Accueil > Citations > Citations sur le depuis que
Citations sur le depuis que - Page 3
Il y a 319 citations sur le depuis que.
-
Depuis que je suis né, j’ai vu la calomnie […].
Voltaire — Tancrède -
C’est la Toussaint et elle l’ignore. Égarée la fête qui a tant compté autrefois. Aux oubliettes le cimetière, les offices religieux, les chrystanthèmes ! Le mot s’est vidé de son sens, depuis que la vieillesse l’a mise en partance.
Nelly Laurent — Jour après soir : Témoignage sur la maladie d’Alzheimer -
Dans le jargon parlementaire, cela s’appelle un cavalier législatif. Le genre de destrier que les sénateurs ne voient plus très souvent, surtout depuis que cette pratique a été jugée inconstitutionnelle par le Conseil constitutionnel. En clair : comment faire passer une mesure législative dans un texte qui ne l’avait pas prévue, par le biais d’un banal amendement. Ni vu, ni connu.
David Servenay — Cour des comptes : Jean Arthuis ou la tentation du cavalier seul -
D’un côté, une petite fleur, jaune, humble, qui vient d’ailleurs d’entamer sa période de floraison. Réputée rare mais repérée sur ces coteaux dès le XIXe siècle par la société linnéenne de Lyon, la Gagée des rochers semble connaître un regain de santé depuis que ce terrain est régulièrement défriché, que ce soit par les adeptes du trial ou les viticulteurs.
« La petite fleur de la discorde » — ledauphine.com -
Ma femme et moi faisons chambre à part depuis que je travaille la nuit.
-
… depuis que Christine l’a déclarée parfaite, grand-mère s’est sentie obligée de démissionner de son poste d’inspectrice des travaux finis.
Françoise Mesquida — Chroniques d’une jeune fille dérangée -
Il n’était pas raisonnable de s’en promettre le moindre résultat, depuis que tous les principaux fauteurs de l’insurrection, ceux sur lesquels les comités avaient le plus compté, étaient sous les verrous.
Jean Henri Schnitzler — Histoire intime de la Russie sous les empereurs Alexandre et Nicolas -
J’ai mauvaise opinion de ces gens-là , depuis que je sais que leurs acteurs sont des hommes femelles & que l’on prend même souvent pour des femmes
Les Solitaires en belle humeur: Entretiens recueillis des papiers de feu M. le Marquis de Mxxx — Volume 3 -
L’origine du chat domestique ne pose réellement plus de problème depuis que l’on sait qu’une même espèce de chat sauvage, […]
Francis Petter — Les mammifères -
Hé, peau de couille ? Tu m’emmènes où comme ça ? Peau de couille est le surnom que je donne à Lusio depuis que nous sommes gamins. Je ne me rappelle plus vraiment pourquoi j’ai commencé à l’appeler ainsi. Sûrement parce qu’il ressemble à une bourse défraichie.
Sophie Mikky — The Heart Line -
Jason était intelligent, mignon, malheureusement, il avait le cœur en lambeaux et des vagues pleins l'âme : il en bavait des ronds de chapeau depuis que sa petite amie de Jackson l'avait largué pour, je cite Jason, « un soudeur tendance délinquant juvénile et de surcroit tatoué ».
Sarah Dessen — En route pour l'avenir -
Le crocodile de Morelet est une espèce résistante car depuis que les prélèvements d'individus sauvages ont cessé après près d'un siècle d'exploitation, les populations se sont reconstituées.
Crocodile de Morelet — futura-sciences.com -
Je parlai de mes parents sans dire qu’ils n’étaient pas réellement mes père et mère, car il aurait fallu avouer en même temps que je n’étais qu’un enfant trouvé ; et c’était là une honte à laquelle je ne pouvais pas me résigner tant j’avais souffert, depuis que je me rendais compte de mes sensations, du mépris que j’avais vu, dans notre village, marquer en toutes occasions aux enfants des hospices : enfant trouvé ! il me semblait que c’était tout ce qu’il y avait de plus abject au monde.
Hector Malot — Sans famille -
[…] après tout je n’avais pas fait un geste depuis que je m’étais aperçu que la méridienne n’était plus trop courte pour que je m’y allongeasse, et je résolus de me lever. Mais je ne le pus pas : je n’avais plus de jambes.
Julien Green — On est si sérieux quand on a 19 ans -
Jason était intelligent, mignon, malheureusement, il avait le cœur en lambeaux et des vagues pleins l'âme : il en bavait des ronds de chapeau depuis que sa petite amie de Jackson l’avait largué pour, je cite Jason, « un soudeur tendance délinquant juvénile et de surcroit tatoué ».
Sarah Dessen — En route pour l'avenir -
Le discours du Trône est lu dans la Chambre du Sénat depuis que le Canada est devenu un pays en 1867.
Anne Caroline Desplanques — Discours du Trône expliqué -
La chaux carbonatée mélangée d’oxyde de fer, forme une autre sous-espèce, qui remplace celle que les minéralogistes sur la foi des chimistes, avaient désignée sous le nom de chaux carbonatée aluminifère, et qu’ils ont supprimée depuis que M. Klaproth a fait voir, qu’au lieu d’alumine, elle renfermait de la magnésie.
Conseil des Mines de l’Empire Français — Journal des mines -
Le mystère des étoiles n'est plus impénétrable depuis que le fluorodétecteur en raies de Fraunhofer sublime la fluorescence cosmique sous notre regard curieux.
Julien Armand — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle -
Pas envie de dormir surement parce que je pense à toi, je t'ai en tête depuis des plombes, depuis que je t'ai vue, et parce que j'ai bac moins seize...
-
Il pleut en viarge aujourd'hui, je n'ai jamais vu ça depuis que je suis installée ici.
Claire Martin — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle -
— Mais Dieudonné, depuis que j’ai dit ça, tout le temps il m’en apporte, des bouquets de deux sous. Si nous sortons ensemble et qu’il aperçoive un marchand, de loin il prépare ses deux sous. Et si le marchand n’a pas de violettes à deux sous, mon cher, il n’en prend pas. « Non, non, dit-il : quatre sous c’est trop cher. » Et il faut voir son air mutin ! — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
-
Toujours le vent contraire, ma chère bonne, depuis que je vous ai quittée ; c’est un mouvement si violent pour moi que tout se fait à force de rames.
Madame de Sévigné — Lettres choisies -
Nous sommes assis, ou plutôt nous marchons, sur un tas d’or. Mon idée, depuis que je suis arrivée dans ce musée, en 2013, c’est de rendre visible l’invisible.
Sophie Makariou — Sylvie Kerviel -
C’est-à-dire que, m’aimant mille fois mieux depuis que tu m’as désobéi et traité comme une vieille marionnette au rebut, je dois m’attendre, par la suite, à un redoublement d’affection dans le même genre ! ça promet !
Georges Sand — La Daniella -
La scène, les coulisses, c’est ma vie depuis que je suis enfant. À huit ans, je voyais passer des filles nues devant moi dans les cabarets, je trouvais ça normal.
Johnny Hallyday — Interview du Figaro du 17 novembre 2014 -
En France, il y a toujours eu deux tabous, la religion et l'armée. Pour l'armée, ça s'est un peu tassé depuis que la conscription a été supprimée. En revanche, ça ne s'est pas calmé avec les religions.
Cabu — une interview à Paris Match le 28 juin 2012 -
Mais si je ne suis rien, si je ne dois rien être, pourquoi ces rêves de gloire depuis que je pense ?
Marie Bashkirtseff — Journal, 25 juin 1884 , Fasquelle -
Les sentiments nobles sont devenus moins suspects depuis que la psychanalyse en a dégagé les racines ignobles.
Jean Rostand — Nouvelles pensées d’un biologiste -
C'est depuis que les femmes laissent voir leurs jambes qu'on comprend toutes les raisons qu'elles avaient jadis de les cacher.
Etienne Rey -
Lorsqu’on songe à tous les emmerdements provoqués par le péché originel depuis que le monde est monde, on est en droit de regretter qu’Adam n’ait point été pédéraste.
Léo Campion -
Quelle étrange chose que la propriété, dont les hommes sont si envieux ! Quand je n'avais rien à moi, j'avais les forêts et les prairies, la mer et le ciel ; depuis que j'ai acheté cette maison et ce jardin, je n'ai plus que cette maison et ce jardin.
Alphonse Karr -
J'ai pris goût à la république, Depuis que j'ai vu tant de rois.
Pierre Jean de Béranger — Chansons -
Les lois morales sont les règles d’un jeu auquel chacun triche et cela depuis que le monde est monde.
-
La morale est le contraire du bonheur depuis que j’existe.
Francis Picabia — Jésus Christ rastaquouère -
J'ai été capable de faire, avec cette simple caméra, quarante-six clichés par seconde... mais, je n'avais jamais espéré atteindre cette performance, cette rapidité... depuis que l'utilisation de caméras enregistrant trente images par seconde, et encore, était suffisant !
De Thomas Edison -
Il n'y a plus d'anthropophages dans le pays depuis que nous avons mangé le dernier.
Georges Feydeau -
Suisse : depuis que ses deux produits nationaux, la neige et le chocolat, ont fondu, l’horloge à coucou a été inventée pour que les touristes aient quelque chose de solide en guise de souvenir !
Alan Coren — The Sanity Inspector -
Rien de bon n'est jamais sorti des reflets de l'esprit se mirant en lui-même. Ce n'est que depuis que l'on s'efforce de se renseigner sur tous les phénomènes de l'esprit en prenant le corps pour fil conducteur, que l'on commence à progresser.
Friedrich Nietzsche — Ainsi parlait Zarathoustra -
Rien au monde n'est impossible depuis que nous savons que deux et deux font quatre.
E. Von Braun -
La baise, c'est la vie. Fort de cette certitude qui me hante depuis que j'ai ma lucidité et du poil autour, je considère que la femme est un merveilleux cadeau.
Frédéric Dard -
Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça.
Coluche — Le Chômeur -
Cergy, le 30 mars 2020 Monsieur le Président, « Je vous fais une lettre/ Que vous lirez peut-être/ Si vous avez le temps ». À vous qui êtes féru de littérature, cette entrée en matière évoque sans doute quelque chose. C’est le début de la chanson de Boris Vian Le déserteur, écrite en 1954, entre la guerre d’Indochine et celle d’Algérie. Aujourd’hui, quoique vous le proclamiez, nous ne sommes pas en guerre, l’ennemi ici n’est pas humain, pas notre semblable, il n’a ni pensée ni volonté de nuire, ignore les frontières et les différences sociales, se reproduit à l’aveugle en sautant d’un individu à un autre. Les armes, puisque vous tenez à ce lexique guerrier, ce sont les lits d’hôpital, les respirateurs, les masques et les tests, c’est le nombre de médecins, de scientifiques, de soignants. Or, depuis que vous dirigez la France, vous êtes resté sourd aux cris d’alarme du monde de la santé et ce qu’on pouvait lire sur la banderole d’une manif en novembre dernier -L’état compte ses sous, on comptera les morts - résonne tragiquement aujourd’hui. Mais vous avez préféré écouter ceux qui prônent le désengagement de l’Etat, préconisant l’optimisation des ressources, la régulation des flux, tout ce jargon technocratique dépourvu de chair qui noie le poisson de la réalité. Mais regardez, ce sont les services publics qui, en ce moment, assurent majoritairement le fonctionnement du pays : les hôpitaux, l’Education nationale et ses milliers de professeurs, d’instituteurs si mal payés, EDF, la Poste, le métro et la SNCF. Et ceux dont, naguère, vous avez dit qu’ils n’étaient rien, sont maintenant tout, eux qui continuent de vider les poubelles, de taper les produits aux caisses, de livrer des pizzas, de garantir cette vie aussi indispensable que l’intellectuelle, la vie matérielle. Choix étrange que le mot « résilience », signifiant reconstruction après un traumatisme. Nous n’en sommes pas là. Prenez garde, Monsieur le Président, aux effets de ce temps de confinement, de bouleversement du cours des choses. C’est un temps propice aux remises en cause. Un temps pour désirer un nouveau monde. Pas le vôtre ! Pas celui où les décideurs et financiers reprennent déjà sans pudeur l’antienne du « travailler plus », jusqu’à 60 heures par semaine. Nous sommes nombreux à ne plus vouloir d’un monde dont l’épidémie révèle les inégalités criantes, Nombreux à vouloir au contraire un monde où les besoins essentiels, se nourrir sainement, se soigner, se loger, s’éduquer, se cultiver, soient garantis à tous, un monde dont les solidarités actuelles montrent, justement, la possibilité. Sachez, Monsieur le Président, que nous ne laisserons plus nous voler notre vie, nous n’avons qu’elle, et « rien ne vaut la vie » - chanson, encore, d’Alain Souchon. Ni bâillonner durablement nos libertés démocratiques, aujourd’hui restreintes, liberté qui permet à ma lettre – contrairement à celle de Boris Vian, interdite de radio – d’être lue ce matin sur les ondes d’une radio nationale. Annie Ernaux
Annie Ernaux