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Citations sur la dame
Il y a 70 citations sur la dame.
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Croiez que c’estoit le plus horrible spectacle qu’on veit ocnques, les uns cryoient saincte Barbe ; les aultres sainct georges ; les aultres saincte Nytouche, les aultres nostre Dame de Cunault, de Laurette, de bonnes nouvelles, de la lenou, de la rivière.
François Rabelais — Gargantua -
J'avais écrit « Je soussigné, Anne de. déclare solennellement m'engager à renvoyer dans ses foyers dès que cela me paraîtra nécessaire, la dame Karyn. Fait à Côme, devant la force publique, le septembre. »
Yves Jouarre — Les Dames -
« C'est que je dois aller tantôt me promener en vélo. Dame, nous n'avons que le dimanche. [...] »
Marcel Proust — La Prisonnière -
Une jeune dame vient de sortir de sa petite et coquette maison dont la porte est sur la Croisette. Elle s'arrête un instant à regarder les promeneurs, sourit et gagne, dans une allure accablée, un banc vide en face de la mer.
Guy de Maupassant — Première Neige -
Muni d'odeurs passeports valables, le 327e mâle traverse sans encombre leurs postes de filtrage. Les soldates sont calmes. On sent que les grandes guerres territoriales n'ont pas encore commencé. Tout près maintenant de son but, il présente ses identifications aux fourmis concierges puis pénètre dans l'ultime couloir menant à la loge royale. Sur le seuil il s'arrête, écrasé par la beauté qui se dégage de ce lieu unique. C'est une grande salle circulaire construite selon les règles architecturales et géométriques très précises que les reines mères transmettent à leurs filles d'antenne à antenne. La voûte principale mesure douze têtes de haut sur trente-six de diamètre (la tête est l'unité de mesure de la Fédération ; une tête équivaut à trois millimètres d'unité de mesure courante humaine). Des pilastres de ciments rares soutiennent ce temple insecte, qui, avec la forme concave de son sol, est conçu pour que les molécules odorantes émises par les individus rebondissent le plus longtemps possible sans imprégner les murs. C'est un remarquable amphithéâtre olfactif. Au centre repose une grosse dame. Elle est couchée sur le ventre et lance de temps en temps sa patte vers une fleur jaune. La fleur se referme parfois sèchement. Mais la patte est déjà retirée.
Bernard Werber — Les Fourmis -
...il riait aux éclats d'une joyeuseté latine de Martial, ou encore, plus rêveur, crachant mélancoliquement dans l'eau d'une mare, il songeait à quelque dame discrète et sage à qui il dédierait dans des sonnets à l'instar de Pétrarque son âme et sa vie.
Marguerite Yourcenar — L'Œuvre au Noir -
La dame du Secours Catholique avait assuré qu'elle ne lâcherait ce vêtement hors norme qu'à un pauvre de qualité. En tout état de cause elle n'avait pas failli à sa parole.
Franz Bartelt — Le Costume -
« Parmi les personnes considérables de l'un et de l'autre sexe mortes depuis peu de temps, nous nommerons dame Marguerite de la Vergne. Elle était veuve de M. le comte de la Fayette, et tellement distinguée par son esprit et son mérite qu'elle s'était acquis l'estime et la considération de tout ce qu'il y avait de plus grand en France. Lorsque sa santé ne lui a plus permis d'aller à la Cour, on peut dire que toute la Cour a été chez elle, de sorte que, sans sortir de sa chambre, elle avait partout un grand crédit dont elle ne faisait usage que pour rendre service à tout le monde. On tient qu'elle a eu part à quelques ouvrages qui ont été lus du public avec plaisir et avec admiration. »
Mercure Galant — juin 1693 -
La vitalité de ma mère, son extraordinaire volonté, me poussaient cependant en avant et, en vérité, ce n’était pas moi qui errais ainsi d’avion en avion, mais une vieille dame résolue, vêtue de gris, la canne à la main et une gauloise aux lèvres, qui était décidée à passer en Angleterre pour continuer le combat.
Romain Gary — La promesse de l’aube -
Quelques personnes cependant, entre autres Anna Pavlovna et la dame âgée, daignèrent sourire.
Léon Tolstoï — La Guerre et la Paix -
Jamais je ne me recollerai avec toi. −Pourquoi? bégaya-t-il, tandis qu'une contraction d'indicible souffrance passait sur son visage. −Pourquoi? Dame! Parce que... c'est impossible, voilà tout. Je ne veux pas.
Zola — Nana -
Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,Et de tous les côtés au soleil exposé,Six forts chevaux tiraient un Coche.Femmes, Moine, Vieillards, tout était descendu.L'attelage suait, soufflait, était rendu.Une Mouche survient, et des Chevaux s'approche ;Prétend les animer par son bourdonnement ;Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout momentQu'elle fait aller la machine,S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;Aussitôt que le char chemine,Et qu'elle voit les gens marcher,Elle s'en attribue uniquement la gloire ;Va, vient, fait l'empressée ; il semble que ce soitUn Sergent de bataille allant en chaque endroitFaire avancer ses gens, et hâter la victoire.La Mouche en ce commun besoinSe plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin ; Qu'aucun n'aide aux Chevaux à se tirer d'affaire.Le Moine disait son Bréviaire ;Il prenait bien son temps ! une femme chantait ;C'était bien de chansons qu'alors il s'agissait !Dame Mouche s'en va chanter à leurs oreilles,Et fait cent sottises pareilles.Après bien du travail le Coche arrive au haut.Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt :J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.Ça, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.Ainsi certaines gens, faisant les empressés,S'introduisent dans les affaires :Ils font partout les nécessaires,Et, partout importuns, devraient être chassés.
Jean de La Fontaine — Le Coche et la Mouche -
Ma dameSecours.Par m’ame,Ma dame.J’enflameD’amours,Ma dame.
Christine de Pisan — Madame -
Le Concierge. — Dame ! monsieur le juge, je ne peux pas nier, mais c’est de la prison honorable.Le Juge. — Comment ?Le Concierge. — Oui, monsieur le juge, la première fois, j’étais alors valet de chambre, c’est pour avoir crié, le premier mai : « Vive la grève ! »Le Juge. — Vous étiez valet de chambre chez qui ?Le Concierge. — Chez M. Jaurès.Le Juge. — Ah ! bon, et votre deuxième condamnation ?Le Concierge. — C’est pour avoir crié sur le seuil de Sainte-Clotilde : « Mort aux vaches ! »
Maurice Blanc et Francis de Croisset — Arsène Lupin -
Gente dame, auriez-vous des ailesComme un ange pour me fuir ainsi ?Je vous cherche encore aujourd’huiGente dame, auriez-vous des ailes ?Je suis tombé dans votre piègeFigé en votre sortilège.Gente dame, auriez-vous des ailesComme un ange pour me fuir ainsi ?
Théodore de Banville — À Philis -
Après un examen minutieux de chaque partie de la maison, qui n’amena aucune découverte nouvelle, les voisins s’introduisirent dans une petite cour pavée, située sur le derrière du bâtiment. Là gisait le cadavre de la vieille dame, avec la gorge si parfaitement coupée, que, quand on essaya de le relever, la tête se détacha du tronc. Le corps, aussi bien que la tête, était terriblement mutilé, et celui-ci à ce point qu’il gardait à peine une apparence humaine.Toute cette affaire resta un horrible mystère, et jusqu’à présent on n’a pas encore découvert, que nous sachions, le moindre fil conducteur.
Edgar Allan Poe — Double assassinat dans la rue Morgue -
En se réveillant un matin après des rêves agités, Gregor Samsa se retrouva, dans son lit, métamorphosé en un monstrueux insecte. Il était sur le dos, un dos aussi dur qu’une carapace, et, en relevant un peu la tête, il vit, bombé, brun, cloisonné par des arceaux plus rigides, son abdomen sur le haut duquel la couverture, prête à glisser tout à fait, ne tenait plus qu’à peine. Ses nombreuses pattes, lamentablement grêles par comparaison avec la corpulence qu’il avait par ailleurs, grouillaient désespérément sous ses yeux. « Qu’est-ce qui m’est arrivé ? » pensa-t-il. Ce n’était pas un rêve. Sa chambre, une vraie chambre humaine, juste un peu trop petite, était là tranquille entre les quatre murs qu’il connaissait bien. Au-dessus de la table où était déballée une collection d’échantillons de tissus – Samsa était représentant de commerce –, on voyait accrochée 5 l’image qu’il avait récemment découpée dans un magazine et mise dans un joli cadre doré. Elle représentait une dame munie d’une toque et d’un boa tous les deux en fourrure et qui, assise bien droite, tendait vers le spectateur un lourd manchon de fourrure où tout son avant-bras avait disparu.
Franz Kafka — La métamorphose -
« Enfin ! se dit le jeune homme, enfin mon heure est arrivée! Nul doute que ces demoiselles ne soient effrayées par quelque terrible monstre. Haut les cœurs, et en avant a Dame ! cria-t-il en mettant sa tête le plus près possible de la fenêtre, voici le chasseur de dragons qui vous délivrera de tous les monstres qui vous effraient.
Yvonne Escoula — Contes de la Ventourlère -
Habillée en capitaine de cavalerie, et masquée, j’ai conté fleurette à la plus belle dame de l’assemblée. J’avais droit de m’applaudir de mes succès galans lorsque trois rivaux, oui, trois, sont venus me défier d’une manière très-peu courtoise.
Madeleine Maupain — Lettre du 15 juillet 1704 -
Alors voilà il a conté fleurette à une dame mariée. Le démon, dit Mme la Supérieure. J'approuve, et je poursuis. Une femme mariée qui a une très bonne situation.
Jean Giono — Les Grands chemins -
Ce n'est pas une fois seulement mais à plusieurs reprises que la gente dame permit à la comtesse de jouir des embrassements de son mari ; et la dame agissait si prudemment que l'on n'en sut jamais un mot.
Boccace — Le Décaméron -
Ma chère et gente dame, Comment va notre gracieuse maîtresse ?
William Shakespeare — Le Conte d'hiver -
J'appris l'enchantement, et son malheur, cette transformation de gente dame en vilaine ignoble.
Cervantès — Don Quichotte de la Manche -
Chez grand-mère, sa mémoire fut pérennisée par un objet/souvenir, hérité de la chère dame, qui trôna longtemps sur une étagère et qu’avec mes frères, nous nous accordions pour juger « cucul la praline » : un angelot de biscuit, couché sur le ventre, fesses rebondies et sourire béat.
Paul Malet — Les Voiles de la misère -
Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit.
Jean Anouilh — Antigone -
La petite dame du type « conoïde » tristement inexpressif, que l’absence de menton fait comiquement grimacer alors qu’elle s’imagine gracieusement sourire, se proclame volontiers reine de beauté, […].
Auguste Dietrich — 31 décembre 1911 -
La dame de comptoir du café qu'il fréquentait
Flaubert — Première Éducation sentimentale -
Nous ne réussissons pas à trouver une dame de compagnie pour ma pauvre maman!
Flaubert — Correspondance -
... James nous conduisit chez deux de ses amis locaux, qui auraient pu être une dame d'honneur et un chambellan pauvre de la reine Victoria réduits à l'indigence.
Blanche — Mes modèles -
J'ai raconté à l'empereur l'anecdote de sa nomination de dame du palais
Las Cases — Mémorial de Sainte-Hélène -
Elle, cette dame de Beaumont, cette comtesse de Beaumont
Barb. d'Aurev. — Mémor. A... B... -
L'actrice se présenta avec la juste mesure d'aisance, avec la distinction accomplie d'une jeune dame de charité introduite chez une personne de son rang
Vogüé — Morts -
Dame patronnesse de trois crèches et de douze œuvres recommandées par le cardinal-archevêque
Anatole France — L'Orme -
Servir sa dame et sa patrie, C'est le devoir d'un troubadour
Nadaud — Chansons -
Les porches latéraux de Notre-Dame de Chartres, de la cathédrale de Bourges
Viollet-le-Duc — Architecture -
C'est la dame blanche qui passe sous les voûtes
Victor Hugo — Le Rhin -
Votre serviteur, belle dame!
Balzac — Homme d'affaires -
Il ne songe pas que les lettres de la jeune et belle grande dame ont dû brûler les mains de sa vieille maîtresse
auteur -
Il fallait aller chez une vraie dame, si l'on voulait peindre une dame
Huysmans — Art moderne -
Après la dame du comptoir assez dodue et fort appétissante, il consacrait ses loisirs à la dame de pique
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Les dames de chœur vivaient en patriciennes
Sand — Histoire de ma vie -
Pour le jeu de dames à la polonaise, celui qui se joue encore actuellement, on se sert d'un damier à cent cases et l'on emploie vingt dames ou pions
D'Allemagne — Récréations et passe-temps