Accueil > Citations > Citations sur le dessous
Citations sur le dessous
Il y a 42 citations sur le dessous.
-
Je ne suis juif qu'en dessous de la ceinture !
-
Le bonheur est en soi, chez soi, autour de soi, et au-dessous de soi.
Henri Estienne -
Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au-dessous de ceux que nous haïssons.
François de La Rochefoucauld -
Il n’y a pas de sagesse au-dessous de la ceinture.
Edward Matthew Hale -
Le bambou existe au-dessus et en dessous de son noeud.
Koan zen -
En dessous de la poussière du temps, je suis toujours neuf.
Patricia Vallier -
Au-dessous du nombril, il n'y a ni religion ni vérité.
Proverbe italien -
Le poète, pour représenter l’univers visible, est bien en dessous du peintre, et pour l’univers invisible, il est bien en dessous du musicien.
Léonard de Vinci -
Une femme du monde est quelqu'un qui ne montre jamais involontairement ses dessous.
Tony Mayer -
Celui qui excelle à employer les hommes se met au-dessous d'eux.
Lao-Tseu -
Tirer vanité de son rang, c'est avertir qu'on est au-dessous.
Marie Leszcynska -
Souvent il n'y a rien dessus, tout est dessous. Cherchez !
Paracelse -
On juge de la vertu d'une femme à ses dessous.
Emile Bayard -
Une vraie dame est celle qui ne montre jamais ses dessous de façon non délibérée.
Lilian Day -
Il prophétisait vrai : notre maître Mitis,Pour la seconde fois, les trompe et les affine,Blanchit sa robe et s’enfarine ;Et, de la sorte déguisé,Se niche et se blottit dans une huche ouverte.Ce fut à lui bien avisé :La gent trotte-menu s’en vient chercher sa perte.Un rat, sans plus, s’abstient d’aller flairer autour ;C’était un vieux routier, il savait plus d’un tour ;Même il avait perdu sa queue à la bataille.Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille,S’écria-t-il de loin au général des chats :Je soupçonne dessous encor quelque machine :Rien ne te sert d’être farine ;Car, quand tu serais sac, je n’approcherais pas.C’était bien dit à lui : j’approuve sa prudence :Il était expérimenté,Et savait que la méfianceEst mère de la sûreté.
Jean de La Fontaine — Fables -
Au-dessous de la dernière ligne il signa : Javert
Hugo — Les Misérables -
Au-dessous, il y avait un hangar
Émile Zola — Germinal -
Son vêtement de dessous
Delécluze — Journal -
Elle [la sœur de Luce] a eu le toupet, cette saloperie, de me repasser un vieux corsage qui n'avait plus de dessous de bras
Colette — Claudine à Paris -
Il devait avoir le dessous dans un corps-à-corps avec Larsan
Gaston Leroux — Le Parfum de la dame en noir -
Que certaines personnes volontiers disposées à verser « un dessous de table » ne puissent recevoir plus que leur ration
-
Toutefois le contraste entre la popeline légèrement empesée du chemisier et la batiste délicate des dessous qui apparaissaient dans l’échancrure, attira mon attention. Une batiste blanche, ni molle, ni cassante, du vrai linge, comme en portaient les jeunes filles des pensionnats, ourlé d’un point très serré et brodé de jours en couronne.
Roger Vailland — 325.000 francs -
Les dessous d’un théâtre, étages disposés sous la scène pour la machination.
-
Le dessous de la queue et du croupion est roux clair.
Louis Ternier — Les canards sauvages et leurs congénères: Leurs migrations -
L'héritage en dessous de vingt hectares, était de quatre-vingts pour cent
Émile Zola — Terre -
Il portait par-dessous la sienne, une chemise que sa maîtresse avait portée
Bourges — Crépusc. dieux -
Il y avait quelque traîtrise là-dessous
Maupassant — Contes et nouvelles, Coup d'état -
Mais je veux conserver, en dessous main, mes relations libérales
Balzac — Illusions perdues -
Ils sont pris par en dessous
Loti — Pêcheur d'Islande -
Bras dessus bras dessous, Anne et moi, nous nous mettons en route
Loti — Mon frère Yves -
Devant chaque porte se trouvait une botte de paille, pour empêcher le froid de passer dessous.
Erckmann-Chatrian — Histoire d’un conscrit de 1813 -
...et en avant la musique! Bourniche joua par-dessous la jambe les trois premières mesures de la célèbre romance : zim! boum! boum!
Goncourt — Charles Demailly -
L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos.À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords.Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner.
Francis Ponge — Le parti pris des choses -
Freud, paraît-il, n’aimait pas le téléphone, lui qui aimait, cependant, écouter. Peut-être sentait-il, prévoyait-il, que le téléphone est toujours une cacophonie, et que ce qu’il laisse passer, c’est la mauvaise voix, la fausse communication ? Par le téléphone, sans doute, j’essaye de nier la séparation – comme l’enfant redoutant de perdre sa mère joue à manipuler sans relâche une ficelle ; mais le fil du téléphone n’est pas un bon objet transitionnel, ce n’est pas une ficelle inerte ; il est chargé d’un sens, qui n’est pas celui de la jonction, mais celui de la distance : voix aimée, fatiguée, entendue au téléphone : c’est le fading dans toute son angoisse. Tout d’abord, cette voix, quand elle me vient, quand elle est là, quand elle dure (à grand-peine), je ne la reconnais jamais tout à fait ; on dirait qu’elle sort de dessous un masque (ainsi, dit-on, les masques de la tragédie grecque avaient une fonction magique : donner à la voix une origine chthonienne, la déformer, la dépayser, la faire venir de l’au-delà souterrain). Et puis, l’autre y est toujours en instance de départ ; il s’en va deux fois, par sa voix et par son silence : à qui est-ce de parler ? Nous nous taisons ensemble : encombrement de deux vides. Je vais te quitter, dit à chaque seconde la voix du téléphone.
Roland Barthes — Fragments d’un discours amoureux -
Ah ! dit-il, voilà donc comme tu veux me tromper, maudite femme ! Je ne sais à quoi il tient que je ne te mange aussi : bien t'en prend d'être une vieille bête. Voilà du gibier qui me vient bien à propos pour traiter trois ogres de mes amis, qui doivent me venir voir ces jours-ci.Il les tira de dessous le lit, l'un après l'autre. Ces pauvres enfants se mirent à genoux, en lui demandant pardon ; mais ils avaient affaire au plus cruel de tous les ogres, qui, bien loin d'avoir de la pitié, les dévorait déjà des yeux, et disait à sa femme que ce seraient là de friands morceaux, lorsqu'elle leur aurait fait une bonne sauce. Il alla prendre un grand couteau ; et en approchant de ces pauvres enfants, il l'aiguisait sur une longue pierre, qu'il tenait à sa main gauche. Il en avait déjà empoigné un, lorsque sa femme lui dit : " Que voulez-vous faire à l'heure qu'il est ? n'aurez-vous pas assez de temps demain ?- Tais-toi, reprit l'Ogre, ils en seront plus mortifiés. - Mais vous avez encore là tant de viande, reprit sa femme : voilà un veau, deux moutons et la moitié d'un cochon !- Tu as raison, dit l'Ogre : donne-leur bien à souper afin qu'ils ne maigrissent pas, et va les mener coucher.
Charles Perrault — Le Petit Poucet -
Lorsque la fillette ouvrit la porte, elle poussa un cri en voyant poindre, de dessous la maison, deux pieds chaussés de souliers rouges. Dorothy était épouvantée, mais une petite femme vêtue de blanc s’approcha d’elle : —Je suis la Bonne sorcière du Nord et ta maison vient d’écraser la Méchante Sorcière de l’Est, qui ne manquera à personne. Pour te remercier, prends tes souliers : ils recèlent de grands pouvoirs !Dorothy les chaussa, puis demanda à la Bonne Sorcière de l’aider à rentrer chez elle.—Mon enfant, la seule personne qui peut t’aider est le puissant Magicien d’Oz. Mais pour le rejoindre, un voyage très dangereux t’attend. Suis cette route de briques jaunes jusqu’à la Cité d’Émeraude et tu le trouveras. »Et après l’avoir saluée, la Sorcière disparut.
Lyman Frank Baum — Le Magicien d’Oz -
Un petit indice dans le silence de la nuit, insolemment rompu par le bruit du réfrigérateur, dont le moteur se mettait à ronronner avec des intervalles imprévisibles, il découvrit, tout au fond de l'armoire qu'il mettait sens dessus dessous pour la énième fois, un roman policier, une traduction, derrière une paire de souliers vert pétrole à talons hauts que Ruya n'avait pas emportés.
Orhan Pamuk — Le livre noir -
Vue sous cet angle, l'innovation, qui s'apparente ici à l'imaginaire extravagant et démesuré de l'enfance, se fixe aussi pour objectif d'étonner et de détonner, de nous désorienter ou de tromper notre attente. Elle s'évertue donc à mettre notre univers quotidien sens dessus dessous en déjouant sa logique.
Eugène Ionesco — La Leçon -
Vaut-il pas mieux arranger la chose que risquer de mettre les gens sens dessus dessous, de bouleverser ma commune ? Une commune aussi tranquille.
Georges Bernanos — Monsieur Ouine -
Après cela rien d'étonnant à ce que cet espace maudit soit sens dessus dessous : le plancher vermoulu, défoncé, était couvert d'épaisses couches de boue séchée, près de la porte les mauvaises herbes envahissaient le sol, un vieux chapeau aplati, méconnaissable, traînait au milieu des détritus de nourriture, des sacs en plastique, des fioles de médicament, des pages de carnet, des rognures de crayon.
László Krasznahorkai — Tango de Satan