Accueil > Citations > Citations sur l'éducation
Il y a 37 citations sur l'éducation.
L'éducation peut être définie comme un double mouvement qui porte à la fois vers l'extérieur et à l'intérieur de soi. Raphaël Arteau — La perte et l'héritage
Toutes les ressources d'une éducation brillante, tous les souvenirs d'une jeunesse passée dans les plus nobles cours de l'Europe, furent employés pour me plaire. Alexandre Dumas — Les Mille et Un Fantômes
La Girafe dans son pays natal, broute la sommité des arbres,… : ce qui a décidé de son changement d’habitudes,... ce sont les premiers mois de son éducation en domesticité.... Étienne Geoffroy Saint-Hilaire — Quelques Considérations sur la Girafe
Par sous-étage,... on entend...l’ensemble...des tiges,... y compris...les tiges non précomptables : taillis,... perches,... gaules,...souille… Cette gestion participe à...l’éducation...des tiges d’élite (élagage naturel), ...à la maîtrise ...de la végétation concurrente,...à l’apparition ...de la régénération puis à sa sélection ...et au dosage du mélange d’essences. Thierry Sardin — Chênaies continentales
Rénover les structures et les méthodes de l'éducation nationale De Gaulle — Mémoires de guerre
Cours et plateaux d'éducation physique des établissements scolaires
Les parents de Merché affirmaient bien, comme beaucoup de croyants, que la foi était un don, mais cette conviction déclarée ne les empêchait nullement de compter sur tout autre chose. Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. Un bon milieu, une bonne éducation, des idées saines, les leurs, tout ce qu'il fallait. Jean Sulivan — Mais il y a la mer
Arlequin arrive en saluant Cléantis qui sort. Il va tirer Euphrosine par la manche.EuphrosineQue me voulez-vous ?Arlequin, riant.Eh ! eh ! eh ! ne vous a-t-on pas parlé de moi ?EuphrosineLaissez-moi, je vous prie.ArlequinEh ! là, là, regardez-moi dans l’œil pour deviner ma pensée.EuphrosineEh ! pensez ce qu’il vous plaira.ArlequinM’entendez-vous un peu ?EuphrosineNon.ArlequinC’est que je n’ai encore rien dit.Euphrosine, impatiente.Ahi !ArlequinNe mentez point ; on vous a communiqué les sentiments de mon âme ; rien n’est plus obligeant pour vous.EuphrosineQuel état !ArlequinVous me trouvez un peu nigaud, n’est-il pas vrai ? Mais cela se passera ; c’est que je vous aime, et que je ne sais comment vous le dire.EuphrosineVous ?ArlequinEh pardi ! oui ; qu’est-ce qu’on peut faire de mieux ? Vous êtes si belle ! il faut bien vous donner son cœur, aussi bien vous le prendriez de vous-même.EuphrosineVoici le comble de mon infortune.Arlequin, lui regardant les mains.Quelles mains ravissantes ! les jolis petits doigts ! que je serais heureux avec cela ! mon petit cœur en ferait bien son profit. Reine, je suis bien tendre, mais vous ne voyez rien. Si vous aviez la charité d’être tendre aussi, oh ! je deviendrais fou tout à fait.EuphrosineTu ne l’es déjà que trop.ArlequinJe ne le serai jamais tant que vous en êtes digne.EuphrosineJe ne suis digne que de pitié, mon enfant.ArlequinBon, bon ! à qui est-ce que vous contez cela ? vous êtes digne de toutes les dignités imaginables ; un empereur ne vous vaut pas, ni moi non plus ; mais me voilà, moi, et un empereur n’y est pas ; et un rien qu’on voit vaut mieux que quelque chose qu’on ne voit pas. Qu’en dites-vous ?EuphrosineArlequin, il me semble que tu n’as point le cœur mauvais.ArlequinOh ! il ne s’en fait plus de cette pâte-là ; je suis un mouton.EuphrosineRespecte donc le malheur que j’éprouve.ArlequinHélas ! je me mettrais à genoux devant lui.EuphrosineNe persécute point une infortunée, parce que tu peux la persécuter impunément. Vois l’extrémité où je suis réduite ; et si tu n’as point d’égard au rang que je tenais dans le monde, à ma naissance, à mon éducation, du moins que mes disgrâces, que mon esclavage, que ma douleur t’attendrissent. Tu peux ici m’outrager autant que tu le voudras ; je suis sans asile et sans défense ; je n’ai que mon désespoir pour tout secours, j’ai besoin de la compassion de tout le monde, de la tienne même, Arlequin ; voilà l’état où je suis ; ne le trouves-tu pas assez misérable ? Tu es devenu libre et heureux, cela doit-il te rendre méchant ? Je n’ai pas la force de t’en dire davantage : je ne t’ai jamais fait de mal ; n’ajoute rien à celui que je souffre.Arlequin, abattu et les bras abaissés, et comme immobile.J’ai perdu la parole. Marivaux — L'île des esclaves
Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l'on doit croire que c'était une beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l'éducation de sa fille ; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté ; elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. La plupart des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Madame de Chartres avait une opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour ; elle lui montrait ce qu'il a d'agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux ; elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où plongent les engagements ; et elle lui faisait voir, d'un autre côté, quelle tranquillité suivait la vie d'une honnête femme, et combien la vertu donnait d'éclat et d'élévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance. Mais elle lui faisait voir aussi combien il était difficile de conserver cette vertu, que par une extrême défiance de soi-même, et par un grand soin de s'attacher à ce qui seul peut faire le bonheur d'une femme, qui est d'aimer son mari et d'en être aimée.Cette héritière était alors un des grands partis qu'il y eût en France ; et quoiqu'elle fût dans une extrême jeunesse, l'on avait déjà proposé plusieurs mariages. Madame de Chartres, qui était extrêmement glorieuse, ne trouvait presque rien digne de sa fille ; la voyant dans sa seizième année, elle voulut la mener à la cour. Lorsqu'elle arriva, le vidame alla au-devant d'elle ; il fut surpris de la grande beauté de mademoiselle de Chartres, et il en fut surpris avec raison. La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l'on n'a jamais vu qu'à elle ; tous ses traits étaient réguliers, et son visage et sa personne étaient pleins de grâce et de charmes. Mme de La Fayette — La Princesse de Clèves
L'éducation fait de chacun de nous une pièce de machine et non pas un individu. August Strindberg — L'Écrivain
Pour les petits enfants, l'éducation c'est le maître d'école ; pour les jeunes gens, c'est le poète. Aristophane — Les Grenouilles, 1054 (traduction H. Van Daële)
Partout où il y a esclavage, il ne peut y avoir éducation. Pierre Choderlos de Laclos — De l'éducation des femmes
Chacun est le fruit d’une éducation mais le plus grand éducateur, c’est la personne elle-même. Ludmila Oulitskaïa — Sincèrement vôtre, Chourik
L'éducation tout entière se réduit à ces deux enseignements : apprendre à supporter l'injustice et apprendre à souffrir l'ennui. abbé Ferdinando Galiani — Lettere, 3 avril 1773
Les parents d'aujourd'hui veulent être aimés de leurs enfants. Cette erreur les entraîne à toutes sortes de faiblesses et de facilités. Jean Dutourd — Le Fond et la forme, Gallimard
L'enfance a des manières de voir, de penser, de sentir qui lui sont propres ; rien n'est moins sensé que d'y vouloir substituer les nôtres. Jean-Jacques Rousseau — Julie ou la Nouvelle Héloïse
Le grand point de l'éducation, c'est de prêcher d'exemple. Jacques Turgot baron de Laulne — Correspondance, à Mme de Graffigny
La bonne éducation consiste à cacher tout le bien que nous pensons de nous-mêmes et le peu de bien que nous pensons des autres. Samuel Langhorne Clemens, dit Mark Twain — Notebooks
Il nous faut dorénavant une éducation personnelle, et non pas une attitude morale inculquée. Max Stiner — Le faux principe de notre éducation
L'éducation doit chercher sa voie entre le Scylla du laissez-faire et le Charybde de l'interdiction. Sigmund Freud — Nouvelles Conférences sur l'introduction à la psychanalyse Neue Folge der Vorlesungen zur Einführung in die Psychoanalyse