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Citations sur le dans - Page 24
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Un pilote de moto, roulant sans permis de conduire, a été intercepté par les gendarmes vendredi 3 février dans le sud Mayenne. L’homme faisait des roues arrières avec son engin, tout en roulant à une vitesse excessive.
France Bleu — En Mayenne -
Selon la police, dans sa course, l’octogénaire a glissé et est tombée sur la route, entre le bus et le trottoir. Les roues arrières du véhicule ont alors écrasé ses jambes.
France 3 Régions — Une femme de 80 ans se fait écraser par le bus qu’elle voulait prendre près de Rouen -
Il faut dire qu’il y a vingt-cinq ans qu’ils se battaient contre le contrôle technique, les nortoniens à rouflaquettes. Vingt-cinq ans qu’ils venaient faire des roues arrières en masse dans Paris à chaque fois qu’un obscur délégué à la Prévention routière s’imaginait pouvoir leur faire prendre le même pli qu’aux Anglais, aux Allemands ou aux Italiens, pionniers du genre (mais auxquels l’UE tout entière a fini par emboîter la roue).
Atlantico — Contrôle technique : les motards -
On rentra daredare au commissariat en soulevant les gerbes d’eau des flaques. Opération menée à bien, le prisonnier au violon et les gardiens de la paix qui s’ébrouent dans leur habituelle odeur de cuir bouilli et de vinasse, en rigolant.
Claude Mourthé — Le temps des fugues -
Je suis redescendu dare dare chercher de l’aide dans le quartier pour coincer Kieffer par la porte et le toit et tenter une entrée simultanée. En arrivant dans la rue, j’aperçois Franquin et Gomelski que j’avais eu l’occasion de connaître sur d’autres affaires.
Marc Villard — La dame est une traînée -
Le troisième jour, pendant qu’on attelait les voitures, nous nous rencontrâmes, Mme Tim, le procureur et moi, à l’angle de la terrasse d’honneur, près du petit oranger en caisse qu’il allait falloir rentrer dare-dare dans la serre […]
Jean Giono — Un roi sans divertissement -
Des frelons bravant la piqûre,Que j’aime à voir, dans ce séjour,Le joyeux troupeau d’ÉpicureSe recruter de jour en jour :Francs buveurs, que Bacchus attire,Dans ces retraites qu’il chéritAvec nous venez boire et rire,Plus on est de fous, plus on rit.
Plus on est de fous plus on rit — Armand Gouffé -
Maintenant que le bruit intrus s’est tu, que le Poète, après les secousses d’obsèques irrespectueuses, rentre par degré dans la glorieuse impopularité due, maintenant que la foule est retournée à ses besognes et que les poètes, seuls enfin, gardent le deuil, il m’est permis de parler de mon maître, de bien lui, abandonnant à mes colères, passées ?
Paul Verlaine — Les Mémoires d’un veuf -
La surprise est visible elle a si bien pris la suite de la colère que celle-ci semble se confondre avec le côté abrupt et fermé de la surprise, soit qu’elle la ressente, soit qu’elle la manifeste, dans sa présence surprenante, surprenante aussi pour cette raison qu’elle rend déplacée toute autre présence, au point que c’est lui qui devrait se sentir un intrus dans cette chambre qu’il partage momentanément avec elle.
Maurice Blanchot — L’attente l’oubli -
J’ai le cœur qui se met à battre à un rythme que je ne retrouve dans aucune des villes que j’aime, ni à Londres, ni à Venise, ni à Prague, ni à Rome. Si la breloque qui bat la chamade dans ce qui me reste de côtes du côté gauche cavalcade comme ça en sortant de Grand Central, est-ce que c’est ma jeunesse qui m’envahit comme la fraîcheur d’une bouffée de jadis ?
Claude Roy — Le Rivage des jours -
Ces assassins maintenant morts sont pourtant arrivés jusqu’à moi et chaque fois qu’un de ces astres de deuil tombe dans ma cellule, mon cœur bat fort, mon cœur bat la chamade, si la chamade est le roulement de tambour qui annonce qu’une ville capitule.
Jean Genet — Notre-Dame-des-Fleurs -
Faire un rapport, bien sûr, mais pour conclure comment ? Une cassette t’en dira plus long, mon pauvre ami ! Oh ! tu auras ton rapport, dans les formes, c’est-à-dire que le plus important sera noyé dans le style langue de bois de règle chez nous.
Boileau-Narcejac — Le Bonsaï -
La formation même du terme […] pose une difficulté logique immédiate. Si le moderne est l’actuel et le présent, que peut bien signifier ce préfixe post- ? N’est-il pas contradictoire ? Que serait cet après de la modernité que le préfixe désigne si la modernité est l’innovation incessante, le mouvement même du temps ? Comment un temps peut-il se dire d’après le temps ? Comment un présent peut-il nier sa qualité de présent ? On répondra provisoirement que le postmoderne est d’abord un mot d’ordre polémique en l’inscrivant en faux contre l’idéologie de la modernité ou la modernité comme idéologie, c’est-à-dire moins la modernité de Baudelaire, dans son ambiguïté et son déchirement, que celle des avant-gardes historiques du XXe siècle.
Antoine Compagnon — Les Cinq paradoxes de la modernité -
J’ai passé les épreuves pratiques du Capes2 dans un lycée de Lyon, à la Croix-Rousse. Un lycée neuf, avec des plantes vertes dans la partie réservée à l’administration et au corps enseignant, une bibliothèque au sol en moquette sable. J’ai attendu là qu’on vienne me chercher pour faire mon cours, objet de l’épreuve, devant l’inspecteur et deux assesseurs, des profs de lettres très confirmés. Une femme corrigeait des copies avec hauteur, sans hésiter. Il suffisait de franchir correctement l’heure suivante pour être autorisée à faire comme elle toute ma vie. Devant une classe de première, des matheux, j’ai expliqué vingt-cinq lignes — il fallait les numéroter — du Père Goriot de Balzac. “Vous les avez traînés, vos élèves”, m’a reproché l’inspecteur ensuite, dans le bureau du proviseur. Il était assis entre les deux assesseurs, un homme et une femme myope avec des chaussures rosés. Moi en face. Pendant un quart d’heure, il a mélangé critiques, éloges, conseils, et j’écoutais à peine, me demandant si tout cela signifiait que j’étais reçue. D’un seul coup, d’un même élan, ils se sont levés tous trois, l’air grave. Je me suis levée aussi, précipitamment. L’inspecteur m’a tendu la main. Puis, en me regardant bien en face : “Madame, je vous félicite.” Les autres ont répété “je vous félicite” et m’ont serré la main, mais la femme avec un sourire.Je n’ai pas cessé de penser à cette cérémonie jusqu’à l’arrêt de bus, avec colère et une espèce de honte. Le soir même, j’ai écrit à mes parents que j’étais professeur “titulaire”. Ma mère m’a répondu qu’ils étaient très contents pour moi.Mon père est mort deux mois après, jour pour jour. Il avait soixante-sept ans et tenait avec ma mère un café-alimentation dans un quartier tranquille non loin de la gare, à Y… (Seine-Maritime). Il comptait se retirer dans un an. Souvent, durant quelques secondes, je ne sais plus si la scène du lycée de Lyon a eu lieu avant ou après, si le mois d’avril venteux où je me vois attendre un bus à la Croix-Rousse doit précéder ou suivre le mois de juin étouffant de sa mort.
Annie Ernaux — La Place -
Dimanche 1er novembre (Venise).Tiepolo, L’institution du Rosaire. 1737-1739.Venise, les Gesuati. Photo A.G., 15 juin 2014. Manet, Lola de Valence, 1862.7 heures. Gris, puis très bleu.C’est la Toussaint. Messe aux Gesuati à 8 heures. Prêtre très sobre. Vingt personnes sous le plafond de Tiepolo (La Gloire de saint Dominique). « Mistero della fede. » En effet.Je rentre dans ma chambre pour écrire. À droite, dans la fenêtre ouverte, le Redentore, avec, sur la coupole, la statue endiablée du Christ ressuscité, victorieux.Le Christ, pour le Diable, c’est le Diable.Brusquement, tout est rose. « Les dieux sont là. »Heidegger : « Le « temps » n’est pas plus lié au Je que l’espace ne l’est aux choses ; encore moins est-il « objectif ’ et le temps « subjectif ». »Pensée incompréhensible pour l’habitant de la Métaphysique, c’est-à-dire l’esclave de la subjectivité absolue. Mais je vois ce que montre Heidegger. Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe.Dans Le Monde, ceci, sur Malevitch : « Dans ses écrits, Malevitch s’est réclamé de l’art des icônes. Il a aussi constamment revendiqué l’icône comme faisant partie de la culture paysanne. Le rouge, le blanc et le noir, que l’on retrouve associés dans les icônes de Novgorod, plus fortement que dans toutes les autres icônes byzantines, sont aussi les couleurs signalétiques du suprématisme. Il est intéressant de noter que le carré rouge que Malevitch peint en 1915, après son premier carré noir et avant son premier carré blanc, a pour titre Réalisme en deux dimensions d’une paysanne. Pourquoi a-t-il donné ce titre ? Il doit y avoir une part d’humour — Malevitch était d’Ukraine le pays de Gogol. »Promenade dans la gare maritime, soleil sur les quais. Le remorqueur Hercules, de Trieste. Large moment de sérénité, la ville au loin, comme un paquebot de rêve.L’avion du retour a deux heures de retard. Arrivée sous la pluie battante. Une autre planète. À la Closerie, cinq filles d’une vingtaine d’années se sont organisées une fête au champagne. Elles passent de la plus folle gaieté tendre entre elles à la plus lourde mélancolie. Et de nouveau dans l’autre sens. Et ainsi de suite. Tantôt nymphes ravissantes (à la Fragonard), tantôt effondrées à la Goya, sans âge. Jeunesse et vieillesse en même temps. Je les regarde, j’ai l’impression de voir toute leur vie à travers elles (hystérie, fusion, amour, drôlerie, pourrissement, tristesse, vide). Film épatant pendant une heure. Destins.
Philippe Sollers — L’Année du Tigre -
Au pluriel, dans des syntagmes comme danseuse étoile, film culte, produit phare ou mot clé, qui sont formés d’un nom mis en apposition à un autre nom, le mot apposé suit la règle suivante : il varie uniquement si on peut établir une relation d’équivalence entre celui-ci et le mot auquel il est apposé.Ainsi, on écrira Les danseuses étoiles regardent des films culte, car si l’on considère que les danseuses sont des étoiles (elles ont les mêmes propriétés qu’elles, elles brillent de la même façon), il est évident que les films ne sont pas des cultes, mais qu’ils font l’objet d’un culte.
Académie française — Apposition : « Les danseuses étoiles regardent des films culte » -
Alors que les nineties sont plus que jamais en vogue, voici notre top 40 des films culte qui ont bercé la génération 90 à voir et revoir sans modération lorsque le besoin d’un saut dans le temps se fait sentir.
Vogue — 40 films culte des années 90 à voir absolument -
Il mordit de nouveau dans le sandwich et secoua la tête obstinément tout en mâchant rageusement. Je ne vous crois pas, fit-il, la bouche pleine.
Thomas Blanchard Dewey — Paradis de poche -
« C’est rudement loin, dit George, et j’ai faim. Je voudrais bien un sandwich. » Et, de surprise, George faillit tomber de son poney car, là, dans sa main, il y avait un sandwich. George regarda ce sandwich, puis le flaira, le mordit et poussa un hurlement de joie.
William Faulkner — L’Arbre aux souhaits -
La bouche étroite il lui tendit un verre et s’assit Je n’ai pas trouvé les sandwiches très bons dans le train. Ils ne valent jamais rien dans les trains. C’est légendaire. On aurait dû les préparer avant de partir.
Jean-Pierre Ostende — La Province éternelle -
Écrit, courant 2023, le livre est paru le 15 février 2024 et se trouve disponible dans les librairies nantaises, aux éditions Beluga.
Ouest-France — Liza Kerivel est l’auteure d’un ouvrage pour enfants illustré et traduit en breton -
C’est peut-être cette qualité qui, plus tard, lorsqu’elle a paru dans le monde et qu’elle a osé parler, lui a fait jouer un rôle si brillant.
Stendhal — De l’amour -
Après la défaite de Mithridate, puissant monarque, Cn. Pompée trouva dans ses archives secrètes une recette que ce prince avait écrite de sa propre main ; c’était un antidote ainsi composé : Prenez deux noix sèches, deux figues, vingt feuilles de rue ; broyez le tout ensemble, après avoir ajouté un grain de sel : celui qui prendra ce mélange à jeun sera pour un jour à l’abri de tout poison.
Pline l’Ancien — Histoire naturelle -
cum grano salis (Avec un grain de sel), loc. lat. dans laquelle le mot sel a le sens figuré de enjouement, de badinage, et que l’on emploie pour faire entendre que ce qu’on dit ne doit pas être pris au sérieux.
Larousse du XXe siècle — tome 2 -
Je suis trop bavard ? J’ai imaginé ça, qu’un bandit, un ravisseur devait déjà être sur les nerfs tout au long de son opération, c’était le bouquet si la victime y ajoutait son grain de sel. Je ne demandais qu’à avouer, était-on jamais trop bavard dans cet état d’esprit ?
Mathieu Lindon — Les Apeurés -
Lui, le héros, il avait traversé la rue, bien décidé à mettre son grain de sel. De penser à ça, ça m’a tellement foutu les boules que je suis sorti de derrière ma haie de résineux et j’ai traversé la rue. Tu veux dire que tu es entré dans le jardin de la villa ? Non seulement je suis entré dans le jardin, mais j’avais la ferme intention d’entrer dans la maison.
Pascale Fonteneau — Confidences sur l’escalier -
Voilà le champagne qui arrive, à la bonne vôtre, mes amis. C’est là qu’le Bantounais a mis son grain de sel. « Excusez-moi, Votre Excellence, qui sont ces gens ? J’arrive de loin, je sais pas, j’ai été capté dans le train. » Imaginez la tête du maire cherchant désespérément le regard d’une âme charitable.
Boualem Sansal — Dis-moi le paradis -
[…]Voyez… Les spectateurs, dans une nuit profonde,Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voirL’appartement, le mur, tout était noir.Ma foi ! disait un chat, de toutes les merveillesDont il étourdit nos oreilles,Le fait est que je ne vois rien.Ni moi non plus, disait un chien.Moi, disait un dindon, je vois bien quelque chose ;Mais je ne sais pour quelle causeJe ne distingue pas très bien.Pendant tous ces discours, le Cicéron moderneParlait éloquemment et ne se lassait point.Il n’avait oublié qu’un point :C’était d’éclairer sa lanterne.
Jean-Pierre Claris de Florian — Fables -
Rentré dans ma chambre, j’interrogeai vainement mon calepin pour savoir ce que cette débauche pouvait bien célébrer. On était le 25 juillet. En quoi sainte Anne, dont c’était la fête, intéressait-elle les habitants de Monteux au point de s’attirer un aussi brillant hommage ? Sidonie éclaira ma lanterne dès le lendemain matin.
Michel Tournier — Le Médianoche amoureux -
C’est un autre genre de vie qu’on mène à Tansonville, chez Mme de Saint-Loup, un autre genre de plaisir que je trouve à ne sortir qu’à la nuit, à suivre au clair de lune ces chemins où je jouais jadis au soleil ; et la chambre où je me serai endormi au lieu de m’habiller pour le dîner, de loin je l’aperçois, quand nous rentrons, traversée par les feux de la lampe, seul phare dans la nuit.
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
Le gérant, un peu jaloux, s’abstient de féliciter Pierre et lui dit :— Alors, ces connards de Frouzes se sont calmés !Pierre, qui n’apprécie pas cette remarque raciste, répond du tac au tac :— Il n’y a pas de connards de Frouzes dans ce magasin, mais il y aurait eu deux connards de Suisses si nous n’avions pas éliminé les fauteurs de troubles.
Michel Wirz — Les Dernières noces alchimiques -
C’est en cela que nous faisons plus que vous parce que nous avons à prendre sur nous-mêmes. Vous n’avez rien eu à vaincre dans votre cœur, ni dans votre intelligence.
Albert Camus — Lettres à un ami allemand -
Toi, tu es la discipline et la foi et tu serais enchantée de mourir dans la fosse aux lions.
Mario Monteforte Toledo — Une manière de mourir -
Rendez-vous dans quinze jours et bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous.
Martin Winckler — Plumes d’Ange -
Ils retournent dans leur campagne et toi, tu pars à Noël faire du ski. Tu vas passer de bonnes fêtes de fin d’année.
Daniel Prévost — Le Passé sous silence -
Andromaque.La guerre de Troie n’aura pas lieu, Cassandre !Cassandre.Je te tiens un pari, Andromaque.Andromaque.Cet envoyé des Grecs a raison. On va bien le recevoir. On va bien lui envelopper sa petite Hélène, et on la lui rendra.Cassandre.On va le recevoir grossièrement. On ne lui rendra pas Hélène. Et la guerre de Troie aura lieu.Andromaque.Oui, si Hector n’était pas là !… Mais il arrive, Cassandre, il arrive ! Tu entends assez ses trompettes… En cette minute, il entre dans la ville, victorieux. Je pense qu’il aura son mot à dire. Quand il est parti, voilà trois mois, il m’a juré que cette guerre était la dernière.Cassandre.C’était la dernière. La suivante l’attend.Andromaque.Cela ne te fatigue pas de ne voir et de ne prévoir que l’effroyable ?
Jean Giraudoux — La guerre de Troie n’aura pas lieu -
Je regrette à cet égard de devoir encore jouer les Cassandre, et de décevoir les nouveaux espoirs de certains confrères infatigables, mais il n’y a pas d’évolution possible dans une société totalitaire.
Albert Camus — Conférences et discours -
Aujourd’hui, me suis levé pour le petit déjeuner. Dans la matinée, visite du docteur Rosenthal, qui a été enthousiasmé par ma guérison. Après-midi au lit.
Thomas Mann — Journal -
Tranquille de ce côté, Saad bat le briquet, allume une lampe, se lave le visage et les mains dans l’eau d’une aiguière, fait main basse sur les clés et rentre dans la pièce voisine.
Jean-Richard Bloch — La Nuit kurde -
Lorsque, à seize ans, le jeune Karl Rossmann, que ses pauvres parents envoyaient en exil parce qu’une bonne l’avait séduit et rendu père, entra dans le port de New York sur le bateau déjà plus lent, la statue de la Liberté, qu’il observait depuis longtemps, lui apparut dans un sursaut de lumière. On eût dit que le bras qui brandissait l’épée s’était levé à l’instant même, et l’air libre soufflait autour de ce grand corps.
Kafka — L’Amérique -
Magloire cultivait des légumes ; dans le quatrième, l’évêque avait mis des fleurs. Il y avait çà et là quelques arbres fruitiers.
Victor Hugo — Les Misérables -
Mais en errant çà et là, déguisé en vapeur, Vivo découvrit tant de méchanceté qu’il se hâta de regrimper à son échelle et, indigné, renversa les montagnes à coups de pied à mesure qu’il montait. Elles tombèrent çà et là dans le lagon, formant de nombreuses îles, aujourd’hui vertes et luxuriantes grâce aux semences qu’un oiseau laissa tomber de la lune, et qui constituent tous les groupes de l’archipel.
Herman Melville — Mardi