour masquer de véritables mines de goules et de furies. Jean Ray — Harry Dickson
On s'était tout de même mis un serveur dans la fouillette... un torve coquin graillonneux, sapé d'une veste de grand restaurant qui avait dû être blanche autrefois. Alphonse Boudard — Les combattants du petit bonheur
Vous avez dû boire tous comme des soupes. Mais l'autre de jurer ses grands dieux Pourrat — Gaspard
— Les spécialistes vous le diront : aucune aristocratie n’arrive à la cheville de l’espagnole. C’est si vrai que nous avons dû inventer un nouveau mot pour désigner la noblesse de notre pays.— La grandesse. — (Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 26)
[…] la mère Paul était rouée et profitait des pièces qu'on lui remettait de temps en temps pour jurer qu'on avait dû se tromper en la gratifiant d'un jeton de bar. Francis Carco — L’Homme de minuit
Ce sont des filets de sole au gratin pour Monsieur Rambaud, et ça demande à être saisi au dernier moment Émile Zola — La Page d'amour
Grand chef de l’école de pensée bouddhiste Rigpa, Sogyal Rinpoché a dû prendre la tangente loin des gongs et des vapeurs d’encens : huit de ses plus proches disciples viennent de raconter dans une lettre détaillée comment ce maître d’une haute spiritualité détournait à son profit exclusif des dons exigés en liquide et traitait avec compassion ses disciples : humiliations, coups assénés à l’aide de son gratte-dos, agressions sexuelles. Quand lama vicieux — lama dangereux…
Nous ignorons le nom du premier greffeur, de ce père de la nouvelle alliance dans le règne végétal. On aurait dû lui ériger une statue, avec cette inscription : À CELUI QUI A SAISI UN DES PLUS BEAUX SECRETS DE LA NATURE. Antoine Parmentier — Le marron d’Inde
la mère Augiasse vociféra, criant au viol, braillant à gorge ouverte, furieuse, affirmant que son fils, jamais, n'aurait dû sortir d'un lieu qu'il traitait si mal aujourd'hui, et que si elle réussissait à l'empoigner, le vaurien, elle le ferait rentrer tout entier dans le trou et rejoindre la merdifique pâtée d'enfants crevés qui emplissait son sein, car là seulement était sa place, à lui, et qu'est-ce qu'il faisait donc dehors , à greviller dans le nid avec un engin d'artifice , malheureux malandrin désarmé , triste minable tout juste bon à pisser dans ses langes , elle le ramènerait au bercail , c'était sûr , à l'origine , au fond du foutoir , mais qu'il la déblaie (...) Revue des sciences humaines — Numéros 245-246
Il a en effet été montré que le grisonnement des cheveux de l’homme est dû à une diminution du nombre des progéniteurs de mélanocytes de la gaine épithéliale externe et des mélanocytes de la matrice. Journal de la Société de biologie — volume 202
Il avait eu une jeunesse difficile et avait dû traîner ses grolles un peu partout pour apprendre son métier et se faire une situation Cendrars — Bourlinguer
Et le directeur est un vrai génie! Il aurait dû devenir diplomate. On en raconte des histoires, à ce sujet. Par exemple, tenez, d'un jour à l'autre, on attend la venue ici, au second étage, d'une grosse légume. 1955, 2etemps, 10etabl., p. 702. Camus — Cas intéressant
J'en ai connu beaucoup, de ces maîtres d'autrefois. Ils avaient une foi totale dans la beauté de leur mission, une confiance radieuse dans l'avenir de la race humaine. Ils méprisaient l'argent et le luxe, ils refusaient un avancement pour laisser la place à un autre, ou pour continuer la tâche commencée dans un village déshérité.Un très vieil ami de mon père, sorti premier de l'École normale, avait dû à cet exploit de débuter dans un quartier de Marseille : quartier pouilleux, peuplé de misérables où nul n'osait se hasarder la nuit. Il y resta de ses débuts à sa retraite, quarante ans dans la même classe, quarante ans sur la même chaise.Et comme un soir mon père lui disait : « Tu n'as donc jamais eu d'ambition ? — Oh mais si ! dit-il, j'en ai eu ! Et je crois que j'ai bien réussi ! Pense qu'en vingt ans, mon prédécesseur a vu guillotiner six de ses élèves. Moi, en quarante ans, je n'en ai eu que deux, et un gracié de justesse. Ça valait la peine de rester là. » — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, pages 25-26)
– Eh bien, Caroline, il faudra remonter sur le pont. Le vent a halé l’est d’un quart, et l’Astara ne tardera pas à mettre le nez dans la plume. »Cette manière de s’exprimer indique que « monsieur Caterna », puisque tel est son nom, est marin ou a dû l’être. Jules Verne — Claudius Bombarnac