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Il y a 34 citations sur l'épaule.
Elle avait toujours été régulière avec lui, et bonne gagneuse, avec ça, là-dessus, il avait pas à se plaindre. Ensuite ? La môme accuse le coup, et crac Elle s'effondre. Ginette, c'est une tendre. Elle la ramasse. L'autre lui sanglote sur l'épaule. Et voilà Ginette tourneboulée. Un vrai cœur d'artichaut. Une pomme oui. Elle mollit, change le disque. Et de fil en aiguille, Lema devient le chevalier blanc. Celui qui avait voulu la remettre dans le droit chemin. Sûr qu'elle n'était pas une femme... Patrick Pécherot — Belleville-Barcelone
Leurs silhouettes allaient bientôt disparaître dans la brume de chaleur. Il n'y avait plus que deux taches, celle de la serviette rouge, sur l'épaule de l'Anglais, et la tache verte de sa robe à elle. Patrick Modiano — Vestiaire de l'enfance
Vous mentez, dit-il avec douceur. Il n'est pas mort. Avant que la main touchât son épaule, elle a cru en sentir le poids, ferme les yeux. Bernanos — M. Ouine
C... qui fait comme moi un cours ici, est un charmant compagnon dont l'amitié m'a bien souvent aidé à « pousser le temps par l'épaule » Green — Journal
Il lui fallut de longs mois pour plier les épaules et accepter ses souffrances d'homme laid Émile Zola — Le Ventre de Paris
− On se mesure? proposa-t-il en désignant d'un coup d'épaule un appareil à billes Queneau — Pierrot
Et nous passâmes, pendant qu'ils nous saluaient, et que nous les regardions avec mépris, par-dessus l'épaule Erckmüller-Chatelain — Histoire d'un paysan
Le développé consiste à épauler une barre et à la porter à bras tendus au-dessus de sa tête, sans aucun temps de jambes ou de reins ( Œuvre,27 févr. 1941).
Son casse-pierres sur l’épaule, le carnier de toile, bourré d’un morceau de pain bis, sur le dos, il dévala la bruyère, prit la route, […]. Octave Mirbeau — Rabalan
C’est un bel homme bien en chair, élégant en effet, quoique de massive encolure, avec de larges épaules, des joues pleines, de beaux yeux noirs caressants, […]. Ernest Duvergier de Hauranne — Huit mois en Amérique
Dès l’Ite Missa est, la sacristine s’agita. Longue, plate et noire comme un staphyllin,desséchée par cinquante ans de célibat concentré , elle semble porter sur ses épaules étroites tout ledeuil dela terre , expier tous les péchés du monde . Jean Rogissart — Passantes d’Octobre
Rieux réfléchissait. Parla fenêtrede son bureau , il regardaitl’épauledela falaisepierreuse qui se refermaitauloin surlabaie . Albert Camus — La Peste
Je pouvais mettre ma main dans sa main, sur son épaule, sur sa joue, Albertine continuait de dormir. Je pouvais prendre sa tête, la renverser, la poser contre mes lèvres, entourer mon cou de ses bras, elle continuait à dormir comme une montre qui ne s'arrête pas, comme une bête qui continue de vivre quelque position qu'on lui donne... Marcel Proust — À la recherche du temps perdu
Il releva d'un coup d'épaule crâneur le sac à outils qui bringuebalait sur ses reins, et gagna la porte en ricanant : « D'ailleurs, je m'en fous... On verra bien... Faire ça, ou peigner la girafe !... » Martin du Gard — Les Thibault
Elle avait pris, en parlant, un petit air différent, sainte-nitouche ; et, appuyée sur les coussins, elle s’était allongée, couchée, la tête contre mon épaule, la robe un peu relevée, laissant voir un bas de soie rouge que les éclats du foyer enflammaient par instants. Guy de Maupassant — Mlle Fifi : Nouveaux contes
Elle est là, dans sa mansarde. La fille qu'il aime est revenue. Elle est au-dessus de lui. Elle est en train de taper sur son épaule. Il est nu. Elle ne convoite pas sa nudité. Au contraire, elle jette une chemise sur son ventre. Pascal Quignard — Terrasse à Rome
Pour remercier leur cheval d'avoir réalisé un sans-faute, ils lui assènent sur l'épaule, en fait de caresses, des claques magistrales. Jérôme Garcin — Perspectives cavalières
Chacun de nous, quand l’étreint le sentiment de n’être pas compris, d’éprouver un sentiment impossible à communiquer, sentiment douloureux qui fait le corps mal être au milieu des autres, en famille, en société, dans un groupe, dans la foule, ressent la solitude amère que nous traduisons par ennui, angoisse, tristesse, mélancolie, désespoir ou avec des mots populaires encore inadéquats mais plus proches de ce mal-être : « cafard », « bourdon ». Fuyant l’état obsédant qui nous fait prisonniers, nous aspirons alors à retourner sinon en réalité, du moins en imagination, à l’un de ces lieux où la solitude est paix, un de ces lieux de la planète où la nature un jour a su nous redonner vie confiante, espérance dans notre douleur de mal-aimé mal-aimant, lieux de bonheur trouvé.Alors la solitude nous apparaît douce malgré l’impossible communication avec les être chers, les compagnons de travail, malgré les visages rencontrés sans regards échangés, ces bouches parlantes sans mots qui nous touchent, ces corps mobiles étrangers, aux gestes de guignol, sans bras fraternels posés sur notre épaule et sans main secourable.Bénis soit ces lieux terrestres de ressourcement où, solitaires et assoiffés d’amitié, la nature sait nous être fraternellement jumelée, où rien qu’en y rêvant, en retrouvant une photo, un dessin évocateur, un sourire, une joie humanisée nous est rendue. D’abattus que nous étions, nous sentons notre courage revenir, par la nature déchiffonnés, soulagés de ce qu’il y avait d’incommunicable dans notre épreuve et rendus au langage du jour qui reprend son cours. Françoise Dolto — Solitude – Éditions Gallimard 1994
La mort n'est pas derrière les montagnes, elle est derrière nos épaules. Proverbe russe
Ne charge pas tes épaules d’un fardeau qui excède tes forces. Horace