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Citations sur l'épaule
Il y a 35 citations sur l'épaule.
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Bon anniversaire, dit Louis. Oh, ça suffit. dit Odile. Et ça vous fait quel effet d'avoir trente-cinq ans? Elle le secoue par l'épaule. Ça suffit. Toi aussi, ce sera bientôt ton tour.
Patrick Modiano — Une jeunesse -
On peut avoir la tête bien sur les épaules tout en restant dans les nuages.
Philippe Grenouilleau -
Un fardeau semble léger sur les épaules d’autrui.
Proverbe russe -
Quand on lui marche sur les pieds, le serpent hausse les épaules.
Stéphane Collaro -
J'ai vu plus loin que les autres parce que je me suis juché sur les épaules de géants.
Isaac Newton -
S’adapter : changer son fusil d’épaule.
Michel-Antoine Burnier et Patrick Rambaud — Le Journalisme sans peine -
Je n'ai jamais pu voir les épaules d'une jeune femme sans songer à fonder une famille.
Valery Larbaud — A. O. Barnabooth, Journal intime , Gallimard -
L'amour c'est comme un papillon, il est hors de portée quand on le chasse ; mais si on le laisse tranquille, il peut très bien venir se poser sur notre épaule.
Anonyme -
Si ton ennemi est dans l’eau jusqu’à la ceinture, tends-lui la main ; si l’eau lui monte aux épaules, appuie sur sa tête.
Proverbe espagnol -
Les révolutions n'ont jamais allégé le fardeau de la tyrannie, elles l'ont seulement transféré sur une autre épaule.
George Bernard Shaw -
Les épaules aiment le dos à la folie, le dos ne le sait pas.
Proverbe martiniquais -
Pendant que le bâton va et vient, les épaules se reposent.
Proverbe français -
Une femme qui a perdu la tête la retrouve toujours sur l’épaule de son amant.
Henri Brun -
La charge que soutiennent nos épaules doit être moins lourde que facile à porter.
Démocrite — Fragments -
La mort n'est pas derrière les montagnes, elle est derrière nos épaules.
Proverbe russe -
Ne charge pas tes épaules d’un fardeau qui excède tes forces.
Horace -
Le développé consiste à épauler une barre et à la porter à bras tendus au-dessus de sa tête, sans aucun temps de jambes ou de reins ( Œuvre,27 févr. 1941).
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Et nous passâmes, pendant qu'ils nous saluaient, et que nous les regardions avec mépris, par-dessus l'épaule
Erckmüller-Chatelain — Histoire d'un paysan -
− On se mesure? proposa-t-il en désignant d'un coup d'épaule un appareil à billes
Queneau — Pierrot -
Il lui fallut de longs mois pour plier les épaules et accepter ses souffrances d'homme laid
Émile Zola — Le Ventre de Paris -
C... qui fait comme moi un cours ici, est un charmant compagnon dont l'amitié m'a bien souvent aidé à « pousser le temps par l'épaule »
Green — Journal -
Rieux réfléchissait. Parla fenêtrede son bureau , il regardaitl’épauledela falaisepierreuse qui se refermaitauloin surlabaie .
Albert Camus — La Peste -
Dès l’Ite Missa est, la sacristine s’agita. Longue, plate et noire comme un staphyllin,desséchée par cinquante ans de célibat concentré , elle semble porter sur ses épaules étroites tout ledeuil dela terre , expier tous les péchés du monde .
Jean Rogissart — Passantes d’Octobre -
C’est un bel homme bien en chair, élégant en effet, quoique de massive encolure, avec de larges épaules, des joues pleines, de beaux yeux noirs caressants, […].
Ernest Duvergier de Hauranne — Huit mois en Amérique -
Son casse-pierres sur l’épaule, le carnier de toile, bourré d’un morceau de pain bis, sur le dos, il dévala la bruyère, prit la route, […].
Octave Mirbeau — Rabalan -
Elle avait toujours été régulière avec lui, et bonne gagneuse, avec ça, là-dessus, il avait pas à se plaindre. Ensuite ? La môme accuse le coup, et crac Elle s'effondre. Ginette, c'est une tendre. Elle la ramasse. L'autre lui sanglote sur l'épaule. Et voilà Ginette tourneboulée. Un vrai cœur d'artichaut. Une pomme oui. Elle mollit, change le disque. Et de fil en aiguille, Lema devient le chevalier blanc. Celui qui avait voulu la remettre dans le droit chemin. Sûr qu'elle n'était pas une femme...
Patrick Pécherot — Belleville-Barcelone -
Vous mentez, dit-il avec douceur. Il n'est pas mort. Avant que la main touchât son épaule, elle a cru en sentir le poids, ferme les yeux.
Bernanos — M. Ouine -
Bon anniversaire, dit Louis. Oh, ça suffit. dit Odile. Et ça vous fait quel effet d'avoir trente-cinq ans? Elle le secoue par l'épaule. Ça suffit. Toi aussi, ce sera bientôt ton tour.
Patrick Modiano — Une jeunesse -
Leurs silhouettes allaient bientôt disparaître dans la brume de chaleur. Il n'y avait plus que deux taches, celle de la serviette rouge, sur l'épaule de l'Anglais, et la tache verte de sa robe à elle.
Patrick Modiano — Vestiaire de l'enfance -
Chacun de nous, quand l’étreint le sentiment de n’être pas compris, d’éprouver un sentiment impossible à communiquer, sentiment douloureux qui fait le corps mal être au milieu des autres, en famille, en société, dans un groupe, dans la foule, ressent la solitude amère que nous traduisons par ennui, angoisse, tristesse, mélancolie, désespoir ou avec des mots populaires encore inadéquats mais plus proches de ce mal-être : « cafard », « bourdon ». Fuyant l’état obsédant qui nous fait prisonniers, nous aspirons alors à retourner sinon en réalité, du moins en imagination, à l’un de ces lieux où la solitude est paix, un de ces lieux de la planète où la nature un jour a su nous redonner vie confiante, espérance dans notre douleur de mal-aimé mal-aimant, lieux de bonheur trouvé.Alors la solitude nous apparaît douce malgré l’impossible communication avec les être chers, les compagnons de travail, malgré les visages rencontrés sans regards échangés, ces bouches parlantes sans mots qui nous touchent, ces corps mobiles étrangers, aux gestes de guignol, sans bras fraternels posés sur notre épaule et sans main secourable.Bénis soit ces lieux terrestres de ressourcement où, solitaires et assoiffés d’amitié, la nature sait nous être fraternellement jumelée, où rien qu’en y rêvant, en retrouvant une photo, un dessin évocateur, un sourire, une joie humanisée nous est rendue. D’abattus que nous étions, nous sentons notre courage revenir, par la nature déchiffonnés, soulagés de ce qu’il y avait d’incommunicable dans notre épreuve et rendus au langage du jour qui reprend son cours.
Françoise Dolto — Solitude – Éditions Gallimard 1994 -
Pour remercier leur cheval d'avoir réalisé un sans-faute, ils lui assènent sur l'épaule, en fait de caresses, des claques magistrales.
Jérôme Garcin — Perspectives cavalières -
Elle est là, dans sa mansarde. La fille qu'il aime est revenue. Elle est au-dessus de lui. Elle est en train de taper sur son épaule. Il est nu. Elle ne convoite pas sa nudité. Au contraire, elle jette une chemise sur son ventre.
Pascal Quignard — Terrasse à Rome -
Elle avait pris, en parlant, un petit air différent, sainte-nitouche ; et, appuyée sur les coussins, elle s’était allongée, couchée, la tête contre mon épaule, la robe un peu relevée, laissant voir un bas de soie rouge que les éclats du foyer enflammaient par instants.
Guy de Maupassant — Mlle Fifi : Nouveaux contes -
Il releva d'un coup d'épaule crâneur le sac à outils qui bringuebalait sur ses reins, et gagna la porte en ricanant : « D'ailleurs, je m'en fous... On verra bien... Faire ça, ou peigner la girafe !... »
Martin du Gard — Les Thibault -
Je pouvais mettre ma main dans sa main, sur son épaule, sur sa joue, Albertine continuait de dormir. Je pouvais prendre sa tête, la renverser, la poser contre mes lèvres, entourer mon cou de ses bras, elle continuait à dormir comme une montre qui ne s'arrête pas, comme une bête qui continue de vivre quelque position qu'on lui donne...
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu