Accueil > Citations > Citations sur le d'où
Il y a 827 citations sur le d'où.
Au théâtre, on ne gagne pas en solitaire. D'où le rôle central du capitaine, le metteur en scène. Daniel Besnehard
D'ordinaire c'est la vanité qui nous égare et nous lance dans les aventures d'où nous ne pouvons sortir indemnes. Joseph Conrad
L'effet ordinaire des colonies est d'affaiblir les pays d'où on les tire, sans peupler ceux où on les envoie. Montesquieu — Lettres persanes
Une couronne d'épines, ce n'est qu'une couronne de roses d'où les roses sont tombées. Robert de Flers
La préoccupation de la mort, c'est comme une nacelle d'où l'on peut voir, de haut, le petit monde. Jules Renard — Journal 1893 - 1898
Mieux vaut cent fois n'être pas né ; mais s'il nous faut voir le jour, le moindre mal est de s'en retourner là d'où l'on vient. Sophocle — Oedipe à Colone
Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l'ordre de l'univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens - inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m'en remets à quelque chose d'énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet. Je ne suis pas loin de penser qu'il n'y a que l'insensé pour dire : " Il n'y a pas de Dieu. " Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu'il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d'où elle pourrait bien venir s'il n'y avait pas de Dieu. Jean d'Ormesson — Un hosanna sans fin
Le 26 juin, un peu avant midi, il m'est arrivé quelque chose que je n'oublierai plus : je suis mort. La vie est injuste. La mort aussi. J'ai eu de la chance. Tout s'est passé assez vite. Le coeur a lâché. J'aurais pu me blesser. Pas du tout. Je suis tombé d'un seul coup, sans la moindre égratignure, dans les bras de Marie, devant la Douane de Mer d'où la vue est si belle sur le palais des Doges et sur le haut campanile de San Giorgio Maggiore. J'avais essayé plus d'une fois de donner à l'un de mes livres le titre de La Douane de mer. On ne fait pas toujours ce qu'on veut. La Douane de mer s'est refusée à entrer dans ma vie. Elle est entrée dans ma mort. Jean d'Ormesson — La Douane de mer
Je crois que ce que nous appelons réalité est une sorte de rêve solide, cohérent, continu, passager et fragile, lié à . Je l'espace et au temps. Comme la scène d'un théâtre dont nous serions les acteurs, où nous entrerions en naissant et d'où nous sortirions en mourant. Je crois que le temps mêlé à l'espace, est une bulle dont nous sommes prisonniers. Une parenthèse dans l'éternité. Je crois que la mort est le but et le sommet d'une vie dont elle marque le retour à l'éternité primitive. Je crois que la vie est une aventure, une crise, un paradoxe et une ironie. Je crois que la mort est une victoire camouflée en défaite et le seuil à franchir pour entrer dans une justice et une vérité dont nous ne poursuivons ici-bas que les ombres. P.258-259 Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
J'ai de sérieuses raisons de croire que la planète d'où venait le petit prince est l'astéroïde B 612. Cet astéroïde n'a été aperçu qu'une fois au télescope, en 1909, par un astronome turc. Il avait fait alors une grande démonstration de sa découverte à un congrès international d'astronomie. Mais personne ne l'avait cru à cause de son costume. Les grandes personnes sont comme ça. Heureusement pour la réputation de l'astéroïde B 612, un dictateur turc imposa à son peuple, sous peine de mort, de s'habiller à l'européenne. L'astronome refit sa démonstration en 1920, dans un habit très élégant. Et cette fois-ci tout le monde fut de son avis. Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince
Quand nous saurons une bonne fois d'où nous venons et où nous allons, nous pourrons alors savoir où nous en sommes. Pierre Dac — Y'a du mou dans la corde à noeuds !
J'écris, je brûle ce que j'écris, voilà une affaire privée, c'est mon droit, je le prends, je l'applique, j'améliore mon attention, ma respiration. D'où je viens ? De partout, de nulle part. Où je vais ? Partout, nulle part. La vie est un jeu, avec, au bout des lignes, le feu. Philippe Sollers — Une vie divine
Les hommes sont libres. Ou ils se croient libres. Ils sont, en vérité, si étroitement maintenus dans un fragment dérisoire de l'espace et dans leur époque d'où il leur est interdit de s'échapper que leur fameuse liberté, dont ils font si grand cas, n'est que trompe-l'œil et illusion. Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance
Le matin, à peine réveillé, je guettais à travers les volets la lumière du soleil sur le point de se lever et je me jetais hors de mon lit pour profiter d'un jour qui ressemblerait à la veille et qui ressemblerait au lendemain. L'été, j'entendais de ma fenêtre le bruit déchirant du râteau manié par l'aide-jardinier sur les graviers de la cour. Sur le palier, au seuil du billard, il y avait un gong venu je ne sais d'où sur lequel ceux qui passaient frappaient d'un air distrait pour annoncer les repas régis par des règles sévères et auxquels aucun d'entre nous n'aurait pris le risque de se présenter en retard ou en tenue négligée. Rien ne m'amusait ni ne me faisait peur autant que le téléphone, composé d'une manivelle et d'un cornet de bois, qui permettait à mon grand-père d'obtenir une demoiselle qu'on entendait très mal et qui ne comprenait jamais rien. Deux fois par mois, M. Machavoine, horloger de son état, venait remonter en silence les horloges du château. Il se glissait dans le billard, dans le petit salon, dans le grand salon, dans la bibliothèque, dans la salle à manger, dans la salle à manger des enfants, dans l'office, dans l'immense cuisine, dans la vingtaine de chambres – aucune n'avait de salle de bains – qui restaient ouvertes toute l'année. Il vérifiait si les pendules, si les horloges, si les cartels donnaient bien l'heure exacte, et il les remontait. Il m'arrivait de le suivre de pièce en pièce dans un état de conscience extrêmement diminué et avec une fascination qui m'étonnait moi-même. Ses gestes de chirurgien, de contrôleur et de mécanicien me jetaient dans une torpeur bienheureuse dont je ne me réveillais qu'à son départ. Dans le soir qui tombait, nous nous promenions à bicyclette autour des étangs mélancoliques ou le long des layons des forêts de la Haute-Sarthe, entre les chevreuils et les sangliers, libres et sauvages comme nous. À mon retour, quand je rentrais de promenade, que je pénétrais dans le vestibule encombré de trophées de chasse et de râteliers chargés de fusils et que je m'apprêtais à gravir quatre à quatre l'escalier de pierre vers les deux salons bourrés de portraits de famille et de fauteuils en tapisserie, l'odeur de bois brûlé, de vieux cuir, de renfermé me prenait à la gorge. Je m'ennuyais beaucoup. J'étais très heureux – et je ne m'en doutais pas. Chez nous ! Chez nous ! Tout cela avait pris longtemps des allures d'éternité. Et tout cela était fini. Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
On saute du néant à l'être, de l'être au néant, sans qu'il y ait ni fin ni commencement, personne ne sait d'où il est éclos. Philippe Sollers — Centre
Je me suis étonné mille fois, en y réfléchissant, d'où me venait alors tant de hardiesse et de facilité à m'exprimer ; mais on ne ferait pas une divinité de l'amour, s'il n'opérait souvent des prodiges. Abbé Antoine Prévost — Manon Lescaut
Tout le reste d'une conversation si désirée, ne pouvait manquer d'être infiniment tendre. La pauvre Manon me raconta ses aventures, et je lui appris les miennes. Nous pleurâmes amèrement en nous entretenant de l'état où elle était, et de celui d'où je ne faisais que sortir. Abbé Antoine Prévost — Manon Lescaut
Ce « ronronnement suprême de plaisir produit par l'impact d'une pensée voluptueuse qui est une autre façon de définir l'art authentique », Nabokov le nomme aussi « frisson ». A cet égard, ne jamais oublier que le mot se dit en italien capriccio, d'où « caprice », fantaisie, liberté. Littératures (1980), Vladimir Nabokov, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov, p. XXX
Plante faisant partie des Renonculacées, cette espèce contient de l'aconitine, une neurotoxine. Elle est donc potentiellement mortelle pour l'homme et de nombreux animaux. Au Moyen-Age elle aurait été utilisée pour tuer les loups et les renards, d'où le nom de l'une de ses sous-espèces: l'Aconit tue-loup. Le Temps — Des herbes pour soigner et à savourer - Le Temps
Ce qui précède montre qu'il n'y a pas de montres protégées intégralement contre tous les champs magnétiques. Les expressions «montre absolument non magnétique» ou « montre 100 % amagnétique » sont des nonsens. Ceux qui les emploient se trompent ou veulent tromper les autres. Il faut dire jusqu'à quel point la montre est protégée contre l'action des champs magnétiques. D'où la nécessité de définir la montre amagnétique. Un essai a été tenté en 1948: une commission de la Société suisse de chronométrie a établi la définition suivante : une montre peut être qualifiée d'amagnétique si elle remplit les conditions suivantes Horlogerie Suisse — À quoi en est la montre amagnétique ? (1957) - Le web-magazine de l'horlogerie, articles horlogers - Horlogerie Suisse