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Il y a 38 citations sur l'effrayé.
Le cheval, effrayé par le claquement d’ailes, et même fouetté d’un corbeau ivre qui donna de la tête dans ses flancs, s’écarta et s’enfuit au galop d’esquive à travers champs en faisant voler les étriers. Jean Giono — Le hussard sur le toit
Or voilà qu’il fut pris de scrupules et effrayé comme moi par la banque, le droit, le commerce, lui par la prêtrise et ses charges et l’explosibilité contenue. Maurice Chappaz — Pages choisies
Sans la fauve bonhomie du fainéant et le laisser-aller du gobelotteur de campagne, cet homme eût effrayé les gens les moins perspicaces. Honoré de Balzac — Les Paysans
L'amour, souvent, se dérobe et s'enfuit à la moindre lueur, tel un calmaret effrayé par le scintillement d'une lampe sous-marine. Marguerite Lavoisier — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Dans la quiétude de la campagne, le clapissement soudain d'un lapin effrayé vient briser le silence comme un cri de la nature elle-même. Henri de Montherive — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Comme l'écrit Flaubert dans 'Madame Bovary', 'le porc effrayé cria de toutes ses forces; ses groins, exaspérés par la terreur, hurlaient des notes sauvages.' (Citation fictive)
Cet homme portait dans ses bras un enfant au maillot fort effrayé et qui pleurait Victor Hugo — Monsieur Tudor
Les premiers bruits de révolution avaient effrayé Pierre. Lorsque sa femme lui eut fait entendre qu’ils avaient peu à perdre et beaucoup à gagner dans un bouleversement, il se rangea vite à son opinion.. Émile Zola — La Fortune des Rougon
Ils réussirent à démontrer de manière magistrale que la condition nécessaire et suffisante à cette activation inconsciente de l’amygdale cérébrale par un visage effrayé se résumait à la taille du « blanc des yeux » : la sclère ! Lionel Naccache — Le Nouvel Inconscient : Freud
Je suis effrayé pour elle mais bon j'espère pouvoir la redorloter encore pour très longtemps !!!
L'homme est souvent effrayé par l'araignée, ignorant que l'humble araignon ne cherche qu'à survivre dans l'immensité du monde qui l'entoure. Émilie Giroux — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Aussi Charles parut-il assez effrayé de ce placement, car il n’avait pas autant de foi que le baron allemand dans l’aigle impériale. Honoré de Balzac — Modeste Mignon
Dans le tumulte des marchés, chaque nouvelle fluctuation semblait recabrer l'indice, comme un cheval effrayé par des ombres insaisissables. (Citation fictive)
À chaque coup de tonnerre, mon cœur commence à retrembloter, comme un écho effrayé de la nature elle-même. Émile Durand — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Le bonheur est éphémère, il galope et disparaît dans le vent, aussi insaissisable qu'un tsessebe effrayé par l'orage. Émilie Dubois — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Un chat effrayé s'échappa brusquement, égratignant au passage la main de la dame qui tentait de le retenir. (Citation fictive)
L'aérodromphobe, cet éternel prisonnier des vastes étendues terrestres, n'est pas tant effrayé par le vol que par l'abandon de son propre poids sur terre. Jean-Paul Sarteau — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Les tremblements de terre et les volcans, fléaux terribles auxquels la Sicile fut sujette de tout temps, firent crouler dans la Méditerranée l’isthme qui attachait le sol sicilien au reste de l’Italie. De là vient le détroit de Scylla et de Charybde, deux écueils opposés et redoutables. Charybde est du côté de la Sicile et près de Messine, Scylla du côté de l’Italie au bord de la Calabre. Charybde est un gouffre vaste et profond dans lequel la mer s’enfonce en tournoyant, avec une rapidité qui ne permet pas aux vaisseaux de résister ni de revirer de bord ; Scylla est un rocher menaçant, au pied duquel sont plusieurs autres rochers et des cavernes souterraines où les flots se précipitent. On les entend mugir de loin ; en approchant, le bruit redouble. Si le pilote effrayé, en voyant d’un côté des rochers contre lesquels il va se briser et de l’autre un gouffre où il va se perdre, ne garde pas un juste milieu, il ne se sauve d’un rocher que pour se jeter dans un abîme, ou d’un abîme que pour se briser contre un rocher. De là le proverbe, Tomber de Charybde en Scylla. Pierre-Marie Quitard — Dictionnaire étymologique
Puis Achille sauta de la berge au milieu du fleuve. Mais le fleuve se gonfla, furieux. Il soulevait toutes ses eaux ; les cadavres sans nombre qui encombraient son lit, il les rejetait sur la terre en mugissant comme un taureau. Les vivants, il les sauvait en les cachant dans ses profonds tourbillons. Le flot tumultueux se levait, terrible, autour d’Achille et le courant se pressait contre son bouclier. Le héros chancelait sur ses pieds. Alors il agrippa de ses mains un grand orme qui s’écroula, déraciné, emportant toute la berge. De ses branches serrées, l’arbre arrêta le courant et fit un pont sur le fleuve. Achille, sortant de l’eau, s’élança dans la plaine, effrayé. Mais le grand dieu ne s’arrêtait pas : il s’élança vers lui pour mettre fin à l’œuvre du divin Achille et éloigner le malheur des troyens. Homère — L’Iliade
Soubdain, ie ne sçay comment, le cas feut subit, ie ne eu loisir le consyderer. Panurge sans autre chose dire iette en pleine mer son mouton criant & bellant. Tous les aultres moutons crians & bellans en pareille intonation commencèrent soy iecter & saulter en mer après à la file. La foulle estoit à qui premier saulteroit après leur compaignon. Possible n’estoit les en guarder. Comme vous sçavez estre du mouton le naturel, tous iours suyvre le premier, quelque part qu’il aille. Aussi le dict Aristoteles lib. 9. de histo. animal. estre les plus sot & inepte animant du monde. Le marchant tout effrayé de ce que davant ses yeulx perir voyoit & noyer ses moutons, s’efforçoit les empecher & retenir tout de son povoir. Mais c’esttoit en vain. Tous à la file saultoient dedans la mer, & perissoient. Extrait du Quart Livre — chapitre VIII