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Il y a 223 citations sur le d'honneur.
Dans le tumulte de la crise financière, l'acceptation bancaire est devenue un engagement sacré, une parole d'honneur où le débiteur reconnaît solennellement sa dette envers le créancier. (Citation fictive)
[…]; et le 27 novembre suivant il fut élu président aux termes des statuts qui venaient d'être votés. Ce mandat, renouvelé le 6 août 1866, fut rempli jusqu'au 2 août 1869, jour où la Société accorda à l'unanimité le titre de président d'honneur ad vitam à M. Th. Harou. Nécrologie — dans les Documents & rapports de la Société paléontologique et archéologique de l'arrondissement judiciaire de Charleroi
La date de l'inauguration était fixée au prochain dimanche. Le ministre de l'Instruction publique était attendu. On comptait sur une large distribution de croix d'honneur et de palmes académiques. Anatole France — L'Orme du Mail
Dans mon jardin secret de géologue, l'analcime occupe une place d'honneur ; c'est la pierre de la patience, celle qui attend des éons pour révéler sa beauté au monde. Gaston Duvillard — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
La confection des textiles d'antan doit son éclat aux colorants naturels, parmi lesquels le bichet, extrait du rocou, occupait une place d'honneur dans l'art de la teinturerie. (Citation fictive)
La puce du chat, débusquée de sa fourrure, brandit ses antennules comme un dernier baroud d'honneur avant d'être écrasée. (Citation fictive)
Le mouvement pacifiste, au XXe siècle, a été très largement porté par les femmes, plus sensibles que les hommes à l'absurdité d'une puissance qui s'édifie en semant la mort, et qui appelle « champs d'honneur » les lieux des pires massacres. Marie Gratton — Côté cour
L’Athlétique (ainsi le nommait-on) était jadis un des Beaux-Arts et non le moindre. On élevait des statues aux athlètes vivants. Ils étaient comblés d'honneur et de richesse […]. Pierre Louÿs — Sports antiques
Le titre augustal était une marque d'honneur suprême, un signe clair de la faveur impériale dans la Rome antique. (Citation fictive)
Marc, au banquet, avait aperçu à la table d'honneur Caribe, sa femme et Le Garrec, faufilés en cette agape comme dans tous les autres spectacles gratis. Paul Margueritte — Jouir
Puis c'est la réception d'Amaury par Manuel dans la grande salle d'honneur du Chrysotriklinion, l'entretien particulier des deux princes en attendant que, le rideau de ce sanctuaire du culte impérial byzantin ayant été tiré, les barons francs aperçoivent leur roi assis dans la gloire sur un siège d'honneur, à côté du siège, protocolairement plus élevé, du basileus. Grousset — L'Épopée des croisades
Dans l'atelier où résonne le marteau, la barillerie devient plus qu'un métier : un chant d'honneur pour ceux qui façonnent le bois en héritage des anciens maîtres. Henri de Monfaucon — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Piqûres, médicaments, rayons : arsenal inutile! Simple baroud d'honneur contre la maladie. Henri Bazin — Lève-toi et marche
Dans les réunions mondaines d'antan, le brinde était de rigueur. Chacun se levait alors, verre en main, pour honorer l'invité d'honneur ou célébrer un événement particulier. (Citation fictive)
L'homme d'honneur ne mesure pas sa richesse au poids de son bourson, mais à la valeur de ses promesses tenues. Étienne Durosel — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Dans les cercles intellectuels du XIXe siècle, être un byzantinisant était à la fois un titre d'honneur et une malédiction, car si la connaissance est puissance, elle isole également. Madeleine du Parc — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Une cape en rugby, c'est l'insigne d'honneur suprême, porté par ceux qui ont su se distinguer sur le terrain, faisant rêver les amateurs et inspirer les professionnels. (Citation fictive)
SCAPIN.- Cachez-vous. Voici un spadassin qui vous cherche. (En contrefaisant sa voix.) "Quoi ? Jé n'aurai pas l'abantage dé tuer cé Geronte, et quelqu'un par charité né m'enseignera pas où il est ?" (À Géronte avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas. (Reprenant son ton contrefait.) "Cadédis, jé lé trouberai, sé cachât-il au centre dé la terre." (A Géronte avec son ton naturel.) Ne vous montrez pas. (Tout le langage gascon est supposé de celui qu'il contrefait, et le reste de lui.) "Oh, l'homme au sac !" Monsieur. "Jé té vaille un louis, et m'enseigne où put être Géronte." Vous cherchez le seigneur Géronte ? "Oui, mordi ! Jé lé cherche." Et pour quelle affaire, Monsieur ? "Pour quelle affaire ?" Oui. "Jé beux, cadédis, lé faire mourir sous les coups de vaton." Oh ! Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. "Qui, cé fat dé Geronte, cé maraut, cé velître ?" Le seigneur Géronte, Monsieur, n'est ni fat, ni maraud, ni belître, et vous devriez, s'il vous plaît, parler d'autre façon. "Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ?" Je défends, comme je dois, un homme d'honneur qu'on offense. "Est-ce que tu es des amis dé cé Geronte ?" Oui, Monsieur, j'en suis. "Ah ! Cadédis, tu es de ses amis, à la vonne hure." (Il donne plusieurs coups de bâton sur le sac.) "Tiens. Boilà cé que jé té vaille pour lui." Ah, ah, ah ! Ah, Monsieur ! Ah, ah, Monsieur ! Tout beau. Ah, doucement, ah, ah, ah ! "Va, porte-lui cela de ma part. Adiusias." Ah ! diable soit le Gascon ! Ah !En se plaignant et remuant le dos, comme s'il avait reçu les coups de bâton. Molière — Les fourberies de Scapin
Heureusement, il y avait encore des âmes nobles parmi les vrais collectionneurs et qui se réjouissaient à l'idée de voir une médiocre copie de Bacchi s'étaler à la place d'honneur chez les parvenus du cinéma et de la finance, du trafic immobilier et de la conserve. Romain Gary — Europa
ARAMINTE - Qu'est-ce que c'est donc que cet air étonné que tu as marqué, ce me semble, en voyant Dorante ? D'où vient cette attention à le regarder ?DUBOIS - Ce n'est rien, sinon que je ne saurais plus avoir l'honneur de servir Madame, et qu'il faut que je lui demande mon congé.ARAMINTE, surprise. - Quoi ! Seulement pour avoir vu Dorante ici ?DUBOIS - Savez-vous à qui vous avez affaire ?ARAMINTE - Au neveu de Monsieur Remy, mon procureur.DUBOIS - Eh ! par quel tour d'adresse est-il connu de Madame ? comment a-t-il fait pour arriver jusqu'ici ?ARAMINTE - C'est Monsieur Remy qui me l'a envoyé pour intendant.DUBOIS - Lui, votre intendant ! Et c'est Monsieur Remy qui vous l'envoie : hélas ! le bon homme, il ne sait pas qui il vous donne ; c'est un démon que ce garçon-là.ARAMINTE - Mais que signifient tes exclamations ? Explique-toi : est-ce que tu le connais ?DUBOIS - Si je le connais, Madame ! si je le connais ! Ah vraiment oui ; et il me connaît bien aussi. N'avez-vous pas vu comme il se détournait de peur que je ne le visse.ARAMINTE - Il est vrai ; et tu me surprends à mon tour. Serait-il capable de quelque mauvaise action, que tu saches ? Est-ce que ce n'est pas un honnête homme ?DUBOIS - Lui ! il n'y a point de plus brave homme dans toute la terre ; il a, peut-être, plus d'honneur à lui tout seul que cinquante honnêtes gens ensemble. Oh ! c'est une probité merveilleuse ; il n'a peut-être pas son pareil.ARAMINTE - Eh ! de quoi peut-il donc être question ? D'où vient que tu m'alarmes ? En vérité, j'en suis toute émue.DUBOIS - Son défaut, c'est là. (Il se touche le front.) C'est à la tête que le mal le tient.ARAMINTE - A la tête ?DUBOIS - Oui, il est timbré, mais timbré comme cent.ARAMINTE - Dorante ! il m'a paru de très bon sens. Quelle preuve as-tu de sa folie ?DUBOIS - Quelle preuve ? Il y a six mois qu'il est tombé fou ; il y a six mois qu'il extravague d'amour, qu'il en a la cervelle brûlée, qu'il en est comme un perdu je dois bien le savoir, car j'étais à lui, je le servais ; et c'est ce qui m'a obligé de le quitter, et c'est ce qui me force de m'en aller encore. Ôtez cela, c'est un homme incomparable.ARAMINTE, un peu boudant - Oh bien ! il fera ce qu'il voudra ; mais je ne le garderai pas : on a bien affaire d'un esprit renversé ; et peut-être encore, je gage, pour quelque, objet qui n'en vaut pas la peine ; car les hommes ont des fantaisies...DUBOIS - Ah ! vous m'excuserez ; pour ce qui est de l'objet, il n'y a rien à dire. Malepeste ! sa folie est de bon goût.ARAMINTE - N'importe, je veux le congédier. Est-ce que tu la connais, cette personne ?DUBOIS - J'ai l'honneur de la voir tous les jours ; c'est vous, Madame.ARAMINTE - Moi, dis-tu ? Marivaux — Les Fausses confidences