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Il y a 192 citations sur le DUT.
Quand le marchand d’huile comprit quel marché de dupe il avait fait, il ne lui était plus permis de se débarrasser d’Aristide ; la dot d’Angèle se trouvait engagée dans des spéculations qui tournaient mal. Il dut garder le ménage chez lui, exaspéré, frappé au cœur par le gros appétit de sa belle-fille et par les fainéantises de son fils. Vingt fois, s’il avait pu les désintéresser, il aurait mis à la porte cette vermine qui lui suçait le sang, selon son énergique expression. Émile Zola — La Fortune des Rougon
Jamais je n’admirai rien de si héroïque, et David, quand il eut tué Goliath, ne dut pas avoir l’air plus enivré de triomphe. Octave Mirbeau — Contes cruels : Mon oncle
Son entretien avec David l’avait profondément ému et il dut s’étendre sur son lit pour se remettre, mais le souvenir des dernières paroles sorties de sa propre bouche le troublait beaucoup plus que les admonestations de son camarade. Julien Green — Moïra
Gazet n’était pas d’un âge à regarder celles qui sont jeunes, mais enfin il ne pouvait tout de même pas ne regarder que les vieilles. C’est pourquoi, étant un peu embarrassé, il les regarda toutes. Il dut bientôt en arriver à se dire :– Ah ! ç’a (sic) tout de même de l’agrément ! Charles-Louis Philippe — Dans la petite ville
Elle dut écarter le haut de sa robe pour se donner de l'air. auteur
Depuis ce moment, je fus traité avec un intérêt et des attentions infinis; j'eus cependant beaucoup de peine à me rétablir, et l'on dut me transporter à une annexe de l’hospice, dans l'intérieur de l'île, au quartier de Flic-en—Flac pour y achever ma longue convalescence. — (Joseph De Villèle Mémoires Et Correspondance Vol. I Paris Chez Perrin 1888 P.104)
Le 11 août 1805, […], si le vent n’avait pas tourné subitement du sud au nord, Napoléon eût dicté la paix à Londres et abattu sans retour l’Angleterre. Au lieu de cela Villeneuve dut relâcher à Cadix, non loin de Trafalgar. Ce petit changement anémométrique, en sauvant l’Angleterre, fut cause de bien des événements. Augustin Cabanès — L’Histoire éclairée par la Clinique
Si le blanquisme avait connu une période de brève domination dans le Puy-de-Dôme, il l'avait dû d'abord au voisinage et à l'activité de militants venus de l'Allier et du Cher. Mais il le dut aussi à ses caractères idéologiques intrinsèques. Guy Rousseau — Le temps du gouyat: l'enracinement socialiste dans le Puy-de-Dôme
ARCHINE, Arschine. Les Allemands écrivent arschin, arschine, les Anglais arsheen. Mesure de longueur et d’aunage, employée à St-Pétersbourg, à Narva, à Archangel et dans toute la Russie. L’archine, mesure légale de l’empire depuis le 15 février 1826, fait le rac{1}{3} de la sachine et se divise en 16 werschocks = 315.27 lignes de Paris = 28 pouces anglais exactement = 711.2 millimètresL’archine carrée, mesure de superficie, =5rac{4}{9} pieds carrés anglais =4.7932540184 pieds carrés =50.5787164733 décimètres carrés. L’ancienne archine... Mais plus tard,... dut faire exactement... Horace Doursther — Dictionnaire universel des poids et mesures
L'assiégeur qui croyait en la victoire rapide dut apprendre la patience au pied des remparts infrangibles. Henri de Monclar — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
En réalité, pour la première fois, les baissiers l’emportaient, touchaient enfin des différences, eux qui en payaient depuis des mois, et, la situation se retournant, lui dut se faire reporter chez Mazaud, lequel se trouva dès lors fortement engagé. Émile Zola — L'Argent
Il dut faire un grand effort pour ne pas commettre une folie de grand-père et l’enlever, à deux heures du matin, encore chaude de sommeil entre ses langes et fleurant la caillebotte de berceau. Gabriel García Márquez — L’Amour aux temps du choléra
À quelque distance de là, sur la crête d’un mamelon solitaire, se dresse le Bé, le tombeau de Gwer. C’est un amoncellement de roches schisteuses qui en soutiennent une autre, plus massive. Sous ce cairn sauvage fut creusée la fosse où l’on coucha Gewr, le Gargantua des Bretons. On dut plier en neuf son immense cadavre pour l’y faire entrer. Anatole Le Braz — Les Saints bretons d’après la tradition populaire en Cornouaille
Les Français qui étaient sortis de l'Argonne, avaient occupé la colline de Valmy d'où ils canonnèrent les Prussiens. Brunswick dut livrer contre eux une bataille à front renversé ; il fut surpris par l'allant des Français et la vigueur de leur canonnade. Guy Cabourdin — Yves Burnand
Les Français qui étaient sortis de l’Argonne, avaient occupé la colline de Valmy d’où ils canonnèrent les Prussiens. Brunswick dut livrer contre eux une bataille à front renversé ; il fut surpris par l’allant des Français et la vigueur de leur canonnade. Guy Cabourdin — Yves Burnand
Cet homme généreux dut être de race ancienne et catholique, digne de cantonner une croix de gueules de douze oiseaux couleur du temps. Paul-Jean Toulet — Mon Amie Nane
On dut parler beaucoup toilettes cet automne et ce début d’hiver-là à Suarlée où les quatre jeunes personnes vécurent chaperonnées par Madame de Robeaulx. Marguerite Yourcenar — Souvenirs pieux
Une souris trottinait sur le corps d’un lion endormi. Celui-ci s’éveilla, la saisit, et s’apprêta à la croquer. Mais la souris le supplia de la relâcher, lui disant que s’il l’épargnait, elle le payerait de retour ; le lion éclata de rire et la laissa partir. Peu après, il arriva que le lion dut son salut à la reconnaissance de la souris. Il fut en effet capturé par des chasseurs qui l’attachèrent à un arbre avec une corde ; alors, entendant ses gémissements, la souris vint ronger son lien et le détacha. « Naguère, tu t’es ri de moi » dit-elle, « parce que tu ne croyais pas que je m’acquitterais de ma dette : sache désormais qu’on trouve de la gratitude jusque chez les souris ! »La fable montre que dans les revers, les gens les plus puissants ont besoin des plus faibles. Ésope — Le Lion et la Souris reconnaissante
Il est donc à croire que les besoins dictèrent les premiers gestes, et que les passions arrachèrent les premières voix. En suivant avec ces distinctions la trace des faits, peut-être faudrait-il raisonner sur l'origine des langues tout autrement qu'on n'a fait jusqu'ici. Le génie des langues orientales, les plus anciennes qui nous soient connues, dément absolument la marche didactique qu'on imagine dans leur composition. Ces langues n'ont rien de méthodique et de raisonné ; elles sont vives et figurées. On nous fait du langage des premiers hommes des langues de géomètres, et nous voyons que ce furent des langues de poètes.Cela dut être. On ne commença pas par raisonner, mais par sentir. On prétend que les hommes inventèrent la parole pour exprimer leurs besoins ; cette opinion me paraît insoutenable. L'effet naturel des premiers besoins fut d'écarter les hommes et non de les rapprocher. Il le fallait ainsi pour que l'espèce vînt à s'étendre, et que la terre se peuplât promptement ; sans quoi le genre humain se fût entassé dans un coin du monde, et tout le reste fût demeuré désert.De cela seul il suit avec évidence que l'origine des langues n'est point due aux premiers besoins des hommes ; il serait absurde que de la cause qui les écarte vînt le moyen qui les unit. D'où peut donc venir cette origine ? Des besoins moraux, des passions. Toutes les passions rapprochent les hommes que la nécessité de chercher à vivre force à se fuir. Ce n'est ni la faim, ni la soif, mais l'amour, la haine, la pitié, la colère, qui leur ont arraché les premières voix. Les fruits ne se dérobent point à nos mains, on peut s'en nourrir sans parler ; on poursuit en silence la proie dont on veut se repaître : mais pour émouvoir un jeune cœur, pour repousser un agresseur injuste, la nature dicte des accents, des cris, des plaintes. Voilà les plus anciens mots inventés, et voilà pourquoi les premières langues furent chantantes et passionnées avant d'être simples et méthodiques. Tout ceci n'est pas vrai sans distinction, mais j'y reviendrai ci-après. Jean-Jacques Rousseau — Essai sur l’Origine des langues
Je sais qu’il arrive toujours quelque chose d’intéressant chaque fois que je mange ou que je bois quoi que ce soit, se dit-elle. Je vais voir l’effet que produira cette bouteille. J’espère bien qu’elle me fera grandir de nouveau, car, vraiment, j’en ai assez d’être, comme à présent, une créature minuscule ! » Ce fut bien ce qui se produisit, et beaucoup plus tôt qu’elle ne s’y attendait : avant d’avoir bu la moitié du contenu de la bouteille, elle s’aperçut que sa tête était pressée contre le plafond, si bien qu’elle dut se baisser pour éviter d’avoir le cou rompu (…).Elle continuait à grandir sans arrêt, et, bientôt, elle fût obligée de s’agenouiller sur le plancher : une minute plus tard, elle n’avait même plus assez de place pour rester à genoux, et elle essayait de voir si elle serait mieux en se couchant, un coude contre la porte, son autre bras replié sur la tête. Puis, comme elle ne cessait toujours pas de grandir, elle passa un bras par la fenêtre, mit un pied dans la cheminée, et se dit : « À présent je ne peux pas faire plus, quoi qu’il arrive. Que vais-je devenir ? » Lewis Carroll — Alice au Pays des Merveilles