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Citations sur l'élever
Il y a 19 citations sur l'élever.
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Au dessus, le pan de mur s’élevait en triangle comme un fronton, la bordure ornée de dorure.
Delphine Renard — Tu choisiras la vie -
Cette femme a eu plusieurs enfants, mais elle n’a pu en élever aucun.
Cet enfant est faible — il sera malaisé à élever. -
— Kézaco, demandé-je, encore, car, si j’avais été bien élevée et si je connaissais à fond toutes les variétés de came consommée par les gens de ma génération, je ne savais pas que le haschich était devenu chez les ouvriers le substitut du coït du samedi soir […]. — (Éric Ollivier , Les malheurs d’Annie: récit acidulé , Editions La Table Ronde , 1970 , page 54)
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S’élever aux notions, aux idées d’ordre, de justice.
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Le total s’élève à plus de vingt mille francs.
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"Ils n’avaient pas dépassé la boutique de l’épicier, vers la mer, que le tonitrument de l’autre bal, celui qui était de ce côté-ci du fleuve, s’éleva à son tour.
Marguerite Duras — Les Petits chevaux de Tarquinia" -
"Si Gobineau a été l'objet du dégoût, de la crainte, de l’ostracisme de nos « rationalistes », c'est qu'il s'est élevé à la fois contre leurs faux raisonnements et contre leur absurde principe de la primauté de la raison : […].
Louis Thomas — Arthur de Gobineau" -
Dans cette œuvre, l’auteur imagine le personnage d’Émile, un enfant qu’il aurait à élever. Il expose ainsi les principes qui le guideraient pour lui faire découvrir la vie et le monde. Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ; une carrière, j’examine les minéraux. Partout où je me plais, j’y reste. À l’instant que je m’ennuie, je m’en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n’ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut voir ; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir. Si le mauvais temps m’arrête et que l’ennui me gagne, alors je prends des chevaux. Si je suis las... Mais Émile ne se lasse guère ; il est robuste ; et pourquoi se lasserait-il ? Il n’est point pressé. S’il s’arrête, comment peut-il s’ennuyer ? Il porte partout de quoi s’amuser. Il entre chez un maître, il travaille ; il exerce ses bras pour reposer ses pieds. Voyager à pied, c’est voyager comme Thalès, Platon et Pythagore. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager autrement, et s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu l’agriculture, ne veut pas connaître les productions particulières au climat des lieux qu’il traverse, et la manière de les cultiver ? Qui est-ce qui, ayant un peu de goût pour l’histoire naturelle, peut se résoudre à passer un terrain sans l’examiner, un rocher sans l’écorner, des montagnes sans herboriser, des cailloux sans chercher des fossiles ? Vos philosophes de ruelles étudient l’histoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets ; ils savent des noms, et n’ont aucune idée de la nature. Mais le cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois ; ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y est à sa place : le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre : Daubenton ne ferait pas mieux. Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manière de voyager ! sans compter la santé qui s’affermit, l’humeur qui s’égaye. J’ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes, grondants ou souffrants ; et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit ! Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir en chaise de poste ; mais quand on veut voyager, il faut aller à pied.
Jean-Jacques Rousseau — Émile ou de l’éducation -
Les filaos géants, à l'écorce rugueuse et noire, étaient très nombreux et s'élevaient vers la voûte de feuillage comme des piliers de cathédrale.
Michel Lemoine — L'autre univers de Simenon : guide complet des romans populaires publiés sous pseudonymes -
(Par analogie) Élever les sentiments, le courage.
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(Pronominal) S’élever à force d’intrigues.
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Élever le taux de l’intérêt.
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Celle-ci, mariée à un ingénieur du P.-L.-M., vivait avec ses trois enfants, dans une maisonnette que le ménage avait fait élever, après la guerre, sur un lotissement de Brunoy.
Francis Carco — L’Homme de minuit -
Un maître d’école ou un professeur ne peut élever des individus ; il n’élève que des espèces.
Georg Christoph Lichtenberg -
À son lit de mort, l'homme songe plutôt à élever son âme vers Dieu que des lapins.
Jean Commerson — Pensées d'un emballeur -
Il est plus facile d’élever une protestation que d’élever ses sentiments.
André Frossard -
Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé.
Saint Matthieu — L’Evangile -
Pour les parents, il est plus facile d'élever la voix que d'élever ses enfants.
Marc Favreau -
Il est plus facile d'élever un temple que d'y faire descendre l'objet du culte.
Samuel Beckett — L'Innommable, Éditions de Minuit