Accueil > Citations > Citations sur le d'abord
Citations sur le d'abord
Il y a 1207 citations sur le d'abord.
-
Aucune théorie reposant sur l'hypothèse indo-européenne n'est étayée sur des faits. En l'absence de traces indiscutables d'un peuple originel, il est donc permis de douter de son existence. Le modèle indo-européen, dans sa forme centrifuge et diffusioniste simpliste, apparaît en réalité d'abord comme une construction idéologique, autrement dit un mythe. […] S'il peut un jour être rendu compte des ressemblances constatées, ce sera certainement dans le cadre d'un modèle très complexe, où s'intriqueront phénomènes de diffusions, de mélanges, d'acculturations, de convergences, etc. Le problème du modèle diffusioniste-centrifuge, ce n'est pas seulement sa simplicité naïve ; c'est aussi sa longue histoire.
« Les Indo-Européens, un mythe sur mesure », Jean-Paul Demoule, La Recherche, nº 308, avril 1998 (lire en ligne) -
La liberté de penser, c’est d'abord la liberté de poser des questions, or pendant longtemps, le peuple birman a été privé de ce droit. Beaucoup de jeunes ne savent même plus comment poser des questions. Il faudra consacrer encore beaucoup d’effort pour que notre loi fondamentale permette une véritable liberté de conscience.
Remise de son prix lui ayant été décerné en 1990 mais qu’elle n'a pu récupérer avant à cause de sa détention. -
On semble ne pas remarquer que la revendication du « mariage homosexuel » ou de l'« homoparentalité » n'a pu se formuler qu'à partir de la construction ou de la fiction de sujets de droit qui n'ont jamais existé : les « hétérosexuels ». C'est en posant comme une donnée réelle cette classe illusoire de sujets que la question de l'égalité des droits entre « homosexuels et hétérosexuels » a pu se poser. Il s'agit cependant d'une fiction, car ce n'est pas la sexualité des individus qui a jamais fondé le mariage ni la parenté, mais d'abord le sexe, c'est-à-dire la distinction anthropologique des hommes et des femmes.
« L'homoparentalité en question », Sylviane Agacinski, Le monde, 21/06/2007 (lire en ligne) -
Les mœurs élégantes de la chevalerie ont donc évidemment été apportées en Europe par les Arabes ; ce qui chez les héros du Nord, avec leur pesant attirail, ne fut que métier ou fiction, fut dans cette nature du Midi un jeu facile, un élégant exercice. Ainsi l'esprit chevaleresque apparut d'abord parmi les chrétiens en Espagne, là où les Goths et les Arabes habitaient, près les uns des autres, depuis des siècles.
Idées sur la philosophie de l'histoire de l'humanité (1791), Johann Gottfried von Herder (trad. Edgar Quinet), éd. F.G. Levrault, 1834, t. 3, De l'esprit de chevalerie en Europe, p. 441 -
Elle désirait apprendre: les règles du savoir-vivre, ce qui se fait, les nouveautés, les noms des grands écrivains, les films sortant sur les écrans, les noms des fleurs dans le jardin. Elle écoutait avec attention tous les gens qui parlaient de ce qu'elle ignorait, par curiosité, par envie de montrer qu'elle était ouverte aux connaissances. S'élever, pour elle, c'était d'abord apprendre (elle disait,"il faut meubler son esprit") et rien n'était plus beau que le savoir. Les livres étaient les seules objets qu'elle manipulait avec précaution. Elle se lavait les mains avant de les toucher.
Annie Ernaux — Une Femme -
Plus tard, au cours de l'été, en attendant mon premier poste, « il faudra que j'explique tout cela ». Je voudrais dire, écrire au sujet de mon père, sa vie, et cette distance venue à l'adolescence entre lui et moi. Une distance de classe, mais particulièrement, qui n'a pas de nom. Comme l'amour séparé. Par la suite, j'ai commencé un roman dont il était le personnage principal. Sensation de dégoût au milieu du récit. Depuis peu, je sais que le roman est impossible. Pour rendre compte d'une vie soumise à la nécessité, je n'ai pas le droit de prendre d'abord le parti de l'art, ni de chercher à faire quelque chose de " passionnant ", ou d' " émouvant ". Je rassemblerai les paroles, les gestes, les goûts de mon père, les faits marquants de sa vie, tous les signes objectifs d'une existence que j'ai aussi partagée. Aucune poésie du souvenir, pas de dérision jubilante. L'écriture plate me vient naturellement, celle-là même que j'utilisais en écrivant autrefois à mes parents pour leur dire les nouvelles essentielles.
Annie Ernaux — La place -
S'élever, pour elle, c'était d'abord apprendre et rien n'était plus beau que le savoir. Les livres étaient les seuls objets qu'elle manipulait avec précaution. Elle se lavait les mains avant de les toucher.
Annie Ernaux — Une Femme -
Quand j'ai commencé à fréquenter la petite-bourgeoisie d'Y..., on me demandait d'abord mes goûts, le jazz ou la musique classique, Tati ou René Clair, cela suffisait à me faire comprendre que j'étais passée dans un autre monde.
Annie Ernaux — La place -
L'amour n'est rien d'autre que la torture par l'espérance. Lorsque nous souffrons parce qu'un être nous quitte, sans doute souffrons-nous d'abord parce que nous sommes seuls, mais aussi et surtout parce que nous espérons sans certitude qu'il nous reviendra un jour. Voilà pourquoi la jalousie est si souvent pire que la mort de l'être aimé.
Jean d'Ormesson — Un amour pour rien -
Pour plusieurs raisons qui apparaîtront bientôt, ces récits répétés ont pesé sur ma vie. Et d'abord parce qu'ils ont provoqué chez moi une soif ardente de voyages. Quoi ! Il y avait des pays où les magnolias poussaient à trois mille mètres d'altitude et dont ni mon grand-père, ni le doyen Mouchoux, ni Stendhal, ni Flaubert, ni Aragon, que je lisais ne m'avais rien dit ! J'étouffais. Plessis-lez-Vaudreuil m'apparaissait soudain sous les traits d'une prison. P. 66
Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit -
L'imprimerie donne le départ à une catégorie d'objets culturels nomades d'une utilisation aisée: les livres. Dans mes jeunesses innombrables et successives, j'ai lu des livres dans des couvents, sur des plages, sur des bateaux, dans des trains, dans de vastes fauteuils, dans des bibliothèques qui étaient leurs cathédrales, à l'ombre des tilleuls, dans des lits où je n'étais pas toujours seule, à l'école, dans le travail et pour le plaisir. Mes vies se sont confondues avec les livres. Les bibliothèques et les librairies ont été mon destin. Vivre, pour moi, pour tous les moi où je me suis glissée les uns après les autres, c'était d'abord lire un livre.
Jean d'Ormesson — Et moi, je vis toujours -
Quand Flaubert parle d'un roman sur rien, il se démarque d'Eugène Sue, de Ponson du Terrail et même du cher et grand Dumas qui, dans ses Mémoires comme dans ses romans, nous entraîne au galop dans d'inépuisables aventures. Contre Jules Verne, qui avait une espèce de génie, contre Sherlock Holmes ou Arsène Lupin ou James Bond qui nous ont tant amusés, ce que défend Flaubert, c'est le style. Les livres ne survivent pas grâce aux histoires qu'ils racontent. Ils survivent grâce à la façon dont elles sont racontées. La littérature est d'abord un style qui éveille l'imagination du lecteur.
Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance -
Les rêves des hommes sont pleins de grandeur - et ils sont dérisoires. A commencer par les miens. Les plaisirs nous enchantent - et ils sont l'ombre d'une ombre. Le seul sort du bonheur est de se changer en souvenir. La meilleure attitude à l'égard de ce monde et de son histoire, et d'abord et avant tout des réussites sociales et des grandeurs d'établissement si ardemment poursuivies, est de les tenir à distance. Sortir de la poussière et retourner à la poussière ne mérite en aucun cas un excès de révérence. La vie est un songe et le mieux est d'en rire. Je ne cesse de me moquer de moi-même et des autres. J'ai toujours essayé de m'amuser de la brièveté de la vie.
Jean d'Ormesson — C’est une chose étrange à la fin que le monde -
Mes vies se sont confondues avec les livres. Les bibliothèques et les librairies ont été mon destin. Vivre, pour moi, pour tous les moi où je me suis glissée les uns après les autres, c'était d'abord lire un livre.
Jean d'Ormesson — Et moi, je vis toujours -
La littérature n'est pas faite d'abord d'histoires, quelques belles ou séduisantes qu'elles puissent être, ni de passions, ni d'expérience : elle est faite d'abord de mots. La littérature n'est pas un message. Elle n'est pas non plus une plaisanterie, une gaudriole, un divertissement. Il y a quelque chose de presque indéfinissable, quelque chose d'obscur et de lumineux, qui règne sur la littérature : ce quelque chose est le style. S'il fallait résumer en deux mots l'image que nous nous faisons de la littérature, nous dirions : le plaisir et le style. Ils ne cessent de se mêler et de s'entrecroiser. Le plaisir : les histoires, l'intrigue, les personnages, la surprise et la gaieté, l'intelligence et la hauteur, le souvenir et l'espérance. Tout cela n'est rien et ne peut rien être sans le dieu mystérieux qui règne sur les mots et qui donne son statut à la littérature : le style.
Jean d'Ormesson — Une autre histoire de la littérature française, tome 2 -
Je crois que la littérature, qui est probablement bien autre chose, est d'abord source de plaisir. Je crois, comme Corneille, comme Molière, comme Boileau, comme Racine, qu'il s'agit de plaire au lecteur et au public, qui est le juge suprême. A ce souci de retenir le lecteur et de lui donner un peu de bonheur en compagnie de ce qu'il y a de mieux dans notre pensée, dans nos passions et dans leur expression, se joint une préoccupation, n'ayons pas honte de le dire, franchement didactique et pédagogique. J'ai pensé, je l'avoue, aux jeunes gens que les manuels, souvent excellents, qu'on leur propose font bâiller et qui voudraient pourtant en savoir un peu plus, sans se décrocher les mâchoires, sur les textes à leur programme : dans la gaieté, dans l'allégresse devant le génie ou le talent, ces portraits visent à fournir sur les auteurs un minimum d'informations. (extrait de l'avant-propos, par l'auteur)
Jean d'Ormesson — Une autre histoire de la littérature française : Coffret 2 volumes -
Les "Fables" de La Fontaine constituent, pour au moins 2 raisons, un monument impérissable : d'abord elles sont destinées aux enfants qui ne cesseront pas, plusieurs siècles après leur auteur, sous les régimes les plus divers, monarchie ou république, de les apprendre par coeur et de les réciter, les jours de fête, aux parents épanouis; et puis elles sont pleines de charme, de grâce, de drôlerie et de beautés. Ecrivains, mes frères, et écrivaines, mes soeurs, si vous voulez durer, écrivez de belles choses avec simplicité et arrangez-vous surtout pour que les jeunes gens les lisent. Car le monde, vous savez bien, n'est pas fait de souvenirs : il n'est fait que de promesses, de matins et d'enfants.
Jean d'Ormesson — Une autre histoire de la littérature française, tome 2 -
Les livres ne survivent pas grâce aux histoires qu'ils racontent. Ils survivent grâce à la façon dont elles sont racontées. La littérature est d'abord un style qui éveille l'imagination du lecteur.
Jean d'Ormesson -
Il marchait. Il marcha jusqu'à la nuit. Il s'était déjà beaucoup éloigné de la ville lorsque la faim s'empara de lui. Et la soif. Les passions, les ambitions, les idées, les projets ne viennent qu'en seconde ligne. Il faut d'abord boire, et manger, et dormir, et tout le reste. Sans jamais en souffler mot dans les torrents de livres et de films qui nous tombent sur la tête, nous passons notre temps à mener notre corps au garage, à le ravitailler et à le vidanger. De "la Princesse de Clèves" au "Soulier de satin", en passant par "Adolphe" et par "La Chartreuse de Parme", on dirait que nos héros sont munis d'une dispense de trimbaler un corps. Ils n'ont le droit que de faire l'amour parce que l'amour est le lien entre le rêve et la machine. Nous sommes une machine avant d'être un esprit et une âme. Il peut y avoir des machines sans esprit et sans âme. Dans ce monde au moins, il n'y a pas d'esprit ni d'âme sans qu'il y ait une machine. Ashavérus avait soif. Et il avait faim. La nuit tombait. Il aperçut une lumière qui brillait dans une maison. Il poussa la porte après l'avoir frappée de son bâton et il entra dans la maison. p117
Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant -
Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince : "S'il te plait…apprivoise-moi ! dit-il. - Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître. - On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! - Que faut-il faire ? dit le petit prince. - Il faut être très patient, répond le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près…" Le lendemain revient le petit prince. " Il eût valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai : je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur…il faut des rites.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
- Si j'ordonnais à un général de voler d'une fleur à l'autre à la façon d'un papillon, ou d'écrire une tragédie, ou de se changer en oiseau de mer, et si le général n'exécutait pas l'ordre reçu, qui, de lui ou de moi, serait dans son tort ? - Ce serait vous, dit fermement le petit prince. - Exact. Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner, reprit le roi. L'autorité repose d'abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d'aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J'ai le droit d'exiger l'obéissance parce que mes ordres sont raisonnables. Chapitre X.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
À LÉON WERTH Je demande pardon aux enfants d'avoir dédié ce livre à une grande personne. J'ai une excuse sérieuse : cette grande personne est le meilleur ami que j'ai au monde. J'ai une autre excuse : cette grande personne peut tout comprendre, même les livres pour enfants. J'ai une troisième excuse : cette grande personne habite la France où elle a faim et froid. Elle a bien besoin d'être consolée. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dédier ce livre à l'enfant qu'a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) Je corrige donc ma dédicace : À LÉON WERTH QUAND IL ÉTAIT PETIT GARÇON.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
- Apprivoise-moi ! - Que faut-il faire ? dit le petit prince. - Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.)
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Lorsque Dieu se prépare à faire du mal à un homme, il endommage d'abord son esprit.
Sophocle -
La guerre se déroule donc déjà, non pas entre l'Islam et ses voisins, mais d'abord au sein de l'Islam lui-même.
Alexandre Adler — Rendez-vous avec l’Islam -
Les fausses opinions ressemblent à la fausse monnaie qui est frappée d'abord par de grands coupables et dépensée ensuite par d'honnêtes gens qui perpétuent le crime sans savoir ce qu'ils font.
Joseph de Maistre -
Qui veut devenir dragon doit manger d'abord beaucoup de petits serpents.
Proverbe chinois -
Pour moi, le bonheur, c'est d'abord d'être bien.
Françoise Sagan -
La ville, pour quelqu'un qui ne sait pas lire, c'est d'abord des pistes d'odeurs, un bruit de fond, des éclairs et des chatoiements.
Jacques Meunier — Les Gamins de Bogota -
Traduire le théâtre, c'est d'abord et avant tout savoir lire le théâtre, porter son regard sur un texte et s'en abreuver, se couler dans une matière linguistique et s'y fondre...
Isabelle Famchon -
Un fait est comme un sac : vide, il ne tient pas debout. Pour qu'il tienne debout, il faut d'abord y faire entrer la raison et les sentiments qui l'ont déterminé.
Luigi Pirandello — Six Personnages en quête d'auteur -
Qui veut se placer les pieds dans la vie doit d'abord songer à se les déplacer.
Anonyme -
Oui, je sais. Tous les grands hommes furent d'abord méconnus ; mais je ne suis pas un grand homme, et j'aimerais autant être connu tout de suite.
Jules Renard — Journal, 28 Avril 1893 -
L'homme supérieur c'est celui qui d'abord met ses paroles en pratique, et ensuite parle conformément à ses actions.
Confucius — Doctrine ; le Lun-Yu -
Quand une femme engage un détective privé pour suivre son mari, c'est d'abord pour savoir ce que les autres femmes peuvent bien lui trouver.
Leo J. Burke -
Vous serez toujours irrésistibles, vous autres femmes : d'abord raisonnables, et l'on ne peut vous contredire, gracieuses, et l'on se rend volontiers, sensibles et l'on ne veut pas vous faire de peine, mystérieuses et l'on s'effraie.
Johann Wolfgang von Goethe — Les affinités électives -
Pour tendre des embuscades, il faut d'abord être sûr du terrain et des populations environnantes sous peine de voir le piège se retourner contre soi.
Patrice Franceschi — Ils ont choisi la liberté : la guerre d'Afghanistan -
Le texte de l'autre doit être lu, interrogé sans merci mais donc respecté, et d'abord dans le corps de sa lettre. Il y a dans le respect de la lettre l'origine d'une sacralisation.
Jacques Derrida — Antoine Spire - Le Monde de l'éducation - septembre 2000