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Citations sur le du
Il y a 27 citations sur le du.
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« Tout ceci de vous à moi », me dit Bergotte en me quittant devant ma porte
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu : À l'ombre des jeunes filles en fleurs -
Ces recherches et ces fuites créèrent au centre de la salle des sortes de petits tourbillons, les vertugadins colorés des dames virevoltant promptement, les belles tâchant de se soustraire ainsi aux œillades demanderesses de certains soupirants — ou, quand en raison de la presse, la place manquait pour virer de bord —, substituant au tour complet des détournements de tête, des froideurs d’épaule, des nuques raidies, des lèvres cousues et des yeux obstinément baissés. — (Robert Merle, La Volte des vertugadins, 1991)
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Parfois, trop rarement à notre gré, se joignait à nous Claude Debussy, musicien de génie, qui a un front de chien indochinois, l’horreur de son prochain, un regard de feu et la voix légèrement enchifrenée.
Léon Daudet — ‘’Souvenirs des milieux littéraires -
Maintenant que cette condition est réalisée, la classe ouvrière de l'Europe, et particulièrement la classe ouvrière de France, a le chantier et l'outil. De là à l'achèvement de l'œuvre, il y a loin.
Jaurès — Études socialistes -
Les habitants de Paris, la bataille d'Austerlitz
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Regarde, enfant, regarde! ... Il est de par le monde Des êtres inondés de volupté profonde; Il est de beaux jardins plantés de lauriers verts, Des grands murs d'orangers où mille oiseaux divers, Des merles, des serins jaunes comme de l'or, Chantent l'amour, et l'air plus enivrant encor.
Barbier — Iambes et poèmes,Il pianto -
Ici, jadis, du temps des Celtes, la déesse Rosmertha sur la pointe de Sion faisait face au dieu Wotan, honoré sur l'autre pointe à Vaudémont.
Barrès — La Colline inspirée -
− Je sais bien, Suzette, que ton métier n'est pas un métier comme les autres. Tout change. De mon temps, jamais une demoiselle de la bonne société n'aurait voulu devenir actrice.
Georges Duhamel — Chronique des Pasquier, Cécile parmi nous -
Des serpents étouffés par Héraklès avaient fait connaître lequel des deux frères était de la race des dieux
Ménard — Rêverie païenne -
Je ne vois rien de rien...
Montherl. — Songe -
Le mythe de la « création » nous séduit à vouloir faire quelque chose de rien. Je rêve donc que je trouve progressivement mon ouvrage à partir de pures conditions de forme, de plus en plus réfléchies...
Valéry — Variété III -
Nous n'avons pas le temps de rester plus de deux heures à Royan
Henri Bazin — Vipère -
Il va de soi que le plan anglais est inacceptable
De Gaulle — Mémoires de guerre -
Le 16 novembre 1943, comme chaque jour, le train de Paris s’est arrêté à Montargis. Dans la brume avec ta mère vous guettiez depuis longtemps l’arrivée des globes lumineux de L’autocar au gazogène qui amenait les voyageurs De Montargis À Saint-Martin-sur-Ouanne.
Pascal Convert — Joseph Epstein -
Ce sont des filets de sole au gratin pour Monsieur Rambaud, et ça demande à être saisi au dernier moment
Émile Zola — La Page d'amour -
Alors, si le vent du nord vient à souffler, ces graux sont promptement agrandis, il s'en forme même de nouveaux, et les étangs se déchargent en peu de jours d'une grande partie de leurs eaux ; ils se vident presque entièrement si le mistral (nord-ouest) souffle assez long-temps avec son impétuosité ordinaire.
M. de Rivière — « Mémoire sur la Camargue » -
Le moindre mâchonnement de chewing-gum, un reniflement, un léger bruit de pas, un crissement de pneu dans la rue…
Quentin Périnel — Portrait du misophone -
Dans la seule Chine, le nombre des malnutris a baissé de plus de 100 millions. Dans les pays développés, le modèle d’alimentation a changé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale - moins de céréales et de plus en plus de viande - sur fond de baisse générale des prix. En Occident, se nourrir coûte de moins en moins cher.
Jean-Pierre Tuquoi — L’agriculture industrielle est devenue folle -
L’homme inintelligent ne comprend jamais la connexion des phénomènes, ni dans la nature où ils surgissent spontanément, ni dans leurs applications mécaniques, où ils sont combinés en vue d’une fin spéciale ; aussi croit-il aisément à la sorcellerie et aux miracles. Un esprit fait de la sorte ne remarque pas que plusieurs personnes, en apparence isolées les unes des autres, peuvent, en fait, agir de concert ; il se laisse souvent jouer et mystifier ; il ne pénètre pas les secrètes raisons des conseils qu’on lui donne ou des jugements qu’il entend porter : un don lui manque, toujours le même : la vivacité, la rapidité,...
Schopenhauer — Le monde comme volonté et comme représentation -
Le ciel s'enrichit pour l'homme de nouveaux astres, et il sait en déterminer et en prévoir, avec exactitude, et la position, et les mouvements.
Condorcet — Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain