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Il y a 97 citations sur l'enterré.
On comprend bien des choses si l'on sait que chacun de ces hommes devait être enterré selon les rites de sa bande, avec tout ce qu'il peut y avoir de prières : catholiques, juives, puritaines, presbytériennes, méthodistes, parsies, jaines, musulmanes. Paul Nizan — Aden Arabie
Il avait marié les vieux, baptisé les jeunes, enterré les aïeuls, catéchisé des générations de moutards. Louis Pergaud — « Le Sermon difficile »
Signe des temps, Antef est enterré avec des armes (arc et flèches[sic]. Il fut découvert en 1827 par les pilleurs de tombe. Dalia Hamam — « Sarcophage
On comprend bien des choses si l’on sait que chacun de ces hommes devait être enterré selon les rites de sa bande, avec tout ce qu’il peut y avoir de prières : catholiques, juives, puritaines, presbytériennes, méthodistes, parsies, jaines, musulmanes. Paul Nizan — Aden Arabie
Hier on a enterré le père, aujourd’hui le fils. Ainsi va la sunna de la vie. Yasmina Khadra — Morituri
Dans le sol glacé, ils avaient soigneusement enterré un fragment d'ardoise, témoin silencieux et objectif pour repérer toute tentative de déplacement de la borne qui marquait les limites de leur propriété. (Citation fictive)
Dans un tiroir fermé à clef, un cahier d’écolier portait à chaque page, griffonné rageusement de haut en bas : « Vive la République ! » Michel seul, romantisant sans doute cet hurluberlu, vit en lui un enterré vivant. Marguerite Yourcenar — Archives du Nord
— Et si tu fermes pas ta grand’ gueule d’avocaillon d’la mer, continua Mr. Pike, j’te f’rai sortir d’ici à coups de pied, et tu verras c’que c’est d’travailler…— J’aurai des dommages et intérêts, ricana Davis.— Pas si j’t’ai enterré avant, répliqua du tac au tac le second, menaçant ; et laisse-moi t’dire, Davis, qu’tu s’ras pas l’premier avocaillon d’la mer qu’j’aurai fait balancer par d’ssus bord avec un sac d’charbon aux pieds.Mr. Pike tourna les talons sur un « sacré foutu avocaillon d’la mer ! » et il reprit le chemin de la passerelle à grands pas. — (Jack London, Les mutinés de l'« Elseneur », traduit par Charles-Noël Martin, Libretto, 2015)
[…] à l’ombre bienfaisante du mausolée du grand saint Moulay Idris enterré au cœur même de la cité qu’il a fondée et qu’il protège toujours en étendant sur elle sa bénédiction, sa baraka toute puissante. Maurice de Périgny — Au Maroc : Fès
L'innovation agricole a enterré l'areau sous les progrès mécaniques, mais dans ses courbes simples et robustes demeure l'écho d'une époque où les mains façonnaient directement la richesse des sols. Émile Duruisseau — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Il avait marié les vieux, baptisé les jeunes, enterré les aïeuls, catéchisé des générations de moutards, […]. Louis Pergaud — Le Sermon difficile
"Et finir enterré vivant à quelques encablures de la fin de la guerre " Pierre Lemaître — Au revoir là-haut
Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinetDerrière la maison, en hiver, s’illunait,Gisant au pied d’un mur, enterré dans la marneEt pour des visions écrasant son œil darne,Il écoutait grouiller les galeux espaliers. Arthur Rimbaud — Les Poètes de sept ans
L’époque de l’opération en 1874 a été : 1° l’enterrage, le 20 février ; 2° le déterrage, le 20 mai… le déchaussage ou le déterrage [suivant qu’on aura butté ou enterré le cep] sera préférable par un temps doux. Extr. du Journal d'Agr. prat. dans Journal officiel 16 oct. 1874 — page 7051
Un talent inexploité est comme un trésor inutile, enterré profondément sous la surface. (Citation fictive)
Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinetDerrière la maison, en hiver, s'illunait,Gisant au pied d'un mur, enterré dans la marneEt pour des visions écrasant son œil darne,Il écoutait grouiller les galeux espaliers. Arthur Rimbaud — Les Poètes de sept ans
Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ; on m’a coupé la gorge : on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? n’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. (À lui-même, se prenant par le bras.) Rends-moi mon argent, coquin… Ah ! c’est moi ! Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. Sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris. Euh ! que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute ma maison ; à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Hé ! de quoi est-ce qu’on parle là ? de celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part, sans doute, au vol que l’on m’a fait. Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. Molière — L’Avare