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Citations sur l'élégant
Il y a 13 citations sur l'élégant.
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Tout produit du dégoût susceptible de devenir une négation de la famille, est dada ; proteste aux poings de tout son être en action destructive : DADA ; connaissance de tous les moyens rejetés jusqu’à présent par le sexe pudique du compromis commode et de la politesse : DADA ; abolition de la logique, danse des impuissants de la création : dada ; de toute hiérarchie et équation sociale installée pour les valeurs par nos valets : DADA ; chaque objet, tous les objets, les sentiments et les obscurités, les apparitions et le choc précis des lignes parallèles, sont des moyens pour le combat : DADA ; abolition de la mémoire : DADA, abolition de l’archéologie : DADA ; abolition des prophètes : DADA ; abolition du futur : DADA ; croyance absolue indiscutable dans chaque dieu produit immédiat de la spontanéité : DADA ; saut élégant et sans préjudice, d’une harmonie à l’autre sphère ; trajectoire d’une parole jetée comme un disque sonore crie ; respecter toutes les individualités dans leur folie du moment : sérieuse, craintive, timide, ardente, vigoureuse, décidée, enthousiaste ; peler son église de tout accessoire inutile et lourd ; cracher comme une cascade lumineuse la pensée désobligeante, ou amoureuse, ou la choyer — avec la vive satisfaction que c’est tout à fait égal — avec la même intensité dans le buisson, pur d’insectes pour le sang bien né, et doré de corps d’archanges, de son âme.
Tristan Tzara — Manifeste Dada -
Aux pieds l’élégant aura des derbys ou des richelieux, bouts fleuris ou non.
Afrique magazine — éd. Groupe Jeune Afrique -
La cure de boisson est la base du traitement à Vals. L'eau y est consommée suivant les prescriptions médicales dans des buvettes élégantes et bien agencées.
Vals-Saint-Jean - la station de Vals-les-Bains et environs — éditée spécialement pour la Société Vals-Saint-Jean par G.-L. Arlaud -
Victor Horta trouve dans le hall octogonal de l'hôtel Tassel une solution élégante au problème posé par l’encombrement des radiateurs.
Françoise Aubry — Art nouveau -
Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu’il faudrait appeler l’odeur de pension. Elle sent le renfermé, le moisi, le rance ; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d’une salle où l’on a dîné ; elle pue le service, l’office, l’hospice. Peut-être pourrait-elle se décrire si l’on inventait un procédé pour évaluer les quantités élémentaires et nauséabondes qu’y jettent les atmosphères catarrhales et sui generis de chaque pensionnaire, jeune ou vieux. Eh bien, malgré ces plates horreurs, si vous le compariez à la salle à manger, qui lui est contiguë, vous trouveriez ce salon élégant et parfumé comme doit l’être un boudoir. Cette salle, entièrement boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd’hui, qui forme un fond sur lequel la crasse a imprimé ses couches de manière à y dessiner des figures bizarres. Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d’assiettes en porcelaine épaisse, à bord bleus, fabriquées à Tournai. Dans un angle est placée une boîte à cases numérotées qui sert à garder les serviettes, ou tachées ou vineuses de chaque pensionnaires. Il s’y rencontre de ces meubles indestructibles, proscrits partout, mais placés là comme le sont les débris de la civilisation aux Incurables. Vous y verriez un baromètre à capucin qui sort quand il pleut, des gravures exécrables qui ôtent l’appétit, toutes encadrées en bois noir verni à filets dorés ; un cartel en écaille incrustée de cuivre ; un poêle vert, des quinquets d’Argand où la poussière se combine avec l’huile, une longue table couverte en toile cirée assez grasse pour qu’un facétieux externe y écrive son nom en se servant de son doigt comme de style, des chaises estropiées, de petits paillassons piteux en sparterie qui se déroule toujours sans se perdre jamais, puis des chaufferettes misérables à trous cassés, à charnières défaites, dont le bois se carbonise. Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l’intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas. Le carreau rouge est plein de vallées produites par le frottement ou par les mises en couleur. Enfin, là règne la misère sans poésie ; une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n’a pas de fange encore, elle a des taches ; si elle n’a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture.
Balzac — Le Père Goriot -
Les mots de vérité manquent souvent d'élégance. Les paroles élégantes sont rarement vérités.
Lao-Tseu -
Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères.
Lao-Tseu — Tao Te King -
Une tuile, une élégante ardoise.
Jules Renard — Journal 1887-1892 -
Supprimer les guillemets des citations : une manière élégante de recycler les idées usagées.
Jacques Attali -
Une table élégante est le dernier rayon de soleil que caresse le vieillard.
Louis de Cussy -
Le cigare est le complément indispensable de toute vie oisive et élégante.
George Sand -
…des produits de qualité et élégants tout en transmettant des valeurs culturelles et historiques à travers nos vêtements
Montpellier. L’Esprit des Forts, l'élégance à la Française made in Occitanie | Métropolitain -
Sur scène, un hypothétique acrobate, un éléphant déséquilibré, une clownesse burlesque, des chevaux élégants et giratoires, un M. Loyal organisateur, deux clowns facétieux, un lapin moqueur, une funambule fragile, un géant aux yeux doux, un cracheur de feu triste, un ours impoli et délirant. Ensemble, ils dansent le déséquilibre tout près de la foule, vêtus de costumes magiques et singuliers.
La Chapelle-sur-Erdre. Le handicap mis sous le feu des projecteurs - Nantes.maville.com